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sur 758 notes
Après un terrible accident de voiture, Abi perd une partie d'elle-même : son bras. À son retour de l'hôpital, Abi n'est plus la même. Elle ne voit plus personne, refuse de sortir et abandonne son rêve de devenir vétérinaire. Elle doit réapprendre à vivre et s'habituer à son moignon "qui rime avec rognon". Mais comment faire lorsque chaque personne qui croise sa route la dévisage ?
Heureusement, elle peut compter sur l'amour de sa famille et d'un certain Aurèle.

J'avais eu un énorme coup de coeur pour "Je suis ton soleil" de la même autrice. J'attendais donc beaucoup de ce roman, peut être trop d'ailleurs...Quel plaisir de retrouver la si jolie plume de Marie Pavlenko. Elle arrive à retranscrire les sentiments d'Abigail à la perfection. C'est fluide, c'est beau, c'est poétique. L'histoire d'Abi est vraiment très touchante. On se rend compte avec elle que les gestes du quotidien les plus futiles deviennent une véritable épreuve. Malheureusement, on ne se rend compte de l'importance d'une chose que lorsqu'on la perd.Toutefois, même si j'ai apprécié ma lecture, je ne peux pas dire que ça a été un coup de coeur. J'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose et j'aurais aimé m'attacher davantage aux personnages. Ça reste tout de même un très joli roman que je vous conseille de lire car il nous fait prendre conscience de beaucoup de choses.
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Je me suis pris une véritable claque, en lisant "Un si petit oiseau", qui était mon deuxième livre de Marie Pavlenko.

Honnêtement, j'ai adoré. Je me suis lancée tête baissée dedans, sans m'intéresser à la quatrième de couverture, juste attirée par ce titre si frivole, qui annonçait tant de belles choses.

Et il ne m'a pas trompée. Abi est une protagoniste extrêmement attachante, et que l'on suit dans sa reconstruction, dans son acceptation de son handicap. On chemine à ses côtés, et j'avais comme l'impression d'être une amie, à qui elle faisait par de ses doutes, ses peurs, ses joies.

Et comment vous dire que j'ai plus qu'apprécié Aurèle. Au début, d'accord, je l'ai trouvé perché. Mais après, je me suis rendue compte à quel point c'était un personnage unique, drôle et totalement décalé. Franchement, j'aimerais également faire ce genre de rencontre, aux bonnes références littéraires et passionné par la faune.

Au final, je me suis délectée de chaque petit mot, comme si c'était un cadeau offert par l'auteur. Je me suis rendue compte de la chance que j'avais, de pouvoir lire avec mes deux mains, et d'écrire maintenant sur mon ordinateur portable cette critique. Marie Pavlenko nous fait réaliser, sans nous culpabiliser, à quel point un bras en moins handicape une vie.

Je vais continuer à lire des romans d'elle, car je ne suis jamais déçue. Jamais.

Ps : la petite référence à Je suis ton soleil avec Isidore est génial ;)
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A la suite d'un accident, Abigail a perdu un bras. Après son séjour à l'hôpital elle intègre la maison dans laquelle toute la famille a déménagé. Son monde s'est écroulé et sa famille est évidemment affectée. Rejetant ce qui lui arrive, la situation d'Abigail oblige chacun·e doit trouver les bons gestes et les bons mots... A l'occasion des retrouvailles avec un amoureux de l'école primaire, la jeune femme va peu à peu accepter son handicap et trouver des moyens d'y faire face, de ruser, de le dépasser pour pouvoir vivre pleinement.
Ce roman est un récit de courage face à un accident de la vie, de la patience qu'il faut pour soi et les autres pour décider de continuer à vivre malgré tout... Et que la vie ne s'arrête pas à ce qui existait avant l'accident mais que tout reste à venir... L'idée de la littérature comme réconfort, remède, solidarité entre auteur-autrice et lecteur-lectrice est très belle !
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau
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J'ai emprunté ce livre par hasard à la bibliothèque et c'est une belle découverte.
Roman ado/adulte avec beaucoup de sensibilité.
Comment se relever lorsqu'on est victime d'un accident de voiture et qu'on récupère un corps mutilé ?
Avec une pointe d'humour, Marie Pavlenko a su trouver les mots justes pour parler du handicap, sans tomber dans le pathos !
Une lecture touchante, bienveillante, magnifique.
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Un roman touchant sur la reconstruction de soi.
Parce qu'elle ne veut susciter ni le dégoût ni la pitié des gens avec son moignon "qui rime avec rognon", Aby la "manchote" se terre chez elle depuis des mois que l'accident a eu lieu. Malgré la présence et les attentions de sa mère dévouée, Elsa, qui a aménagé ses heures de travail pour lui consacrer un maximum de temps, son père Martin le boute-en-train dont "la joie de vivre est une force terrible" (même si une fois seul "il a envie de chialer") et sa tante Coline qui est "un sacré numéro", modèle de femme forte et indépendante, la vie d'Aby est devenue un "cauchemar". La douleur l'obligeant à ingurgiter des médicaments "qui lui endorment le cerveau", la honte de s'exhiber avec ou sans prothèse ("sa féminité écorchée est une monstruosité"), la colère envers cette femme qui téléphonait au volant et lui a arraché le bras en deux malheureuses secondes, les études de véto abandonnées, la peur de l'avenir ("De quoi j'ai envie? Tout était si clair avant"): tout se bouscule en elle.

Pour sa soeur Millie, la situation n'est pas simple non plus, même si elle n'est pas comparable: "Tout tourne autour de toi, tu me pourris la vie". Ses parents oscillent aussi entre compassion et bousculade afin que leur aînée se ressaisisse: "J'ai confiance en Abi. En sa capacité à se battre, à renaître". Mais c'est grâce à la patience et la tendresse d'Aurèle que, petit à petit, Aby gagnera en confiance et sortira de son antre.

Avec Aurèle, Aby découvre l'écrivain Blaise Cendrars, amputé pendant la Grande Guerre, traumatisme qu'il raconte dans son autobiographie La main coupée. En se plongeant dans l'histoire des "gueules cassées", la jeune femme réalise que "d'autres aussi, en chient ou en ont chié" ("ça fait du bien de savoir que je ne suis pas seule"). Aurèle lui fait également partager sa passion pour l'ornithologie, l'emmène dans des parcs, à la montagne, pour observer les oiseaux, un retour à la nature qui fait du bien à Aby, l'apaise.

On la suit ainsi au fil des pages mêlant narration, extraits de journal intime et (douloureux) souvenirs. Aby est extrêmement attachante, on souffre avec elle, on espère avec elle, immergé dans son ressenti, son combat quotidien contre le découragement et le désespoir, partageant ses infimes progrès. J'ai adoré le passage où mère et fille hurlent sur le conducteur qui klaxonne stupidement, et aussi celui où Aby se demande "ce qu'ils en avaient fait, de mon bras". J'ai guetté et savouré chaque moment en compagnie d'Aurèle. Jusqu'à ce que, enfin, Aby recommence "à remplir sa vie, la vivre", grappillant toujours plus d'autonomie et d'assurance, entourée de l'amour des siens. Jusqu'à ce, enfin, elle trouve le courage de reprendre le contrôle de sa vie.
Lien : https://www.takalirsa.fr/un-..
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Comment recommencer à vivre après une amputation ?

Abi, 20 ans, est amputée de son bras droit suite à un accident de voiture. « Un si petit oiseau » est une histoire de résilience. Perdre un membre, c'est perdre un peu de soi, il faut l'accepter, faire son deuil.
J'ai été très touchée par ce roman. Les émotions sont bien retranscrites, nous avons le ressenti d'Abi mais également de ses proches : la culpabilité de sa mère qui cesse presque de vivre pour s'occuper de sa fille, la colère de sa soeur mais aussi un père qui cache son chagrin dans l'humour.

L'auteure a écrit cette histoire en s'inspirant de l'accident de sa mère qui a eu lieu en 2015. Ce roman d'un premier abord morose est par la suite une bouffée d'air frais. Il fait un bien fou ! J'ai eu la sensation d'être enfermée avec Abi, puis ensuite de respirer et de revivre avec elle. Réapprendre à vivre suite à un traumatisme est un sujet que j'ai aimé découvrir sous forme de roman jeunesse.
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Abi avait tout. Tout pour réussir. Intelligente, jolie, drôle, une jeunesse dorée à Paris. Et un jour de mai un tragique accident gomme ce brillant avenir.
Elle est amputée du bras. Sa vie bascule. Elle doit tout réapprendre et surtout dompter la douleur physique et psychologique, pour vivre à nouveau.
Sa route va alors croiser celle d'Aurèle. Cette rencontre va la sauver. Elle découvre les romans de Blaise Cendras, et enfin les mots adoucissent sa vie, en trouvant une résonnance dans sa propre douleur.

C'est tout simplement une histoire bouleversante. On passe du rire aux larmes. Sans tomber dans le pathos pour autant. La question du handicap n'est pas fréquemment évoquée en littérature jeunesse et elle est abordée ici avec justesse, me semble-t-il.
Marie Pavlenko y parle aussi beaucoup de la famille (on comprend mieux pourquoi à la tout fin du roman) et des liens salvateurs qui en unissent les membres de cette famille, et aussi de l'adolescence. de la colère, de la rage, des passions qui la traversent.
Il est aussi question de l'héritage que nous laissent nos grands-parents, et de la force qu'ils nous transmettent.

Alors on peut penser que "ce si petit oiseau" déborde de bon sentiments, ce serait un peu mesquin et réducteur. Évidemment Abi a tout pour s'en sortir, et le récit aurait pris une autre tournure dans un cadre moins idyllique, mais alors ça aurait été une autre histoire. Différente, mais probablement ni moins ni plus douloureuse. Juste tout aussi injuste et cruelle pour une autre Abi.
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Je viens de refermer ce bouquin qui m'a complètement fait passer par toutes les émotions.
Je me suis infiltrée dans la peau d Abi, dans sa douleur, dans ses nostalgies, puis dans ses premières fois reconquises...
Comme dans "je suis ton soleil", l autrice trouve les mots justes, l équilibre entre vraies introspections et humour balourd, les situations simples et bouleversantes.
Voici donc un coup de coeur comme un coup de poing, comme un coup de soleil, mais aussi comme un coup de main!
(Rooo vla que je fais des blagues pourries moi aussi...)
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On rentre dans le quotidien d'Abi, qui a du mal à apprivoiser son corps depuis l'accident. Elle ne trouve plus aucun sens à sa vie et toute sa famille est emmenée dans cette tristesse pesante.

Et puis, grâce à une rencontre, et aux animaux, l'espoir revient doucement, la vie aussi.

Un beau livre sur le courage et l'espoir!

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Un sujet grave, très bien traité par l'auteure. On voit bien qu'elle maîtrise son sujet (elle explique à la fin le pourquoi). Des personnages tous attachants, mention spéciale pour la super tata, j'ai adoré son état d'esprit !! Après avoir lu son premier livre "Je suis ton soleil" je me suis laissée convaincre pour lire celui-ci et j'ai bien fais.
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