Au bonheur des ogres

Bilan contrasté pour moi à la lecture de ce roman...

D'un côté, j'ai beaucoup aimé l'écriture de Daniel Pennac, fluide, moderne et très accessible. J'ai beaucoup souri, voire même ri, au fil des pages et des dialogues de Malaussène, qu'il s'agisse des discussions avec les autres personnages ou bien des réflexions que se fait le héros à lui-même.
Cet humour, c'est le côté très positif que je retire de cette lecture, et ce n'est pas négligeable car l'expérience m'a déjà montré qu'il était bien difficile de trouver un livre qui m'offre ce plaisir.

D'un autre côté, je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire en elle-même. Il ne s'agit pas vraiment d'un polar, mais pas tout à fait non plus d'une parodie; j'ai eu l'impression que l'auteur n'avait pas su choisir l'axe de son scénario.
L'humour justement, que j'ai tant apprécié, est tellement présent qu'il m'a empêchée de prendre cette histoire au sérieux et je n'ai pas compris grand chose, d'ailleurs, au problème d'ogres Noël et de seconde guerre mondiale.
Les nombreux personnages, parfois désignés par des noms différents et dont les liens avec le héros sont parfois un peu compliqués, m'ont aussi gênée pour suivre le fil de l'intrigue.

Au final, une lecture réjouissante pour moi mais qui, pour ma part, ne m'a pas complètement convaincue du fait d'un trop grand décalage entre la forme et le fonds...

Ah..la vie de Benjamin Malaussène sort décidément de l'ordinaire!
J'en avais découvert un aperçu avec "La fée carabine", oui, je sais, c'est la suite de celui-ci mais je ne le savais pas et ça ne m'a nullement empêchée de profiter de cette histoire! D'ailleurs, je file en chercher une suite, je me suis régalée! Daniel Pennac entre dans le top 10 de mes auteurs favoris!

Livre offet par une amie, qui me dit tu va voir c'est génial.
Ha bon?, ha ba oui t'as raison c'est génial ^^
Découverte avec bonheur de cette auteur Français.
Une histoire raconter avec cynisme et humour, on retrouve un peu de B Vian et de R Quenau dans se livre qui a priori est le premier tome d'une saga qu'il me tarde de découvrir plus en profondeur.
On découvre une tribu hétéroclite ou une famille dirigé par notre héros, le grand frère, gère, les enfants, et le chien, tout en étant Bouc émissaire dans un magasin peuplé de gens étrange et peu ordinaire. le tout sur des attentats ciblés mené...

On se dit que tout est basé sur l'enquête, mais que nenni, elle est vite relayé au second plus pour se centré sur tous les personnage de Malo à Thérèse gamine diseuse de bonne aventure en passant par tante Julia reporter voleuse et le chien Julius épileptique, sans oublier Théo folle notoire et chacun avec sa personnalité improbable et qui nous enchante tout au long de se poème, satyre de notre vie de tout les jour.
Malgré ses maintenant 17 ans se roman reste d'actualité et a lire à tout prix.

Dans ce premier roman de la saga Malaussène l'on trouve tout les ingrédients qui vont nous enchanter les livres suivants. La fatrie Malaussène est légèrement déjantée, joyeusement bordélique, drôlement attachante.
Benjamin exerce le métier de Bouc émissaire (Et oui), et il doit aussi garder l'oeil sur la famille car la maman au coeur d'artichaut tombe amoureuse comme elle fait les bébés; de nombreuses fois. Pennac nous ravit car il nous embarque dans des histoires rocambolesques, survitaminée d'humour, de tendresse; le tout rythmé par des affaires criminelles tout aussi insolites.
Pennac s'amuse et nous amuse avec une jubilation de garnement. Un sacré bonheur de lecture.

J'avais lu la plupart des livres de la série des "Malaussène" il y a un bon paquet d'années, je me suis rendue compte que je gardais un bon souvenir de l'ambiance, du pittoresque, du langage, mais plus aucun des intrigues.
Heureusement pour moi, l'exemplaire de ma relecture n'a aucune illustration sur la couverture, je trouve que c'est une façon de brûler la politesse à l'auteur lorsque des éditeurs orientent la lecture par des indices visuels trop explicites.
Bon, de toutes façons ce n'est pas pour ses intrigues policières que l'on lit Pennac, c'est plutôt pour son engagement empathique entre autres pour ses personnages, pour la truculence à la Zazie (dans le métro) de sa narration, pour son anti conformisme bienveillant,
bref, une relecture toujours aussi sympa malgré les années
(Cela dit, je me suis parfois demandé ce que des jeunes lecteurs pouvaient comprendre de certaines allusions sociétales très datées "années Giscard")

Je découvre Daniel Pennac avec Au bonheur des ogres.
Cette oeuvre est pleine de fantaisie, que ce soit par l'histoire, que par le style de l'écriture.
Parfois peut-être même un peu trop fantaisiste, ce qui a pu me perdre de temps en temps.
Néanmoins suivre les aventures de Benjamin Malaussène en grand frère d'une famille tellement loufoque, ne laisse pas indifférent.
On s'attache à ces personnages, jusqu'à arriver à ce dénouement aussi étonnant que le reste de l'histoire.

Enchaînée derrière "la fée carabine" pour réparer mon erreur d'ordre de lecture....mais surtout pour retrouver ce plaisir de lecture et connaître l'origine de ces personnages attachants ! 😋
Je m'amuse une fois de plus de l'esprit de famille burlesque chez les Malaussène. Et ça me la rend encore plus sympathique !
Quant à l'univers, il est impossible de ne pas penser au roman de Zola "au bonheur des dames" ...mais là on est juste dans le clin d'oeil.
Pour lire ce roman, il faut savoir se vider la tête et se laisser porter par la plume et le style entre humour et noirceur.... On pourrait vite se perdre à se poser trop de question... et surtout perdre son plaisir de lecture.
Grâce à cette écriture qui utilise des images parfois déjantées sur un sentiment, une situation, l'auteur nous plonge dans une histoire qui nous parait loufoque et crédible à la fois !
C'est un peu comme regarder les difficultés de la vie avec le sourire et une bonne dose d'humour pour ne pas sombrer !
Je suis vraiment contente d'avoir découvert cette saga !

Si ce premier tome était un one shot, on en redemanderait encore. Pennac nous pose avec brio le portrait d'une famille complètement déjantée dans laquelle chacun des membres à quelque chose qui nous parle. Un trait, une caractéristique qui nous fait sourire et qui nous rappelle quelqu'un qu'on connait plutôt bien.
Lien : https://labaronite.com/2018/..

Me voici replongée avec délice, des années après ma première lecture dans la saga Malaussène que je décide de me refaire dans l'ordre et au complet!
Dans ce premier volume, nous découvrons avec plaisir cette famille atypique, qui déborde d'amour malgré la violence du monde alentour. Je gardais le souvenir d'un roman trépidant, policier, certes, mais je n'avais pas gardé en mémoire la noirceur de l'intrigue qui jouxte toujours la narration principale. de la fausse légèreté, donc, pour un plaisir indemne.

Dans ce premier roman, nous découvrons le rôle de « bouc émissaire » de Benjamin, employé par le magasin pour se faire engueuler dès qu'il y a une réclamation, avec pour résultat un abandon des plaintes des clients mécontents. Alors que le Petit rêve d'ogres de Noël, un petit vieux est tué par une bombe dans le magasin, début d'une série de meurtres. Fidèle à son rôle de bouc émissaire, Benjamin est le coupable idéal pour ses collègues et la police. Il faudra la perspicacité du commissaire Coudrier et l'aide de Jeremy pour dénouer l'intrigue.

Chronique des 4 premiers tomes sur mon blog
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