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4,32

sur 759 notes
Après « je suis ton soleil » que j’avais adoré, j'ai retrouvé avec bonheur l'écriture lumineuse et pleine de peps de Marie Pavlenko dans ce roman familial qui traite avec beaucoup de pudeur et d'humour du handicap (et de son acceptation par Abi, suite à un accident de voiture ). Beaucoup de bons sentiments bien sûr mais surtout un excellent moment de lecture !
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Énorme coup de coeur pour ce roman pour ados qui était dans ma liste à lire depuis un moment !
Abigail est une lycéenne, une jeune femme énergique qui se donne à fond en vue de devenir vétérinaire... lorsqu'un accident de la route la prive d'un bras. Amputée de sa confiance, de son avenir évident, de sa féminité (?), malgré la rééducation et l'entourage ultra bienveillant de ses parents et d'une tata aussi exubérante qu'adorable, Abi déprime et s'enferme dans la rancoeur.
Jusqu'à ce que sa route croise, pour la première fois en dix ans, son amoureux de l'école primaire, le bel Aurèle qui étudie les oiseaux.
C'est une magnifique histoire d'amour mais c'est aussi une histoire d'apprivoisement. Aurèle avec Abi, Abi avec son handicap...
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Abigail a 20 ans et veut devenir vétérinaire, elle y travaille plus que tout. Tout le temps plongée dans ses cours, son copain la quitte… Deux mois plus tard, elle a un accident de voiture, perd son bras. Shootée par les médicaments, elle a mal et n'arrive pas à réfléchir. Bien évidemment qu'elle ne peut plus devenir vétérinaire… elle s'enferme, sombre dans la dépression. Heureusement, il y a un espoir : il a les yeux sombres, il s'appelle Aurèle. Lui veut devenir ornithologue et va aider Abi à revivre.

La plume de Marie Pavlenko est lumineuse, à travers ce roman, c'est beaucoup d'émotions, les montagnes russes des rebondissements et des surprises. On rit, on pleure, c'est beau.
Dans la note à la fin du livre, l'auteur explique que sa mère a aussi eu un accident et perdu son bras, cela explique sans doute le fait que ce livre soit si touchant.

On retrouve également des petites scènes de la vie qu'on a tous vécues -je ne sais vraiment expliquer ça- et ça donne en effet incroyable au roman. Elle fait aussi référence à ses autres livres, c'est pas mal !
Bref, moi j'adore, lisez-le !
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On a ici un roman qui se lit très facilement. Je me suis attachée à l'héroïne qui parle de son handicap avec, il me semble, réalisme. Mais c'est le reste qui manque parfois de réalisme : cet Aurèle trop parfait (mais bon avec une petite faille tout de même), cette famille bienveillante (même s'il y a des frictions presque pour la forme), ces belles rencontres dans la vie quotidienne (la coiffeuse, la logeuse). Tout m'a semblé un peu trop parfait, avec des touches d'imperfections comme pour essayer de nous faire croire que tout n''est pas parfait, alors que finalement ça nous démontre le contraire (oui, je tourne un peu en rond).
C'est peut-être un peu trop lisse ? Et les dialogues ne me paraissent pas vraiment crédibles. Mais il faut reconnaître que des dialogues crédibles aujourd'hui seraient limités en vocabulaire.
En bref, un roman feel good pour ados, avec un point de départ dramatique, qui fait passer un bon moment, même si on peut lui reprocher certaines choses.
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Abigail – Abi pour les intimes – a vécu l'une des choses les plus traumatisantes que l'on puisse connaître. Suite à un accident de voiture, elle est amputée de l'un de ses bras. Suite à cela, elle va se renfermer profondément en elle, son bras mutilé lui faisant perdre tout ses repères. La douleur est toujours présente, le regard des gens sur son bras absent est frappant, et de devoir s'habituer à faire les gestes de la vie quotidienne avec un seul bras.
Mais Un si petit oiseau raconte aussi – et surtout – l'histoire d'un renouveau. Comment Abi va réussir à reprendre pied. C'est aussi l'histoire de sa famille, et de comment des livres et des oiseaux peuvent permettre de reprendre goût à la vie.
Je suis Marie Pavlenko depuis ses débuts avec sa trilogie Saskia, et je suis à chaque fois impatiente de lire ses nouveaux romans ! Je dois dire que même si j'apprécie énormément ses romans fantastiques comme Saskia, Marjane ou La Fille-Sortilège, je craque encore plus sur ses romans contemporains. Il y a eu Je suis ton soleil en 2017, il y a maintenant Un si petit oiseau, qui est une nouvelle pépite !
Comme pour Je suis ton soleil, Un si petit oiseau est un condensé d'émotions, de larmes, de rires... Marie Pavlenko décrit ici le thème du handicap, avec beaucoup de sensibilité et de pudeur, et décrit avec finesse toutes les épreuves auxquelles Abi est confrontée – que ce soit la douleur, le poids du regard des proches, le fait que toute sa famille soit impactée, et le fait de devoir tout réapprendre à faire avec un seul bras. Cela donne lieu à des situations souvent bouleversantes, que ce soit pour pleurer avec Abi ou hurler de rage contre les insensibles. Mais – heureusement – c'est aussi l'occasion de rire, de découvrir de nouvelles choses, de ressouder des liens et des amitiés.

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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oh la la la la la la la mais quelle pépite !

Abigaïl a perdu son bras, dans un accident de voiture alors qu'elle était avec sa mère. Depuis son moignon restant rime pour elle avec "rognon", et sa vie se déroule principalement dans sa chambre. Elle ne veut plus sortir, coupe les ponts avec tous ses anciens amis et s'enferme dans sa colère.
Heureusement, dans sa famille, son père ne manque pas d'humour et sa mère, malgré sa culpabilité, ne la lâche jamais.
Un jour, alors que sa mère a réussi à la faire sortir, elle tombe nez à nez avec un ancien camarade d'école, Aurèle, elle est troublée. Elle se met à recevoir des livres de Blaise Cendrars (lui aussi amputé du bras) par la poste. C'est le début d'un long chemin vers la reconquête de son corps et de son estime.

Mais que j'aime Marie Pavlenko, elle manie si bien les mots, avec drôlerie, tendresse et justesse. Ses romans me touchent toujours en plein coeur ! Je suis fan.
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Touchée en plein coeur par « Un Si petit oiseau » de Marie Pavlenko

C'était ma semaine de chance. Je venais de gagner - et de relire ¬- « Tu es mon Soleil » grâce à @Lamareauxmots quand j'ai également eu l'heur de remporter « Un si petit oiseau » via @Babelio. Moult péripéties postales plus tard, je l'ai finalement reçu… après sa sortie en librairie. Qu'à cela ne tienne, je me suis jetée dessus et n'en ai fait qu'une bouchée. Quelle bouchée ! Je me pourlèche encore.

Spaghetti d'or ! comme dirait Débo.
Encore une pépite. Juste. Poignante.

400 pages d'émotion pure qui nous baladent du rire aux larmes, un exercice pour lequel l'autrice excelle. [En parlant d'autrice, mon féminisme exulta à la vue de cette mention sur la couverture. C'était un petit bonbon supplémentaire. D'ailleurs mon seul bémol est ladite couverture que je n'aime pas ce qui n'entame en rien le contenu. Tout va bien donc.]

Sans fausse pudeur, sans jamais tomber dans un voyeurisme qu'elle dénonce par ailleurs avec délicatesse, Marie Pavlenko brosse de calvaire d'Abi, jeune aspirante vétérinaire dont la vie explose en miettes suite à la perte de son bras droit (et le premier qui dit « heureusement, elle était gauchère » se prend une baigne 😊).

La gestion quotidienne et émotionnelle de son corps amputé et du moignon-rognon est tantôt drôle, tendre, tantôt d'une crudité salvatrice. Flanquée de personnages remarquables, Abi trace sa route à une main. Elle apprend à se faire une amie de celle qui lui reste plutôt que de se focaliser sur l'absente, la morte, le fantôme déchiqueté qui la torture et l'oblige à se bourrer de médocs abrutissants. Vous ai-je déjà dit combien j'aime les personnages déjantés de Marie Pavlenko ? [sans doute ici] Accompagnée de sa mère d'un dévouement à toute épreuve, de son père touchant de joie de vivre avec ses blagues pourries et sa planche à découper qui change tout, de sa tante complètement déjantée mais si juste, Abi essaie de ne pas couler, de ne pas se brouiller avec sa soeur.

Et puis il y a Aurèle et la romance… J'adore les histoires d'amour. Je le confesse. J'en sors aussi ensorcelée qu'avec Saskia, Marjane ou Déborah.

Je sais, je suis un peu dithyrambique mais c'est sincère. D'autant que dans la vraie vie, j'ai travaillé deux ans auprès d'une collègue qui a vécu un drame similaire que je n'ai jamais osé aborder avec elle. J'ai commis l'une ou l'autre bourde qui ont pu lui compliquer la tâche et pour lesquelles je m'en veux encore. A travers Abi, j'ai reconnu des situations quotidiennes infernales que j'avais effleurées en tentant de comprendre un peu la vie de cette collègue aux cheveux courts et aux manches longues qui jamais, au grand jamais, ne se plaint.

Je terminerai sur une note très perso : comme je vous le disais, les aléas postaux m'ont conduite à recevoir deux exemplaires. Etant donné que je l'ai lu sur un lit d'hôpital du service pédiatrique (pour veiller mon petiot de 9 mois), je me suis dit que je ferai don de cet exemplaire à la bibliothèque dudit service. Comme l'écrit l'autrice dans le mot qui accompagnait le roman : « un livre peut changer une vie. Abi puise courage et espoir dans les récits de Blaise Cendrars ». J'espère qu'un jour, un enfant, un ado malade, une soeur, une tante, un parent dépassé trouveront dans « Un si petit oiseau » « son semblable, son frère ».


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Abi a perdu son bras dans un accident de voiture. Elle s'enferme chez elle, coupe les ponts avec ses amis, et pense que sa vie est finie.

C'est sans compter sur le dévouement de sa mère, l'énergie débordante de sa tante, l'humour de son père et les crises d'adolescente de sa soeur.

Difficile dans ce tourbillon d'amour de ne pas garder un mince espoir en une existence meilleure. Mais l'absence d'avenir l'empêche de se projeter.

L'arrivée de Yoru, une petite touffe de poil puis la rencontre avec Aurèle vont bouleverser son quotidien et sa vision de ce nouveau monde où bien sûr tout est différent mais dans laquelle beaucoup de choses restent possibles...

Un livre émotion car l'autrice a su avec justesse et délicatesse retranscrire les sentiments complexes de l'héroïne qui a perdu ses repères, une partie de son autonomie et sa joie de vivre.

J'ai particulièrement apprécié la place laissée à la nature, aux animaux et tout particulièrement aux oiseaux dans le récit. Ils vont aider Abi à se réconcilier avec elle-même.

Abi n'arrive plus à se considérer comme une jeune fille vivante. Son bras disparu et le moignon restant est un boulet qui l'empêche, par la douleur qu'il induit et par le handicap qu'il génère, à habiter sa vie.

Le regard des autres est particulièrement pesant et l'amène à se recroqueviller sur elle-même. Sa chance est d'être entourée et de percevoir chez Aurèle des sentiments autres que la pitié. La nature viendra compléter ces atouts.

Une belle leçon de vie illuminée par les propos de Marie Pavlenko en fin d'ouvrage.

A lire et à offrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Abi à la vie devant elle ! Elle a un groupe d'amis, un amoureux, des études pour devenir vétérinaire, jusqu'au moment où tout bascule. En une secousse, Abi perd son bras, et avec lui ses projets, son avenir… Jusqu'au moment où elle ressort la tête de l'eau et se rend compte qu'il lui reste un long chemin à parcourir avant d'être autonome et de s'adapter à cette vie, mais qu'elle est en vie et qu'elle peut ressentir autre chose que de la souffrance et de la peine.

Nous sommes confrontés à ces états d'âme, à sa souffrance, à son mal-être, et comme un oiseau sortant de son nid, elle reprend vie, grâce à Aurèle, un de ses anciens amis de primaire. Petit à petit, il lui fait reprendre confiance en elle, en la vie.

Ce livre est un bel hommage à la vie sous toutes ses formes, c'est un peu d'espoir pour quand on se voit au fond du gouffre, c'est du courage aussi. Abi m'a énormément émue, son histoire également, j'avais envie de la prendre dans mes bras, et j'ai été heureuse de l'accompagner le temps, trop court, que cela à duré.
Lien : https://aurenardlitteraire.w..
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D'accord, ce livre a le mérite d'aborder un thème sensible, le handicap, en le dédramatisant et en montrant que la vie ne s'arrête pas quand on perd son bras. D'accord, l'auteure s'est inspirée d'un évènement survenu à l'un de ses très proches parents pour écrire ce livre. D'accord, il a quelque part servi d'exutoire.
Mais le style d'écriture, je n'ai pas accroché. Trop simple, trop familier, trop de "putain" dans les dialogues, trop survolé. J'en attendais certainement un peu trop de ce livre, ayant entendu tant de critiques élogieuses à son sujet.
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