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EAN : 9782709639620
188 pages
J.-C. Lattès (12/09/2012)
4/5   4 notes
Résumé :
Depuis des années, Sophie Pedder observe la France pour The Economist ; le journal le plus objectif et intransigeant au monde dans le domaine économique. La France est loin d en avoir fini avec la réalité. Avant et pendant la campagne, tout a été dit par les principaux candidats pour protéger le modèle français : système de santé remarquable, longs week-ends, retraite de bonne heure, services publics bon marché... avec, comme seule contrepartie jusqu à présent, deux... >Voir plus
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critiques presse (2)
Liberation
26 novembre 2012
Le regard extérieur que pose la journaliste britannique sur la France est passionnant, car il montre, chiffres et exemples à l’appui, l’extravagante prodigalité de l’Etat.
Lire la critique sur le site : Liberation
LesEchos
16 octobre 2012
Le propos de Sophie Pedder n'a rien de profondément original, mais le ton et les arguments employés par cette journaliste portent.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Quel bonheur d’être un enfant français ! À la crèche, ils sont pris en charge dès l’âge de deux mois par des personnes qualifiées. Le service est souvent ouvert tôt le matin et jusqu’au soir, permettant aux parents de travailler à plein temps en toute tranquillité. En Allemagne, en dépit d’un plan d’urgence de développement des places de crèches avec, comme horizon, 2013, la très grande majorité des parents doivent se débrouiller pour faire garder leurs petits.
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Dans les années à venir, l’État providence ne sera plus comme avant. Ce n’est pas une question morale. Car dans un monde idéal, on sauvegarderait pour demain les privilèges d’hier. Ce n’est pas non plus une question d’équité. Car le plus injuste serait de ne toucher à rien, en laissant les dettes aux enfants et en conservant un marché du travail qui favorise le chômage et les emplois précaires. Mais, pour ceux qui aiment la France et qui souhaitent qu’elle préserve le meilleur d’elle-même tout en modernisant son modèle social, il n’y a pas le choix. C’est une question pragmatique, qui ne devrait pas trahir l’esprit de solidarité, comme le démontre l’expérience d’autres pays, notamment la Suède et l’Allemagne, qui ont su moderniser leur protection sociale sans abandonner le principe de solidarité.
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Le recours à l’endettement est un piège. Car la France dépense de plus en plus, ne serait-ce que pour payer les intérêts de la dette. Pas pour rembourser ou diminuer la dette elle-même. À raison de plus de 50 milliards d’euros par an, la charge de la dette représente le premier poste du budget, devant celui de l’enseignement scolaire. C’est l’équivalent de l’ensemble des recettes de l’impôt sur le revenu. Autrement dit, l’impôt sur le revenu collecté chaque année par le gouvernement ne sert pas à moderniser les hôpitaux ou à équiper les écoles avec du matériel high-tech ; il ne sert qu’à payer les intérêts des emprunts d’hier. Et si jamais le taux de ces emprunts vient à augmenter, ce niveau d’intérêts va s’envoler.
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L’économie mondiale ne va pas attendre que les Français décident d’agir pour préserver leur modèle en l’adaptant et en le rendant plus compétitif. D’après les prévisions de Jim O’Neill, l’économiste qui a inventé le terme BRIC (acronyme pour les pays émergents que sont le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine), ces quatre pays vont créer à eux seuls en 2012 une croissance presque équivalente à la taille de l’économie italienne tout entière8 ! À partir de 2020, la France pourrait se retrouver en neuvième place du palmarès des plus grandes économies mondiales, derrière la Russie, l’Inde et le Brésil, d’après une autre estimation. Une chute brutale par rapport à son actuel cinquième rang.
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Chaque année, les dépenses de protection sociale représentent de loin le poste le plus important du budget du gouvernement français : près de quatre fois plus que l’éducation, et plus de dix fois plus que la défense. Ce qui n’est pas exceptionnel en soi, car la protection sociale, qui couvre les retraites, le chômage, les prestations familiales, la santé et les allocations sociales contre la pauvreté, consomme aussi la plus grande partie des budgets dans la plupart des pays de l’O.C.D.E.
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