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4,32

sur 758 notes
Je suis encore sous le coup de l'émotion de cette sublime lecture ! Quel roman magnifique qui aborde un sujet difficile, le handicap, mais avec tant de pudeur mais aussi de l'humour, de la tendresse et de l'espoir même quand on pense que tout est perdu. J'ai adoré l'écriture de Marie Pavlenko ! Une petite merveille !!
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Reçu dans le cadre d'un partenariat avec Babelio, Un si petit oiseau fait partie des romans que je n'aurais jamais lus de moi-même. Marie Pavlenko y conte l'histoire d'Abi, jeune femme d'une vingtaine d'années qui doit réapprendre à vivre après avoir perdu son bras dans un accident de voiture. La « quête de résilience » vantée par l'éditeur m'avait fait espérer une histoire difficile, sur la destruction puis la reconstruction de soi, l'exploration de ses limites, un récit qui m'apporterait un autre point de vue sur le monde. le résultat est malheureusement très en-deçà de mes attentes : romance prévisible, blagues forcées, personnages stéréotypés, enchaînement de clichés, même l'écriture m'a paru mauvaise.

À travers Abi, Marie Pavlenko choisit d'explorer la voie de la résilience par l'amour. La jeune fille est donc choyée par l'ensemble de sa famille, jusqu'au chat qui ronronne sur commande. Son âme guérit de la manière la plus naturelle du monde, sans aucune surprise : j'ai su comment finirait Un si petit oiseau dès le premier chapitre. Les protagonistes qui l'entourent rivalisent de platitude et de lourdeur, eux aussi prévisibles dans les moindres remous de leur psyché (mention spéciale pour la tante nymphomane qui trouve normal de partager ses frasques sexuelles avec une nièce d'au moins vingt ans sa cadette).

Vous l'aurez compris, je n'ai pas trouvé grand chose de positif dans ce roman. Si l'initiative de Marie Pavlenko est louable, elle n'a pour moi pas su exploiter son idée de manière originale. Un vocabulaire pauvre et familier, des phrases monocordes de type sujet-verbe-complément dépassant rarement les dix mots, le rythme même du roman m'a dérangée. Un si petit oiseau se résume en effet à un ensemble de scènes sans transitions, dialogues entrecoupés de descriptions. L'analyse est réduite au constat, Abi est quasi incapable de se détacher de sa réalité pour réfléchir au monde qui l'entoure et relativiser. Aucun personnage ne songe à lui rappeler qu'ailleurs, il y a pire. Ailleurs, ce pourrait être par exemple dans L'enfant multiple, d'Andrée Chedid, où un petit garçon d'une dizaine d'années perd non seulement son bras, mais également ses parents, sa maison et son pays…

Un si petit oiseau m'a tellement déplu que je ne pense pas lire un autre roman cet auteur. L'appel final à la protection de l'environnement m'a paru particulièrement déplacé, dans un livre de 400 pages qui aurait pu en faire 100 s'il ne sautait pas deux pages toutes les cinq pages, et trois lignes tous les deux paragraphes…

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Le nouveau roman de Marie Pavlenko s'ouvre sur l'accident de voiture d'Abigael et de sa mère. L'adolescente y perdra un bras et une main. Elle vit désormais avec une prothèse – qu'elle ne met pas toujours – et un avenir incertain, obscur. « Elle flotte dans un présent trop grand pour elle. »
Abi cherche en vain la personne qui ne perdra pas son sourire en voyant sa prothèse ou sa manche vide, en comprenant sa réalité. Sa famille déménage, change de quartier. Histoire de ne pas avoir à affronter les regards, les questions… Abi coupe les ponts avec ses amis, ses amours. Il n'y a que sa tante Coline – et son franc parler – qu'elle laisse l'appeler sa « croquette manchote ». Jour après jour, l'adolescente tente d'accepter cette nouvelle réalité, d'apprivoiser sa douleur et sa perte.
« C'est comme si avant, à l'intérieur, j'avais une grande forêt, pleine d'oiseaux et de promesses. Elle a disparu, Coline, tu comprends? C'est comme ça. À la place, il y a des herbes jaunes, des mares sans eau, du silence et de la terre craquelée. »
Et puis un matin, Abi reçoit un colis. Un livre : La Main coupée, de Blaise Cendrars. Aucune mention d'expéditeur, elle ne sait pas qui lui envoie ce livre si bien choisi. Dans le même temps, Coline lui offre Yoru, un chaton de trois mois. Et elle retrouve Aurèle, son amoureux de l'école primaire… ensemble ils vont rire, observer la nature et les oiseaux…
Une lecture dévorée avec délectation et un beau roman sur le handicap écrit sans le moindre pathos mais avec une bonne dose d'humour. Marie Pavlenko a un talent fou pour mêler humour et émotion. J'ai ri. J'ai pleuré. Les mots de la romancière m'ont fait chavirer, et même décoller.
Un si petit oiseau est une belle pépite, au même titre que Je suis ton soleil. On y retrouve le même attachement pour des personnages sincères et vrais ; le même humour subtilement ravageur. Et la présence précieuse de la littérature, toujours – comme un baume souverain. Abi ne se laisse pas abattre, elle s'accroche à la vie et à l'espoir ; c'est une belle personne qui va puiser sa force dans la nature et la littérature. ❤
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Un si petit oiseau fait partie de ces livres qu'on dévore frénétiquement en se demandant pourquoi diable il est resté aussi longtemps dans sa PAL - la couverture verte ? l'absence de résumé en 4e ? le titre qui ne dit rien du livre ?
Pourtant, dès les premiers mots, on est accrochée par la poésie de l'écriture, cette simplicité délicate et précise qui est la marque des très bons romans pour ados/jeunes adultes. Puis deux pages plus loin, c'est le crash.

Abigail (surnommée Abi) est victime d'un accident de la route et perd son bras droit. Heureusement elle est gauchère, mais en réalité, la vie avec un bras en moins, est-ce toujours la vie ? Les douleurs fantômes sont permanentes, la pitié et l'horreur dans le regard des autres sont insupportables, tout devient compliqué, lent, difficile, une souffrance.
Abi doit déménager, renoncer à ses longs cheveux qu'elle adorait, est incapable de se beurrer une tartine et subit la furie de sa petite soeur qui lui en veut pour la reconfiguration générale de leurs existences.
Quand un jour, par hasard, elle croise Aurèle : son ancien amoureux de primaire, qui ne l'a pas oubliée. Aurèle est ornithologue, un peu brisé juste comme il faut, plein d'attention et d'humour, mais aussi de réserve. Et il sait invoquer Blaise Cendrars, le poète qui avait perdu une main à la guerre.

Le reste est un peu cousu de fil blanc, mais tellement délectable ! C'est une romance comme on les aime, douce et poignante à la fois, avec une bonne dose d'humour et de nombreux oiseaux aux noms chantants qui peuplent ses pages, du parc des Beaumonts à Montreuil aux montagnes alpines où plane le majestueux gypaète.
J'ai adoré cette histoire jusque dans ses moindres détails (il faut mentionner la folle tante Coline et le chat Yoru noir comme la nuit), elle est de celles qui me donnent envie d'écrire encore et encore. Je pense que j'irai voir ce que Marie Pavlenko a écrit d'autre.
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J'ai adoré ce bouquin. Je l'ai pris par hasard à la biblio et j'ai fini par le lire d'une traite en un après-midi. le thème de l'histoire est très original : on suit la vie d'une jeune femme ayant perdu un bras dans un accident et qui doit se reconstruire suite à ce traumatisme. le sujet est très bien traité, sans tomber dans les clichés et l'apitoiement sur le personnage principal, et les personnages ont des émotions/actions/réactions très réalistes. Je dois juste pointer du doigt la romance ultra prévisible (on sait qu'ils finiront ensemble dès le premier chapitre) mais elle est tellement mignonne et pas clichée qu'on pardonne tout. Un autre détail, le personnage principal et sa soeur sont bien françaises mais ont un prénom à consonance anglo-saxonne. Bref, rien de bien méchant. Et en plus d'un sujet peu commun, le déroulement de l'histoire est très fluide et réaliste, on s'attache très vite aux personnages et on ne veut plus les lâcher.
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J'ai adoré le livre “Un si petit oiseau” que j'ai trouvé très touchant. Il montre que malgré une amputation d'un membre, on peut surmonter sa colère ou sa honte, et accepter la perte d'une partie de soi. Les personnages de ce livre sont très attachants. Tous essaient d'aider Abigail, cette jeune fille amputée d'un membre. de plus, les émotions ressenties par les personnages sont bien décrites. Par exemple, on comprend facilement la colère de Millie, la jeune soeur d'Abigail, attristée du fait que l'attention de ses parents va essentiellement vers sa soeur. Ce livre décrit principalement la vie de cette famille qu'on apprend à mieux connaître au fil des pages.
Camille.(5 étoiles)
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Cela faisait longtemps que j'entendais parler de ce livre, mais ayant été refroidie par une de mes lectures précédentes de l'autrice, j'ai mis du temps avant de le lire.

Quelle erreur, je découvre tardivement à quel point Marie Pavlenko est forte pour parler des situations difficiles. C'est un livre touchant avec une protagoniste que j'ai beaucoup aimée. J'avoue que les larmes ont humidifiés mes yeux au long de ma lecture.

Un roman juste, sans voyeurisme, sur une situation difficile.
Lien : https://www.aucoindelatre.ch..
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Un si petit oiseau fut pour moi une excellente lecture ! L'écriture de l'auteure, si poétique et si juste, m'a happée dès les premières lignes. L'histoire, profondément touchante, ne m'a pas laissée de marbre. Marie Pavlenko signe ici un roman immersif, captivant et bouleversant.
J'ai beaucoup aimé les personnages de ce roman, qu'ils soient principaux ou secondaires. Abi, victime d'un accident de la route qui lui a volé son bras, est une jeune fille brisée par les événements. Elle ne croit plus en elle, elle ne croit plus en un avenir pour elle. Sa rencontre avec Aurèle, un ancien camarade de classe, bouleverse son quotidien, ses convictions nouvelles. Cette rencontre lui permet de se reconstruire petit à petit et de porter un nouveau regard sur sa condition. Aurèle est un personnage profondément bienveillant et c'est surtout cet aspect de sa personnalité qui m'a complètement fait accrocher à ce personnage. En faisant découvrir à Abi les romans de Blaise Cendrars et en partageant avec elle sa passion pour les oiseaux, il réinsuffle à la jeune fille une étincelle de vie, un souffle d'espoir. Il lui permet de se trouver, de se retrouver. Leur histoire est une belle leçon de vie.
En plus de proposer une histoire originale, pleine de beauté et de justesse, Marie Pavlenko a également réussi à me donner envie de m'intéresser à de nouvelles disciplines, à attendre mes horizons. J'ai beaucoup aimé le fait que la nature ait une importance particulière et la passion d'Aurèle pour les oiseaux m'a vraiment donnée envie d'en savoir plus sur l'éthologie. D'ailleurs, ma lecture en cours est également dans la même veine en ce qui concerne cette thématique scientifique. Je pense que si vous avez aimez Un si petit oiseau et son intérêt pour l'étude des oiseaux, le Printemps des oiseaux rares vous séduira également.
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C'est tout d'abord une jolie couverture verte qui invite à la lecture, quelques commentaires élogieux de-ci delà et au final une très jolie histoire, bien écrite et addictive.
Abi se retrouve amputée de l'avant bras suite à un accident de la route. Difficile d'accepter cette nouvelle vie, à 19 ans cela s'apparente à la fin du monde, sa mère, sa tante Coline, toute la famille est aux petits soins, Abi s'éloigne de sa soeur, de sa bande de copains, elle abandonne ses études de vétérinaires. Une fois la colère évacuée, elle doit donner un nouveau sens à sa vie, sa famille l'accompagne comme elle peut, mais c'est finalement une rencontre fortuite qui va bouleverser sa vie.
Après...il faut le lire!! C'est une petite chronique familiale aux personnages attachants et c'est une peine de les quitter une fois la lecture terminée.
C'est drôle parfois, émouvant souvent et la petite musique du clap de fin un régal.
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Une jeune femme, à peine sortie de l'adolescence, pleine de grands projets, des études, un métier, ...
Quand arrive le simple accident de roulage aux conséquences dramatiques. On doit amputer son bras.
Sa vie s'arrête, soins intensifs, rééducation, nouvelle vie avec son moignon ... changement de plans ... le début d'une renaissance ?
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