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3,71

sur 191 notes
Une drôle d'aventure aux urgences, racontée 20 ans plus tard par l'urgentiste lui-même.

Comme chaque nuit, l'urgentiste est débordé par la pléthore de malades qui attendent qu'on leur vienne en aide. Il laisse même un peu pour compte un vieux monsieur, qui attend sagement. Jusqu'au moment où il s'effondre.
Commence alors une course effrénée au diagnostic au cours de laquelle les grands pontes de l'hôpital ne seront pas épargnés.

C'est court, drôle et savoureux : le rythme est enlevé, les situations jubilatoires.
Un très bon moment de lecture
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Pennac fait du Pennac: on ne s'ennuie pas mais on n'a pas d'explication pour autant sur ces pathologies que ce mystérieux patient enchaîne. C'est court et vite lu. Ç'aurait pu être pire !
Je n'ai pas compris quel était le but de ce livre: dénoncer les mandarins qui tiennent plus à leur carte de visite qu'à leurs patients?
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Quand on rentre aux urgences à l'hôpital on devient vite un patient ou une patiente. Celui que Daniel Pennac met en scène dans son texte "Ancien malade des hôpitaux de Paris : Monologue gesticulatoire" est un homme sans identité précise car il ne dit que "Je ne me sens pas bien".

Gérard Galvan est de garde ce dimanche-là, faisant fonction d'interne et assurant les remplacements. La seule chose qui le fait rêver est sa future carte de visite avec le titre de Professeur alors il faut assurer face à ce patient dont le diagnostic change aussi vite que l'heure tourne sur la pendule. Il manifeste des signes de pathologies successives aussi variées que l'occlusion intestinale, le choc palustre, les éruptions cutanées, un globe vésical, l'angine de poitrine... rien que ça.
Alors quand Gérard se réveille après un petit somme réparateur et qu'il s'aperçoit que celui qui était à l'article de la mort n'est plus dans sa chambre, c'est un peu la panique.

Bref, le titre est aussi long que le texte est court et mérite la précision de monologue gesticulatoire. On peut s'attendre à tout avec Daniel Pennac qui a dû occuper son temps d'attente à l'hôpital en écrivant pour tenter de rendre la situation drôle. C'est une bonne intention mais c'est moyennement réussi même si le sujet vaut bien quelques sourires.


Challenge Riquiqui 2023
Challenge ABC 2023-2024
Challenge Gourmand 2023-2024
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Cette nouvelle de Daniel Pennac baptisée "monologue gesticulatoire" est offert en préface de son roman "6ème continent". Folio a édité en janvier 2015 cette nouvelle qui est adapté au théâtre par Benjamin Guillard. Avec pour seul acteur , Olivier Saladin.

Cette nouvelle est un monologue, une confidence d'un homme qui lors d'une nuit de garde à l'hôpital , se retrouve confronté à un cas médical hors norme.

Daniel Pennac, nous fait parcourir l'hôpital, ses services avec un humour légèrement sarcastique. Confronte l'égo du médecin avec la fragilité du patient.

Une situation rocambolesque digne d'un Feydeau ! j'ai passé un agréablement moment.
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Court roman (moins de 100 pages), racontant l'histoire abracadabrantesque d'un patient consultant aux urgences un soir, parce qu'il "ne se sent pas très bien ", et qui va laisser un souvenir impérissable à tous les grands pontes de garde de cet hôpital parisien, ces grands chefs tous diplômés, à la carte de visite impeccable et sans faute de goût ( ah l'apparence, ça compte !).
Ah ils sont beaux tous ces médecins spécialistes, grands noms de leur discipline, incapables de mettre un diagnostic sur les symptômes présentés par ce patient. Petite satyre de la médecine d'urgence et de spécialité, de ces médecins qui se croient au dessus de tout mais peuvent aussi des fois être dépassés.
Lecture amusante qui rappelle que tout homme est faillible. Même les plus grands des grands. C'est drôle, ça pique, mais le format est le bon, car plus long, on aurait commencé à s'ennuyer ( "MAIS QU'EST CE QU'IL A A LA FIN ?????").
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Très court roman sur une soirée aux urgences, il me laisse un goût mitigé. Malgré une idée de départ intéressante l'action se traîne, on passe par toutes les spécialités médicales et la conclusion m'a beaucoup déçue. J'ai esquissé quelques sourires mais cet ouvrage ne sera pas mon préféré de l'auteur.
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Le livre idéal à emporter dans la salle d'attente du médecin. On retrouve la plume magnifique de Pennac qui imagine un interne débordé aux urgences dont la seule préoccupation est sa future carte de visite. Bien vite, il devra mettre tous ses neurones au service de la médecine car un patient très spécial va l'amener à revoir ses propriétés. Un délice !
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Bien distrayant et lu en seulement 2 heures, impossible de le quitter avant la fin que j'ai trouvé savoureuse.
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Rapidement, mais pas brièvement, Pennac signe ce raccont qui nous rappelle un peu le feu temps de M. Malaussène. Pas le même grotesque aux milles subtilités, non, mais grotesque quand même. Pas la même sagacité non plus, avec la légèreté accablée de mésaventures comme dans celui qui se retrouve a être dans mon tout personnel classement, son chef d'oeuvre. Mais enfin on y reconnaît bien Pennac dans ces quelques pages, qui se veulent peut-être pour l'auteur un simple exercice. Dans l'espace d'une heure grand maximum, vous l'aurez lu en rigolant par ci par là, et votre attente aux urgences ( ou chez le dentiste, ou partout où vous voudrez lire ce petit fascicule) ne vous aura semblée aussi passionnante!
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Un soir aux urgences. Un soir comme les autres, jusqu'au moment où un patient qui attendait son tour en salle d'attente dit "ne pas se sentir très bien" avant de tomber.
Mais ce patient n'est pas un patient ordinaire, ça, non ! Non, lui, il cumule les symptômes. Vessie, cœur, poumons, éruption cutanée... Tout y passe ! Les spécialistes sont sans voix et complètement paumés. Et ça, c'est sans compter la disparition du malade !
Les médecins qui ne pensaient qu'à leurs cartes de visite, commencent à songer à une reconversion, c'est dire.

Une petite histoire parfaitement drôle qui allie médecine et absurdie, racontée par le personnage principal lui-même... Vingt ans après les faits. Ce n'est qu'à la fin que nous saurons le pourquoi du comment, et c'est génial.

Merci, monsieur l'Ancien Malade !
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