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4,06

sur 6635 notes
L'histoire est barrée, les personnages complètement loufoques, les situations extrêmement cocasses. Il n'en faut guère plus pour faire de ce roman un petit bijou d'humour décalé à lire avec beaucoup de second degré néanmoins. Oui, si vous vous attendez à une histoire un peu réaliste, passez votre chemin. Pennac propose ici une sorte de conte pour adulte, aussi farfellu et improbable que les histoires pour gamins, mais avec à peine de lubricité pour satisfaire les cerveaux évolués de nos congénères vieillissants !

Il n'y a guère plus à dire sur ce roman à la réputation amplement méritée. On sourit, on se marre même, et on en redemande... Ou pas. En tout cas, je laisserai un peu de temps avant de poursuivre ma lecture de cette série. Si j'ai passé un excellent moment avec Au bonheur des ogres, je crains de me lasser à force tant l'univers que crée Pennac est à mille lieux du réalisme nécessaire à mon petit cerveau de semi-cartésienne !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Quelle surprise! En attrapant le premier Pennac, au regard de sa couverture enfantine, j'ai cru m'attaquer à un roman léger et naïf. J'ai été rapidement surprise par la teneur du ton. Une écriture familière et engageante. Rien de pompeux. du drôle dans du sanglant, un cocktail... explosif!
Un bémol tout de même quant à la profusion des personnages. Au début, on se perd un peu dans cette étrange famille aux habitudes et aux moeurs particulières où, entre autres, le frère est amoureux de la soeur. Mais on finit par cerner les personnages et l'histoire coule. Une vraie histoire policière qui plus est. L'intrigue tient en halène jusqu'au bout. J'ai hâte de lire les livres suivants.
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Mais quel plaisir de relire ce fabuleux titre qui m'a fait découvrir Daniel Pennac il y a 27 ans presque maintenant.
Et oui quelle découverte ce fut pour la jeune femme que j'étais quand en 1985, je tombe sur ce petit polar français publié alors dans la série noire.
Mais alors que nous racontes "au bonheur des ogres"
Benjamin Malaussène exerce désormais son activité de bouc émissaire professionnel dans un grand magasin parisien. Manque de chance, deux bombes explosent dans les rayons à quinze jours d'intervalle, juste après le passage de l'intéressé. Côté famille, il doit encore composer avec une mère fugueuse, des frères et soeurs dont il doit s'occuper, une petite amie énergique et un chien épileptique.
Et bien voilà me voilà lancée dans la saga Malausème. Et je découvre avec délectation la dure existence de Benjamin, la dure existence que la vie de celui qui se voit comme un bouc émissaire !
Et quel pied à découvrir avec lui, toute sa tribu et ses tribulations. Lui qui se retrouve à tort soupçonné.
Trois bombes qui explosent dans un magasin en présence de l'intéressé alors forcément les soupons ne peuvent que se porter sur lui...et notre héros, pardon anti-héros va devoir se débattre pour prouver son innocence et surtout pour tenter de sauver sa famille adorée.
Mais quel pied de retrouver en relisant ce titre toutes mes émotions intactes de sa première lecture.
Ah oui, à n'en pas douter Pennac est un conteur hors pair et même dans les pire situation il arrive à nous faire sourire voir même rire.
A lire et à relire sans modération

Lien : https://collectifpolar.com/
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1er livre de ma vie que je lis 2 fois. A 20 ans d'écart. Toujours excellent. le souvenir du plaisir ressenti la première fois (j'avais oublié les détails de l'histoire) a été confirmé. Une tranche de vie tournée sous forme de polar (attention quand même : on est bien loin du Thriller gore ou des mécaniques du Who Done It à l'anglaise !) où s'entremêlent satyre sociale, sociétale et familiale. le rythme est porté par les questions professionnelles et personnelles de Benjamin Malaussène - le grand frère d'une fratrie déjantée - et la survenance de plusieurs meurtres dans le Grand Magasin où notre "héros" travaille en tant que "bouc émissaire". 
Une famille explosée, recomposée, des personnages attachants, une écriture juste (ho ! c'est du Pennac quand même !) avec du sérieux et de l'humour savamment dosés : voici réunis ici tous les ingrédients d'une lecture qui passionnera tout le monde avec la découverte de la famille Malaussène dont on peut vite devenir fan !
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Un roman plein d'humour et d'originalité, avec en même temps ses côtés plus sombres. A l'image de la vie de Benjamin Malaussène, qui mène sa barque entre son boulot, ses frères et soeurs dont il doit s'occuper car sa mère a mieux à faire, son chien, ses amis et ses amours. Une série d'explosions sur son lieu de travail viendront ajouter un peu de fantaisie à l'ensemble et tisseront la trame du récit. le style surprend un peu au début, mais on s'y habitue rapidement.
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Vous qui entrez dans la famille Malaussène, bienvenue au royaume des doux-dingues ! Bienvenue dans le monde fantaisiste de Benjamin Malaussène qui veille sur son improbable et nombreuse fratrie et exerce le métier pour le moins original de bouc émissaire ! Des bombes, une intrigue policière, une famille hétéroclite et attachante, beaucoup de gaieté et de bonheur pour le premier tome d'une saga haute en couleurs dont les personnages sont devenus des incontournables de la lecture contemporaine, tout comme Belleville mis à l'honneur avec tendresse par Pennac. A suivre avec La Fée Carabine, La petite Marchande de Prose, Monsieur Malaussène, Des Chrétiens et des Maures, Aux Fruits de la Passion.
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Au bonheur des ogres.... Ou le bouquin où tu te demande si ça vaut bien le coup de faire une chronique, vu déjà le nombre au compteur.. et puis si t'as envie, et tu vas pas te gêner pour si peu.. non mais !

Pitch :

Allez faut aller bosser.. il a pas envie, mais il a pas trop le choix vous voyez... il a pas envie parce que son boulot c'est pas une vie... non son boulot consiste à se faire engueuler, se faire engueuler tous les jours que Dieu fait, embauché exprès pour ça, pour endosser toutes les fautes, en se tapant sur la poitrine « c'est ma faute, ma très grande faute ! » avec les larmes dans les yeux... alors qu'en vrai non... Mais attention, c'est pas une surprise, non, il était au courant, sur sa fiche de paye contrôleur technique, mais en vrai bouc émissaire et il est très bien payé pour ça d'ailleurs. Donc bouc émissaire, bouc émissaire au sein d'un grand magasin, le bidule que vous avez acheté ne marche pas, c'est sa faute, la gazinière a explosé, c'est sa faute.. et il se met à pleurer comme un veau... pas une vie je vous dis, pas une vie du tout... mais il a pas le choix comme je vous disais...
Il a pas le choix, parce qu'il est frère d'une famille nombreuse..

- Tu veux dire père d'une famille nombreuse.
- Non, je veux dire frère... frère aîné... je t'explique..

La maman de Benjamin, ah oui il s'appelle Benjamin... et bien sa maman essaime les enfants et éparpille les pères, c'est son truc... et lui bin il se retrouve chargé de famille.. la famille Malaussène... Dans la famille nous avons donc Benjamin bouc émissaire le plus grand, puis vient Louna infirmière qui ne vit plus avec eux, ensuite nous avons Clara qui passe son bac, puis vient Thérèse en ligne direct sur l'ailleurs et en école de secrétariat, après suit Jéremy au collège Pierre Brossolète, une forte tête, et enfin Le Petit, un gamin à lunettes roses qui dessine des ogres de noël, sans oublier Julius le chien..

- Tain, ça en fait du monde, très jeu des sept familles... Et la maman ?
- Encore barrée, en vadrouille avec un nouveau jule, un certain Robert... donc oui, le boulot, le boulot à la con pour faire bouillir la marmite... mais le truc.. c'est que bon le boulot est horrible, mais il a pas signé non plus une prime de risque... et là... la prime de risque et bien, il y pense.. parce que bon... ça saute au magasin..
- ça saute ? C'est à dire ?
- Des bombes, la première il était là.. pas de bol, mais pour la deuxième aussi, je vous parle pas de la troisième... toujours là... ça commence à faire désordre, il a peut-être le dos large, mais pas à ce point là.. et puis pourquoi d'abord ?!
Pourquoi le magasin est devenu un terrain de carnage ?...

Bon pour ce bouquin, faut savoir que pour la première édition c'était en Série Noire... donc ça pose là le genre..

- Série Noire ?
- Oui, tu connais pas ? Une collection de Gallimard avec pour ligne éditoriale le roman noir et le roman policier, la littérature policière... c'est pas des romans toujours choupis, c'est action, violence, humour, réalité de la vie, critique sociale voir politique (avec certains auteurs).. bref... et en passant tu savais que le nom de cette collection avait été inventé/trouvé par Prévert ?

Donc nous sommes avec un polar, ne vous attendez pas à autre chose... et nous sommes en face d'une histoire sombre, très sombre... très noire... sur bien des aspects.
Que se soit au sein de cette famille déjantée, quand on gratte c'est pas super la joie quand même.. une famille éduquée, lettrée et cultivée certes, mais assez barge.. que j'aime !
Ou que se soit dans les tenants et les aboutissants de cette enquête, le mobile (en gros) nous sommes dans le super glauque...

Pourtant à un moment, il va changer de collection, pour rentrer dans la collection folio blanche (littérature générale) ... il en sera de même pour le deuxième La Fée Carabine (d'abord Série Noire, puis collection folio) et le troisième : La Petite Marchande de Prose sera directement édité en collection blanche (aux oubliettes Série Noire), au début des années 90, et là paf carton !
Je vois encore ma mère me tendant le bouquin, La Fée Carabine avec fébrilité en me hurlant presque dessus « Celui-là faut que tu le lises, c'est génial.. il est énorme ce mec ! »...
Pennac ou l'auteur à lire dans les années 90... tout le monde dans mon entourage avait ou allait lire Pennac... Peu importe... il était là au milieu des Duras de ma tante.. il était là au milieu des Silverberg d'un pote... ils étaient chez moi au milieu de n'importe quoi... et ils le sont toujours chez moi, au milieu de n'importe quoi d'ailleurs (ça, ça change pas)... les Ogres et la Fée sont même au programme de l'éducation nationale, niveau collège.. excusez du peu.. (ça, ça me fait doucement rigoler d'ailleurs, je suis pas super certaine que ça soit la bonne tranche d'âge..^^)

Mais vu que nous sommes aussi dans l'humour, dans le foutraque, dans les messages disséminés ici où là... c'est pas si con que ça en à l'air, pas lisse du tout... pour certaines choses ça accroche aux entournures, ça balance un peu, ça questionne aussi...
Dans celui-là, nous sommes dans le consumérisme de masse, mais pas que...

Et je les aimes ces Malaussènes, je les aime d'amour ces romans... parce que ces romans ils suintent d'humanité de partout, des romans profondément humains...
De cette ouverture d'esprit, qui ne fait pas de place aux jugements moral... la morale n'a pas grand chose à faire avec les Malaussène, juste l'humanité... Peu importe au final d'où tu viens, ta sexualité, ton âge, ton boulot, tes croyances le curseur de Benjamin Malaussène, c'est ton humanité... et ça fait du bien à la tête.. à la mienne en tout cas !

Au bonheur des ogres est le premier de la saga ( oui ça va devenir au fil du temps une saga familiale) et au final, Pennac pose les bases de cette famille... c'est le premier ça se sent, pour différentes choses, c'est pas mon préféré... Mon préféré que j'aime d'amooooooour, c'est le deux, La Fée Carabine....

P.S : Si vous réfléchissez deux secondes, vous verrez qu'il y a une erreur grossière, à laquelle Pennac n'a pas réfléchit, où il s'est emmêlé lui-même les pinceaux... à propos de Louna, saurez-vous la repérer ?... et ça me donne l'envie de relire la suite, pour voir s'il est retombé sur ses pattes, je me demande ? Comme quoi parfois quand on relit des livres, et bien y a des trucs qui vous sautent au visage, c'est rigolo ! ^^

P.S 2 : Ne regardez surtout pas la dernière adaptation cinématographique, lisez le livre. Je ne sais pas qui a écrit cette adaptation, mais il ou elle n'a rien compris à ce qui fait la magie Malaussène, la magie de ces livres, et les messages importants qu'ils contiennent.. une trahison en bon et due forme, tant sur la forme (ça des fois c'est pas grave) que sur le fond (là c'est très grave, limite pour moi inadmissible, roooh c'te honte !)... en bref une grosse bouse ! ( mais bon ça ce n'est que mon avis... ne me jetez pas de cailloux si vous avez aimé, s.v.p...)

P.S 3 : Là, mon chéri après lui avoir lu ma chronique (oui je lis mes chroniques à mon chéri ^^) me sort « Tu ne parles pas du style ? » et heu non... « tu devrais... »
Parce que pour lui le style de Pennac est une souffrance, une vraie souffrance, il a adoré les personnages, les histoires, mais ce foutu style putain... et là, je suis très en peine, j'ai même du mal à comprendre, le côté comment c'est possible ? Parce que moi ce style je l'adore.. des phrases très courtes, une poésie de la ville, un truc brut, rapide, rythmé et vif, plein de sous entendu et plein d'image, et pour moi ça coule comme un ruisseau...
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La sortie du dernier Pennac "Le cas Malaussène" a suscité ma curiosité pour cette famille et ce monde "Pennaciens"... que je ne connaissais pas, aussi incroyable que cela puisse paraître. Quel plaisir loufoque que la découverte de ces personnages tonitruants en façade et touchants en profondeur. Ce grand frère dans son rôle de père, tombeur de "tantes Julia" au travers des rayons de son magasin... Ben au grand coeur, inventif pour éveiller l'imagination de sa fratrie, que cette mère laisse entre ses mains. Mais aussi un bouc émissaire professionnel, très investi dans sa mission... Jusqu'au jour où des explosions éclatent sur son lieu de travail, mystérieuses, jusqu'à le pointer, lui, du doigt, lui faire porter un chapeau qui n'est pas le sien mais le jeu d'un autre. Mais tel un chat habile, Ben saura se tirer des mauvais pas. Un acrobate, un funambule.
Ou comment rattraper les lectures perdues, d'un temps révolu... Il n'est jamais trop tard pour réviser ses classiques, les lire ou les relire, les apprécier à leur juste valeur, les déguster. Il provoque le rire, la stupéfaction, la surprise, on s'interroge, au point de ne plus savoir où on est.
Rocambolesque, hors norme, ce roman ne ressemble à aucun autre.
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Pour mon premier roman de Daniel Pennac, je suis mitigée à la fin de ma lecture. Les personnages extraordinaires qu'on nous présente brillent par leur originalité et donne un souffle de vie à ce roman. Mais là où la famille m'a emballée, l'histoire elle m'a laissée sur ma fin !

Dans le cadre de mon challenge ABC et pour ma collection personnelle, je me sentais obligée de lire ce roman et de découvrir cet auteur. Il me semble que le roman doit être plus puissant quand on le lit au lycée dans cette période entre l'adolescence et l'adulte. On se laisserait facilement embarquée par cette histoire sans se prendre la tête.

Dans ce livre j'ai aimé le personnage principal bien sur ! Benjamin Malausène, le « anti-héros » par excellence, bouc émissaire professionnel et saint par dépit d'une famille complètement folle mais attachante. Par ses erreurs ont va le suivre pas à pas dans une affaire criminelle qui recèle une bien triste histoire.

J'aimerais continuer à suivre la vie des ces personnages haut en couleur, qui nous remette à notre place et avec qui on a envie de discuter, de boire un café ou de simplement les rencontrer. Et j'ai d'autant plus apprécié cette famille et la puissance que l'auteur place dans ses personnages, car c'est un problème récurrent que l'on retrouve en littérature : des personnages sans grande profondeur.

Alors oui, je continuerais de lire les aventures de la folle famille Malausène, mais pas pour les histoires que je trouve un peu facile et trop gentillette à mon goût (même si dans celui-ci elle révèle une histoire bien plus tragique qu'il n'y parait). Néanmoins et sans pouvoir clairement l'expliquer, je n'ai pas complètement accroché à ce roman.

Avec un ton léger et fluide, on lit ce roman d'une traite sans reprendre notre souffle. le coup de coeur n'est pas là, mais il faut reconnaitre que cette famille très attachante nous donne envie d'y retourner !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Avant, il y avait les boucs émissaires.. aujourd'hui, il y a les procédures judiciaires en responsabilité (quoi, comment ça, un chat ne se met pas au micro-onde pour le sécher?!?).

Etrange profession que celle de Benjamin Mallaussène : bouc émissaire, c'est vraiment peu commun.. tout comme l'histoire de ce roman !

En effet, « Au bonheur des ogres » entre à mon avis dans la catégorie des ovnis littéraires avec ses personnages complètement déjantés et son histoire qui part dans tous les sens. Ce roman est d'ailleurs tellement différent de ses congénères que je n'ai pas du tout accroché à la première partie du livre, précisément en raison de ce décalage. J'ai même failli abandonner à plusieurs reprises !

Finalement, j'ai choisi de persister et j'ai vraiment bien fait car la deuxième partie du livre est prenante, car elle est rédigée comme un roman policier à suspens.

Les personnages sont loufoques et excentriques, tout comme l'univers dans lequel nous plonge l'auteur. Je dois reconnaitre que tous les enfants de la fratrie Mallaussène sont vraiment attachants et, comme Benjamin, on a envie de les protéger face aux dangers de la vie.

Enfin, je dois avouer que j'ai été plutôt déçue par la plume de Daniel Pennac. A vrai dire, je m'attendais à beaucoup plus de poésie et de tendresse dans l'écriture, à plus d'humour aussi (rire toute seule dans le métro à 8 heures le matin alors qu'il fait un temps tout gris dehors fait partie des petits bonheurs de la vie). C'est d'ailleurs peut-être parce que je m'attendais à quelque chose de précis que j'ai été déçue.

Bref, j'ai trouvé que la lecture de « Au bonheur des ogres » fut sympathique, mais ne m'a pas totalement convaincue. Il me reste donc deux tomes pour changer d'avis..

Lien : http://mademoisellechristell..
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