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EAN : 9782205074956
136 pages
Dargaud (02/12/2016)
3.5/5   15 notes
Résumé :
Pour devancer une extradition vers les États-Unis en 1991, Pablo Escobar, encore très puissant, se livre à la justice colombienne. On l'installe dans une prison dorée, La Catedral. El Patron raconte les deux dernières années de son existence, de son entrée à La Catedral, ses interrogatoires, sa mégalomanie jusqu'à son ultime fuite dans la jungle de Medellín. Dix-huit mois de traque : 2 000 hommes à ses trousses – paramilitaires colombiens et CIA, avec l'opération He... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le 19 juin 1991, Pablo Escobar, le bandit le plus recherché du monde et chef du cartel de Medellin, se rend à la justice.
Il est abattu en décembre 1993.
C'est cette période de 2 ans et demi que raconte ce roman graphique de 134 pages.
Escobar se rend de son propre chef dans des conditions qu'il a fixé lui même.
La prison appelée "La Catedral", véritable ensemble immobilier, certes entouré de grillages et de barbelés, où El Patron circule à sa guise, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Tout un chacun est à sa botte car arrosé copieusement, du directeur au personnel de ménage.
La devise est celle des singes de la sagesse : je ne vois rien, je n'entends rien, je ne dis rien et ainsi paix et tranquillité pour Escobar et ses hommes car, il a emmené tous ses disciples dans l'horreur.
L'horreur car c'est de bien de cela qu'il est question dans cet album, l'homme septième fortune au monde à l'époque achète à tour de bras, personnes et biens, tout y passe putains, équipe nationale de football, soldats, armées, politiciens, tous corrompus.
On tue comme d'autres prennent une douche, le leitmotiv : si tu fermes pas ta gueule, je t'abats, et autres joyeusetés promises et effectives.
Ce bonhomme là à une famille, si, c'est vrai, une femme et une mère, des enfants qui l'aiment. Il leur dit qu'il fait dans le commerce et, que non, ce n'est pas vrai ce qui est dit dans les journaux, à la radio, à la télé, que c'est un coup des gringos américains qui veulent sa peau et de se lamenter, el pobre, le pauvre.
Il faudra que les policiers, l'armée, des bandits comme lui, les guerilleros et toutes les agences fédérales américaines, avec la bénédiction du président Clinton, s'unissent pour l'abattre lui et sa bande ainsi qu'une partie de sa famille.
Sa femme et deux de ses enfants se réfugieront à Buenos Aires.

Le dessin est intéressant, de grandes vignettes, jamais plus de 6/7 par page ce qui le rend plus lisible, plus visible, notamment les scènes d'ensemble où la mise en scène est excellente, la proximité comme la distance. le rendu appelle l'oeil avec intérêt, les personnages occupent l'espace tantôt rapprochés, tantôt éloignés, toujours dans le cadre du récit avec un enchaînement parfait. L'ensemble, artistique, si on laisse de côté la malfaisance du personnage, est plutôt plaisant à regarder, à lire, à suivre et j'avoue être entré facilement dans l'histoire.
Bref un sale type immonde, mais un récit bien mis en scène.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Je ne connaissais absolument pas Escobar (sauf de nom, quand même). Alors, je n'en sais pas beaucoup plus sur sa vie, mais plus sur sa fin. M'est dessiné ici un personnage ambigu : grand criminel ultra violent et sorte de héros national. Mais j'ai surtout vu la violence du personnage. le héros apparaît dans certaines scènes de liesse dans la rue. Bref, un salopard.
Les couleurs des illustrations sont toute en finesse, étonnamment. le contraste est déstabilisant, mais agréable finalement. le découpage est assez cinématographique, à mon avis, avec des plans d'ensemble, des gros plans, de la contre-plongée, de la plongée, des vues subjectives... Il y a beaucoup de rythme, et la lecture en est captivante.
Une découverte intéressante.
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Je ne sais pas si c'est en vieillissant, ou du fait d'être père, voire à cause de l'état désastreux du monde aujourd'hui, mais j'ai de plus en plus de mal avec ces évocations de personnalités criminelles célèbres qui auraient tendance à faire passer leur sujet pour le « héros » de l'histoire, un « mec sympathique » et ce malgré les divers exactions qu'il ait commises.

C'est un peu sous ce jour que l'album du duo d'auteurs italiens Escobar El Patron, présente ce baron du crime organisé en Colombie, alors qu'il vient de faire un deal avec les autorités afin de ne pas avoir à faire à la justice américaine. Escobar et ses sbires se retrouvent dans une pseudo prison grand luxe d'où ils continuent à diriger leur empire et s'adonnent à divers loisirs et autres beuveries quand ce n'est pas carrément à de petites sorties.

Mais c'est sans compter sans l'acharnement de leurs nombreux ennemis, services secrets ricains en tête, qui vont bientôt parvenir à faire voler en éclat cette retraite dorée et obliger le mafieux à s'échapper. Bains de sangs et autres règlements de comptes ponctueront la traque qui se conclura par la mort d'Escobar.

Ce que réussit fort bien ce généreux one-shot –assez bavard mais au graphisme semi-réaliste très réussi- c'est de montrer la puissance et l'influence du Roi de la cocaïne, à défaut peut être de le présenter comme le peu fréquentable personnage qu'il était réellement.
Une musique originale pour écouter avec: http://bobd.over-blog.com/2016/12/colombian-pastoral/escobar.el-patron-vs.american-pastoral.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Pablo Escobar est considéré comme le plus grand des dealers de drogue.
Il a réussi sa prospérité en dealant de la drogue et s'est implanté dans la vie politique de son pays.
Dans ce ramon graphique, on vit les derniers instants de la vie de Pablo Escobar.
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Tranche de bio intéressante sur un pourri hors norme. Même 'emprisonné', el patron continue de profiter de sa richesse, de ses amis, de la vie, et même de sa liberté !
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critiques presse (1)
BDGest
06 janvier 2017
Une bande dessinée divertissante, à l’image de la vie de Pablo Escobar.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Un type qui a été poursuivi pendant dix ans par les polices secrètes du monde entier se fait coincer par un décret. C'est le triomphe de l'intelligence.

Gabriel Garcia Marquez (cité par les auteurs).
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A Medellin il y a six mille personnes par an qui se font assassiner et ma femme croit que c'est moi qui les ai toutes tuées, moi qui suis emprisonné et surveillé nuit et jour.
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