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Simon Woolf (Autre)
EAN : 9782916753799
172 pages
Black Out (13/10/2023)
5/5   2 notes
Résumé :
« Le blanc de l’oubli nous expose à la lumière de nos propres interrogations.
Quand ce blanc se défragmente, on se heurte aux filtres, aux artefacts, aux aberrations chromatiques des apparences. On se met alors à croire aux couleurs, et pareil à des enfants, on cherche à toucher d’impalpables arcs-en-ciel.
J’ai suivi le mirage d’un arc-en-ciel insidieux plus de trente-cinq ans... persuadé d’être sur le point d’y arriver... de l’atteindre... de le touch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Quel régal que ces trois récits si différents. C'est en trois histoires, tout l'art de Palachak qu'on retrouve dans Balalaïka :
- la satire des institutions, des médias (ah, ces savoureux tacles aux bien-pensants au travers des dialogues aux petits oignons ! )
- la poésie de l'enfant faisant écho dans la générosité de l'adulte
- le burlesque rabelaisien, que ce soit dans l'art de la métaphore comme dans celui du récit rocambolesque
- les descriptions comme autant de poèmes en prose
- le réalisme social basculant dans une poésie onirique vaporeuse...
L'écriture est maîtrisée et Palachak atteint ses sommets, parvenant à tisser des liens subtiles entre des immigrations qu'opposent quelques décennies, entre réalité d'une gamine et figure mythologique, ou encore entre souvenir des neiges de l'enfance et camisole chimique, au gré de chapitres qui s'enchaînent au gré de fondus enchaînés savamment orchestrés.
Palachak laisse de côté l'Est géographique pour nous guider dans un Est historique, celui de Skanderberg, d'une Albanie prise pour déchetterie de l'occident et où survit la vendetta.
Dans la posture de l'enseignant qui sait s'avouer ignorant, l'écrivain donne à sa plume un rôle salvateur, aux antipodes des arrivistes de notre époque oubliant leurs racines dans un discours de haine. Palachak n'oublie ni d'où il vient, ni qui il est, ni où il vit. Ses récits sont d'une actualité percutante. Ils nous sensibilisent à l'autre, qu'il soit l'étranger, le malade, le pauvre paumé ou le paria de la société.
Sa folie à aller plus loin, au fond, c'est peut-être l'élan d'une tolérance qui souhaite tout étreindre, mieux comprendre et ne condamner personne.
On sent en effet comme un cri de justice traverser les récits.
S'il y a de la satire caustique, l'humour et l'art de la formule tourne vite la page de la colère dans un éclat de rire. L'humain est parfois décevant, mais là n'est pas l'important. L'aigreur n'est rien à côté de la tendresse du poète, ce narrateur qui reste un enfant, joueur, idéaliste et parfois perdu aussi - mais toujours honnête et sincère.
Pour résumer en une formule je dirais que dans Balalaïka, rien n'est gratuit dans les mots, mais tout y est cadeau.
Alors bonne lecture à toi l'ami.e
Tu ne seras pas déçu.e


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Une fois de plus, Richard Palachak gagne son pari de transporter son lecteur entre recit et réalité. Où est cette limite ? Ces tranches de vie romancées font écho à de réels problèmes sociétaux. L'auteur écrit avec ses tripes, il en ressort une douce brutalité. On passe par toutes sortes d'émotions, la réflexion, l'injustice, la mélancolie et enfin, les rires. Merci pour ces instants
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