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4,3

sur 795 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Déborah entre en terminale. Mais elle ne sera pas cette année avec sa meilleure amie. Elle doit en même temps s'inquiéter des absences fréquentes de son père et de la déprime qui touche sa mère.

Ses notes à l'école sont anormalement basses et Eloïse tombe amoureuse la laissant encore plus seule. Prise dans cette ribambelle de difficultés, la jeune fille tente de garder la tête hors de l'eau.

Elle s'accroche avec Isidore le chien qui ne ressemble à rien, la littérature qui l'aide et sa nouvelle amitié avec Jamel et Victor. Ils vont tous la soutenir face aux grands bouleversements qui l'attendent encore…

L'année de terminale marque souvent la fin de l'adolescence et le début de l'année d'adulte. C'est aussi le moment où les sentiments s'emballent et où l'amitié semble si primordiale.

L'héroïne est courageuse. Gentille et simple elle ressemble un peu à chacun d'entre nous. Elle doit s'adapter très vite au monde qui change autour d'elle.

Le roman est frais et comporte des moments humoristiques et d'autres très émouvants à la manière de l'existence. On s'attache aux personnages et on souhaite une belle vie à Déborah.

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L'année de terminale commence bien mal pour Déborah qui constate que l'appartement où elle vit avec ses parents "incarne la glauquitude suprême" avec une mère qui "erre comme un spectre coincé dans les limbes " et un père qui s'épuise au bureau. Impression qui va s'amplifier au fil du récit, venant confirmer ce que la jeune femme appelle "la loi de la scoumoune".
Mais, bon, elle possède un grand sens de l'humour, de l'autodérision, une meilleure maie, Héloïse et bientôt deux garçons vont entrer dans sa vie.
Des soucis familiaux, des amies qui s'éloignent, des amours non réciproques, Déborah a bien du mal à se concentrer sur ses cours et on peut le comprendre. mais elle possède une belle énergie, des alliés inattendus et un gros chien mangeur de chaussures qui vont l'aider à se tirer d'affaires.. Sans oublier une amie libraire qui lui conseille de lire "les Misérables" car Déborah est une lectrice compulsive, à l'image de l'autrice qui glisse citations et allusions littéraires dans les titres de ses chapitres , mais pas seulement.
Alors oui, on remarque quelques figures imposées, mais on dévore ce roman à belle allure tant l'écriture est pleine de verve et d'humour.  411 terriblement addictives.
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Deborah ne commence pas sa terminale sous les meilleurs auspices. le chien recueilli par sa mère est moche, gros, pue et en plus non seulement elle doit le sortir tous les jours, mais il a mangé toutes ses chaussures ! Pourtant ce n'est rien à côté du reste. En classe, elle est séparée de sa meilleure amie ; sa mère a un comportement compulsif des plus bizarres en découpant des morceaux de magazines et son père, stressé par son boulot, n'est jamais là.

L'année dernière, j'avais adoré Un si petit oiseau, de la même auteure. Ce roman sortant en poche également chez les adultes (comme Les Petites reines de Clémentine Beauvais et Fourmi rouge de Chazerand) (et que je suis plus spécialisée en adulte), l'excuse était donc toute trouvée pour le lire !

Alors même avant d'entrer dans le détail, je trouve que le roman fait quand même très ados. Il vaut mieux le considérer comme un livre ados agréable à lire pour les adultes que comme un poche adulte, le côté lycée est très marqué.

L'histoire commence de toute manière de façon assez classique, mais l'auteure a su éviter de nombreux écueils. Même si les gros événements perturbateurs arrivent un peu tard dans la narration, je ne me suis pas ennuyée. On aurait pu croire que le roman allait vite tourner en triangle amoureux avec deux garçons à fond sur notre héroïne, mais pas du tout. de même le rapport avec la meilleure amie est bien tourné, puisque pour une fois on assiste non pas à une dispute, mais malgré tout à un problème entre elles. Même si c'est tardif, le rapport avec les parents (et surtout avec le père très absent de la première partie) est bien travaillé.

L'humour est également toujours présent, parfois un peu déjanté (comme on peut l'être en terminale) et permet de dédramatiser des situations graves et complexes.

J'ai préféré Un si petit oiseau à ce roman-là, mais j'ai malgré tout passé un très bon moment de lecture, je vous le recommande vivement !
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Je suis ton soleil est un roman jeunesse qui va illuminer votre vie le temps de sa lecture !

Marie Pavlenko a écrit un roman émouvant, touchant, sincère, plein d'humanité. C'est à la fois une histoire simple qui rappelle de nombreux romans du genre mais elle a su apporter sa pierre à l'édifice avec des personnages attachants. Pour Déborah, l'héroïne, cette année de terminale est capitale car il s'agit de l'année du bac, du choix pour l'avenir et ce alors que sa famille semble traverser une crise.

J'ai tout de suite adoré Déborah du fait de sa maturité, de son humour et de sa fraîcheur. C'est une héroïne parfaite pour ce genre littéraire car n'importe quel adolescent ou jeune adulte peut s'identifier à elle, à ses questionnements, ses peurs et ses réflexions intimes. L'auteure réussit véritablement à dépeindre cette période si difficile de l'existence en mélangeant harmonieusement les moments de rire et de larmes.

J'ai aimé la construction de ce roman avec des titres de chapitres extrêmement drôles et originaux, c'est un roman qui ne cherche pas à être grandiloquent mais toujours à être sincère et vrai. J'ai eu l'impression d'être l'amie de cette jeune adolescente et je ne voulais absolument pas la quitter. C'est un roman à mettre entre toutes les mains : un moment de lumière et de joie !

En définitive, Je suis ton soleil saura vous apporter sourire et bonheur pour bien préparer un été ensoleillé !

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Déborah ou comment se souvenir des années lycée...

Je tiens à remercier une nouvelle fois Marie Delphine Roux Jean qui m'a de nouveau permis de recevoir ce petit soleil...
Un petit ruisseau frais et joyeux m'est apparu à la lecture de ces lignes...

J'ai apprécié cette lecture. Elle m'a replongée à l'époque du lycée... du devenir des amours de jeunesse... une belle tranche de vie faite de doutes et d'espoir... On retombe dans des clichés bien connus et qui nous ont tous parlés...

C'est frais c'est doux c'est comme un bonbon... Ça rappelle l'insouciance des années lycée.
C'est l'histoire de Déborah à travers une fresque familiale ou la plupart des ados pourront typiquement se reconnaître.

Bref une lecture plaisante et drôle, où l'auteure réussit à nous communiquer ce que l'adolescence est ou peut être, une période faite de doute de construction aussi... ou les repères amicaux sont primordiaux.

Merci à l'auteure Marie PAVLENKO pour son regard humain et attendrissant sur cette période faite d'incertitude à travers Déborah, Victor et les autres...
Et une attention toute particulière à Isidore qui sait lui aussi prendre soin...

Je conseille à tous cette lecture fraiche et attendrissante.
A bon entendeur,
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Un roman jeunesse que j'ai lu avec un immense plaisir.
Je connaissais Pavlenko quel bonheur de la retrouver.
Ce livre raconte l'histoire d'une adolescente avec les premiers émois amoureux , la séparation des parents , la scolarité.
Un roman sympa car cette adolescente en compagnie de cette ado qui essaye de faire front y arrivera t -elle ?
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Roman léger où on se marre bien. C'est l'histoire de Deborah, qui entre en terminale, et qui se débat contre ses petits et grands tracas.
Le secret du livre c'est que le style, pétillant, décalé, intelligent, original, qui ne se prend pas au sérieux, arrive sans prétention à nous télétransporter en une fraction de ligne dans les émotions de cette jeune fille. C'est tourneboulant et on reste "planté comme une carotte dans son potager". le lecteur "peut espérer surprises et illuminations"
La fin me semble un tantinet réchauffée, le titre un tantinet à côté de la plaque vu le niveau du bouquin et la couverture un tantinet à chier, mais c'est pour rester dans l'objectivité. "Théorème de la scoumoune" puissance 2 parce que ça n'affecte que très peu l'ensemble.


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Ce qui frappe avant toute chose, c'est la couverture, dorée et parsemée de coquillettes (les pâtes, si, si). Et le titre, résolument optimiste. Voilà un feel-good aussi roboratif qu'un bon plat de coquillettes. Un an dans la vie de Déborah, qui vit à Paris et entre en terminal. Déborah et Isidore son chien-clochard qui pue du bec, bave partout et mange ses chaussures (du coup, Déborah fait sa rentrée avec ses bottes grenouilles, la classe). Déborah et Eloïse sa meilleure amie, qui a “un bocal à la place du cerveau” selon la prof de S.V.T (et là on sait qu'on est dans la fiction, aucun prof normalement constitué n'oserait écrire ça sur le bulletin d'un élève). Déborah et ses potes, Jamal qui élève des mygales et Victor dont elle ferait bien son quatre heures (mais il sort déjà avec Adèle...). Déborah qui a surpris son père en train d'embrasser une autre femme. Déborah et sa mère, légèrement perchée, qui passe son temps libre à découper des magazines. Déborah et son théorème de la scoumoune.
J'ai beaucoup aimé ce roman, lu quasiment d'une traite. le sort semble s'acharner contre Déborah (du moins c'est ce qu'elle croit, l'histoire est racontée de son point de vue et Déborah, en bonne adolescente qu'elle est, est un peu autocentrée sur elle-même). Menfin… sa vie est pas toute rose quand même. Elle doit gérer le bac en ligne de mire, la séparation de ses parents, l'I.V.G. de sa copine, son irrésistible attraction pour Victor, les étrons d'Isidore. Mais comment fait-elle ? D'abord, elle est bien aidée par Victor (Hugo) et sa lecture des Misérables. Parce que Déborah connaît ses classiques … et Marie Pavlenko aussi, qui s'est amusée avec les titres de ses chapitres (on retrouve en vrac Molière, Lautréamont, Baudelaire et même … Corynne Charby et sa boule de flipper ! ), mais pas seulement, puisque de nombreuses citations et clin d'oeil sont disséminés à travers le roman (je ne suis d'ailleurs pas sûre de toutes les avoir retrouvées ! ). Ensuite, Déborah possède l'incroyable faculté de nous faire rire même quand tout va mal. le ton est donné dès le début avec l'épisode des spaghettis (encore une histoire de pâtes ! ) où elle se voit interdire par sa mère l'usage de ce mot à cause de sa forme trop phallique ! Cela m'a un peu fait penser au ton adopté par Clémentine Beauvais dans Les petites reines, ou par Emilie Chazerand dans La Fourmi Rouge
Mon premier Marie Pavlenko. J'y reviendrai, j'ai passé un très bon moment.
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Qu'il est doux de lire Je suis ton soleil...
L'automne est là, la lumière se fait plus tamisée, plus rare, et pourtant quand on débute ce roman ado, on se sent étrangement bien, dans un cocon douillet.

Déborah Dantès connaît pourtant bien des déboires personnelles (une mère dépressive, un père absent, une meilleure amie énamourée et peu à l'écoute...) mais la tendresse de l'auteure pour ses personnages est visible et voir Déborah évoluer tout au long de notre lecture est un vrai plaisir... Petit à petit, elle mûrit et accepte sa famille et ses amis tels qu'ils sont. Elle part à la chasse aux non-dits, aux secrets qui rongent, au bonheur tout simplement...

Une très bonne lecture et un roman aussi beau et drôle que Les petites reines qui reste définitivement ma référence en la matière.
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Deborah entre en terminale. Dans sa classe, pas d'Elodie sa meilleure amie, mais Tania une fille méprisante, Jamal qui aime les mygales, et Victor beau mais amoureux d'Adèle. Et puis il y a son père qu'elle a vu embrasser une femme, et sa mère, aux bizarreries inquiétantes, et enfin le chien Isidore dont elle est la seule à s’occuper...
D'accord, point de poésie ni de merveilles stylistiques, mais un roman drôle qui parle aux et comme les ados, qui chante l'amitié et le bonheur dans les petites choses fofolles de l'existence. À lire quand on a un coup de blues, et à faire dévorer dès la 4e.
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