Je n'en avais lu ni le résumé ni la moindre critique, je me suis lancée sans rien en savoir et pour la première fois, cela m'a joué un drôle de tour : il m'a semblé lire un ouvrage de développement personnel sur la peur, mais.. avec des clichés au milieu et du racisme à la volée. Partie pour découvrir un roman et après trop de sourcils froncés, j'ai refermé le livre avec la volonté de m'y replonger peut-être plus tard, lorsque le moment serait adéquat. Là, je n'avais pas le cerveau disponible.
Je me suis lancée dans un autre livre. Après avoir découvert ce matin "
Mes mots sont les fleurs de ton silence" et rouvert quelques portes dans ma tête, j'ai pensé que le moment était bien choisi pour rouvrir les cerises et la montagne, celui qui parlait de la peur donc : il ne pouvait pas être si mauvais.
Je n'avais pas totalement tort concernant la première impression, j'avais tout de même un roman déguisé en développement personnel - ou l'inverse, les deux sont valables.
Je le dirais très intéressant pour les personnes n'arrivant pas à lire du développement personnel, c'est une porte sur le sujet. Il se lit très rapidement, frôlant tout de même le coaching et ça, ça m'a agacée : l'auteur en fait trop. La poésie contenue dans le titre - en deuxième lecture, cela fait tellement Paolo Coelo.. - a disparu entièrement du livre. Les personnages sont improbables, caricaturaux... Dommage, il est intéressant dans le sujet, moins, bien moins dans la réalisation.