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Manon des Sources est un roman publie en 1962 base sur la deuxieme moitie du film du meme nom tourne en 1952 par l'auteur.

La lecture de Manon des Sources est une joie pure. le roman contient des personnages fascinantes et une intrigue merveilleusement bien ficelee. La conclusion est de la plus juste. Les mechants recoivent la visite de
Némésis et les justes recoivent leure recompenses bien merites. le tout est dans style qui demontre que le cineaste Pagnol a tres bien merite son siege a l'Academie francaise.

Gardez la lecture de ce bijou pour un moment ou vous aurez besoin d'un divertissement raviva
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J'adore Marcel Pagnol et les films de Claude Berri sur Jean de Florette et Manon des sources. On retrouve ici des personnages attachants et marquants: Manon, Ugolin, le papet mais aussi tous les villageois avec leurs qualités et leurs défauts. On retrouve le charme provençal et la très belle écriture de Marcel Pagnol. Un plaisir de lecture...
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C'est avec plaisir que nous retrouvons les héros de Jean de Florette dans ce tome 2 de l'eau des collines. Quelques années se sont écoulées. Manon est désormais une jeune fille et vit au Plantier avec sa mère et Baptistine. Ugolin s'enrichit avec sa plantation d'oeillets. Mais voilà, le dernier des Soubeyran est tombé amoureux de Manon et cherche à l'épouser. Manon, ayant appris que son père aurait pu réussir et être toujours en vie si les villageois avaient parlé, cherche à se venger...
Un roman qui nous fait renouer avec l'essentiel tant au niveau de nos besoins vitaux que des relations humaines.
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Second volet de L'eau des collines, Manon des sources s'ouvre sur le triomphe d'Ugolin et du Papet, libres de cultiver des oeillets sur les terres du Bossu. Et encore une fois, quel roman ! Je ne regrette pas ma rencontre avec les écrits de Marcel Pagnol. Jean de Florette (lu en juillet) m'avait intriguée, puis embarquée. Manon des sources m'a littéralement transportée. C'est simple, j'avais l'impression d'être aux côtés de Manon, avec son chien et ses chèvres, à courir courir pieds nus dans la garrigue. Jean de Florette est un roman de la terre. Manon des sources est un roman plus féminin. Je l'ai dévoré, et je ne m'attendais nullement à un final pareil.

En ce mois de septembre, j'ai pris plaisir à retrouver la Provence natale de Pagnol. J'ai aussi aimé que l'intrigue se mette ici plus rapidement en place que dans Jean de Florette. Et quelle histoire ! Car il n'est pas question que d'une simple intrigue amoureuse. Vengeance, non-dits, secret de famille : tout y est. J'ai souvent trouvé Manon cruelle. J'ai éprouvé une certaine empathie pour ce pauvre Ugolin, qui reste un personnage si complexe. Et que dire du Papet, souvent dans l'ombre, mais qu'on finit par apprécier à la fin du roman ! J'ai adoré découvrir ce lourd secret de famille. Si seulement il avait été découvert et parlé à temps, tout aurait pu être si différent.

Autre point que j'ai aimé : l'absence de méchants. Chaque personnage de Pagnol fait finalement au mieux, avec ce qu'il est, ses joies et ses blessures. J'ai également apprécier m'imaginer la vie d'un village d'antan où les ragots vont bon train, mais où il est aussi important de préserver son honneur et sa réputation. La fontaine du village. le café où l'on se réunit. Les collines, plus isolées, où il peut se passer tellement de choses… J'avais l'impression d'y être tout en voyageant dans le temps.

En bref, Marcel Pagnol clôture ici une intrigue à la tonalité tragique mais captivante. J'ai réussi à m'attacher au personnage de Manon, si sauvage, même si je n'ai pas toujours cautionné ses actes. Il me tarde maintenant de poursuivre avec l'auteur, peut-être en me plongeant dans ses Souvenirs d'enfance ?
Lien : https://labibliothequedebene..
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Manon, tome 2 de L'eau des collines, est très riche en événements et en rebondissements et, même si l'on entrevoit la fin depuis longtemps, cela ne gêne aucunement une lecture très belle. Pagnol, après avoir montré la fortune mal acquise et insatisfaite d'Ugolin, permet à Manon de découvrir l'opportunité d'une vengeance dans laquelle chacun paiera son prix : les coupables qui ont bouché la source et ruiné les espérances et la vie de son père, les habitants du village dont l'indifférence ne les a pas sauvées et qui, maintenant concernés par l'absence d'eau, délient leurs langues. Pagnol a superbement construit ce récit simple, donnant une ampleur extraordinaire à ses personnages, particulièrement César Soubeyran qui découvrira une trop cruelle vérité. C'est donc un nouveau drame, après celui de Jean, que celui du Papet et même celui d'Ugolin, ce pauvre couillon. Interprétation magistrale de Montand au cinéma qui a donné à cette oeuvre un nouveau souffle si besoin était.
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Oh ,bien sûr c'est du mélo cette histoire de vengeance de la fille du bossu mais comme c'est bien fait ! le personnage pathétique d'Ugolin fait passer le lecteur du rire aux larmes ( A la lecture de sa déclaration à Manon ,je me rappelle d'un élève s'écriant " Oh le pauvre ! le rateau !!!)
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Après avoir terminé Jean de Florette, j'ai décidé d'attaquer sa suite intitulée « Manon des sources ». J'ai donc retrouvé les mêmes personnages mais Manon est devenue adulte et décide de se venger lorsqu'elle découvre que le village savait qu'une source coulait sur la ferme des romarins, celle que son père avait tant besoin pour son élevage de coucourdes mais qu'aucun n'a daigné lui dire. Elle décide donc de boucher la source de la bourgade au grand dam de ses villageois et des Soubeyran et leur culture d'oeillets…
Il est dans la continuité du premier tome mais cette fois-ci c'est le village des Bastides Blanches qui se retrouve privé d'eau et un secret de famille est dévoilé dans les dernières pages. Toujours aussi plaisant à lire, émouvant même surtout la dernière partie du livre, des dialogues tout aussi savoureux et des personnages toujours aussi bien travaillés, pas avare de défaut d'ailleurs… Coquin de sort !
Après avoir terminé la dernière page de ce dyptique intitulé « L'eau des collines », je peux affirmer qu'il se révèle être un véritable coup de coeur pour moi.
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Le 2ème volet de l'eau des collines nous replonge dans l'aventure des gens des Bastides. Après le premier livre faisant état de la grandeur et de la gloire des Soubeyran résultant de la déchéance de Jean de Florette, vient le temps de la décadence de la plus riche famille du village.


Dans la vie tout se paie, et c'est bien l'enjeu de ce roman gravitant autour d'une autre figure, la fille de l'homme déchu, personnage secondaire du premier ouvrage, bien décidée à se venger du déshonneur et de la peine causée par le papet et Ugolin à l'adresse de son père. La timide petite Manon devenue belle et sauvage, jeune bergère farouche et presque légendaire aux Bastides, feu follet des collines, incarnera la vengeance à l'état pur contre tout un village complice de la ruine de Jean de Florette.


Je reste attachée à l'intensité du drame développée dans le premier tome de "L'Eau des collines", préférant l'attention portée par l'auteur à la complexité des Soubeyran, à leur mépris des gens des villes, leurs projets machiavéliques et à leur sens de la famille, plutôt qu'à Manon, la madone des collines que je trouve par moment un peu trop lisse à mon goût. Pagnol la voulait sans doute solaire, et à l'image de la nature, préservée des bas instincts de l'homme, mais je trouve qu'il en résulte un personnage un peu fade comparé aux autres figures du roman. Au final l'intérêt vient davantage de la fascination extrême que les autres personnages entretiennent à son encontre, leur regard sur elle et la passion qu'elle soulève, plutôt que de Manon elle-même. La jeune bergère reste au final un personnage plus fantasmé que réel.
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Ma première rencontre avec Pagnol, par le biais de la Gloire de mon père, avait été des plus décevantes. Cependant, une discussion passionnée avec une collègue a fait naître l'envie d'accorder une deuxième chance, le prêt de son exemplaire a évité que ce projet ne tombe en dormance pour moult années, et l'expérience s'est révélée bien plus plaisante.
Là où le premier tome des Souvenirs d'enfance n'avait pour lui qu'une atmosphère, les deux tomes de L'eau des collines combinent une ambiance renforcée par le cadre de ce petit village, mais aussi des personnages bien campés et une intrigue prenante et absolument dramatique.

L'ambiance de cette duologie, c'est bien évidemment le Sud, avec le vent cruel, la sècheresse assassine, les cigales, les plantes sauvages et quelques mots de patois et autres expressions qui, sans alourdir, immergent dans ce parler si typique.
Mais c'est aussi ce village des Bastides Blanches, cette bourgade isolée dans la montagne où l'on ne s'occupe pas des affaires des autres, où l'on se tait, où l'on regarde et commente de loin, dans l'ombre dans sa demeure. C'est cet entre-soi des petits villages où même ceux du bourg voisin sont vus comme des étrangers, ce repli sur la communauté où prolifèrent l'envie, la méfiance, la crainte du jugement des « siens », de sortir du rang, de se retrouver seul contre tous, de s'opposer à la plus riche lignée du village (et au profit d'un étranger de Crespin, est-ce que ça vaut bien le coup ?).

De là, une histoire qui attrape et qui passionne. Dans Jean de Florette, même quand tout semble se dérouler pour le mieux pour le personnage éponyme, le poids de ce secret qui dort annonce la tragédie à venir : l'issue est inéluctable, même si Pagnol s'amuse à nous faire croire un temps qu'il pourrait en être autrement. La Gloire de mon père était bien gentillet (sauf envers les oiseaux massacrés) alors que ce premier tome est bien plus cruel, une cruauté qui trouve son apothéose dans sa terrible fin.
Dans Manon des sources, l'injustice se dévoile, la machination des Soubeyran commence à être connue, mais la difficulté à briser le mur du silence persiste : tout le monde sait mais personne ne dit rien. L'atmosphère s'alourdit de ce mutisme persistant – mutisme tantôt honteux, hypocrite ou accusateur – et la tension se fait pesante comme un orage qui n'éclate pas en dépit d'un ciel menaçant. L'on se demande, captivée, qui brisera ce tabou, qui parlera en premier.
Car il y a, en fil conducteur, ce Destin impitoyable, joueur et cynique qui, dans les révélations ultimes, fait sentir le goût amer de ce qui aurait pu être mais ne sera jamais, parce que personne n'a fait de pas vers l'autre, parce que les secrets le sont restés, parce que personne n'a parlé. Poids criminel de tout un village, crime en se taisant, condamnant aussi sûrement que les actions de certains : comme disait Einstein, « le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »

Une légère préférence pour Jean de Florette qui fait se confronter – pour nous lecteurs et lectrices omniscientes – l'enthousiasme inébranlable de Jean et les manoeuvres calculées des Soubeyran. J'ai eu une grande affection pour les rêves de Jean de Florette et ses « vastes projets » : même si, sans connaître l'histoire (comme c'était mon cas), on sait que ça va mal finir, ses espoirs et ses convictions sont si intenses qu'ils en sont communicatifs. J'ai été passionnée par l'ombre du Papet ainsi que par les incertitudes d'Ugolin piégé entre sa malhonnête, son plan, ses désirs de fortune et son amitié naissante pour Jean et sa famille, des bribes de compassion…
Quelques râleries dans Manon des sources face aux commentaires de vieux satyres en rut et ceux sur la « mentalité primitive » de Manon comme si elle valait moins que ceux du village : je trouve la formulation peu heureuse, car elle lit, elle est sensible, elle n'est pas une brute, mais elle est libre, simple et plus à l'aise dans la solitude des collines qu'en société. Une fille dévouée à ceux qu'elle chérit – humains et animaux, fière, débrouillarde, ce qui lui vaut également – heureusement – le respect de certains.

Ainsi, deux romans absolument prenants de bout en bout : par deux fois, sitôt commencés, sitôt achevés, tant il était impossible de les lâcher. La plume est simple, mais efficace et immersive, et ces récits m'ont prise aux tripes. Des personnages passionnants formant une fresque vivante et variée (par leurs classes sociales, leurs intentions, leurs caractères…), un portrait cruel d'une mentalité étriquée, les conséquences terribles de la rancoeur et d'une tromperie cupide, une tragédie familiale, l'amertume d'une histoire alternative rendue impossible par le silence des protagonistes, une réflexion sur la culpabilité de chacun et le triomphe d'un destin inéluctable. Je ne m'attendais pas à un tel coup de coeur.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Un texte qui fleure bon la garrigue et où l'on entend le chant des cigale. Un livre sur l'amour, le destin qui nous apprend que tous nos actes ont toujours, un jour ou l'autre, des conséquences.
Une belle mais tragique histoire, qui se termine néanmoins par une touche d'espoir.
Lien : http://philo-au-fil-des-mots..
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