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sur 526 notes
Qui n'a jamais connu le moindre échec dans sa vie ? A moins d'être un optimiste invétéré, celui-ci peut parfois être difficile à digérer. Et si vous les voyiez plutôt comme une chance ? Celle de mieux se connaître, de se réinventer, une invitation à voir ce que vous ne voulions pas, une chance de s'arrêter dans une vie trop hâtive, une leçon d'humilité, une nouvelle manière d'oser vivre pleinement et de prendre des risques… La liste est longue.
Ce petit traité de sagesse m'a été absolument indispensable pour changer de regard sur l'échec et mieux l'accepter. Se dire qu'après tout, les échecs précèdent généralement les succès et comptent de multiples vertus que Charles Pépin cite et illustre d'exemples concrets : De Gaulle, Gainsbourg, Ray Charles, JK Rowling … Tous ont échoué avant de réussi, à force d'audace et de persévérance. J'ai beaucoup apprécié entre autres de découvrir la lecture psychanalytique de l'échec, l'acceptation stoïcienne et le conseil de Steve Jobs à propos de nos rêves : « Stay hungry, stay foolish ! (Restez insatiables, restez fous !)
C'est pour moi une pépite et donc une ENORME recommandation de lecture. Et, peut-être pour achever de vous en convaincre : « Il n'y a pas de risque plus grand que ne de pas essayer, et de voir venir la mort sans savoir qui l'on est. […] Il y a un coût associé à l'action, mais l'inaction est encore plus coûteuse. Voilà la vraie menace : à force de ne pas oser échouer, échouer tout simplement à vivre. »
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Un livre très optimiste qui utilise des exemples très parlants auprès des jeunes (sportifs, entrepreneurs, artistes, etc) en plus des références aux grands philosophes. Une bonne entrée en matière en philosophie pour les adolescents. Seul point faible, manque d'exemples féminins, deux seulement :/
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Charles Pépin est philosophe et écrivain contemporain, son livre Les vertus de l'échec est publié en 2016. Charles Pépin traite dans ce livre comme son titre l'indique de l'échec, dont le substantif vient de « al cheick mat » de l'arabe qui veut dire « échec et mat » ou de l'ancien français « eschec » qui désigne « le butin », il émet une troisième hypothèse que ce nom viendrait du persan « sha mat ».
Il traite de ce sujet de façon très positive et donne de nombreux exemples pour étayer son point de vue. L'échec est vu comme une chose positive qui grandit celui qui le vit. « Il n'y a pas une vertu des échecs mais plusieurs ».
Il prend pour exemple la chanteuse Barbara, qui a subi un inceste étant jeune, ou Steve Jobs renvoyé de sa propre entreprise ou encore Ray Charles, devenu aveugle, et tant d'autres. « Avoir échoué en France, c'est être coupable, aux EU c'est être audacieux ». L'échec doit servir de base pour mieux recommencer. « Rater, rater mieux » disait Samuel Beckett.
« Être humain c'est échouer à être une machine ». Son livre comporte de nombreuses assertions que nous devrions méditer. « Ne jamais renforcer les points faibles, renforcer les points forts ».
La Finlande, ce petit pays a le plus fort taux de brevet au monde, dans lequel dès l'enfance, la place de l'imagination est valorisée.
De nombreux échecs comme ce vin « qui fut un accident de cuve, un vin manqué, trop sucré et acide » qui va devenir le champagne ou encore la tarte des soeurs Tatin sont devenus des succès.
Charles Pépin nous offre ainsi une vision très optimiste mais réaliste de l'échec avec une vitalité débordante, perceptible dans l'écriture.
A lire sans hésiter !


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A peine acheté sous forme numérique, j'ai compris que l'essai me ferait du bien et qu'il correspondait tout à fait à l'époque.Charles Pépin écrit :
"Il est quand même surprenant que le fait de se tromper soit perçu comme humiliant pour la plupart des élèves français de CM1 et CM2, mais que les chercheurs du monde entier y voient un acte normal, formateur, nécessaire".
Cela fait un an que les chercheurs se trompent, se disputent à propos du SARS-COV2. Mais jamais la recherche n'a avancé aussi vite, comme le prouvent les vaccins ARN développés en moins d'un an.
"Les vertus de l'échec" est un livre qui fait du bien. Il ressemble aux ouvrages pour enfants où on est le héros "Si tu es existentialiste, écoute Sarte et Nietzsche, si tu préfères l'essentialisme, lit Freud ou Descartes". J'imagine que chacun pourra retenir des phrases, des passages, pas forcément les mêmes que les miens. J'ai été assez insensible aux exemples tirés du sport masculin, mais j'ai apprécié ceux venant de l'histoire des sciences.
Lien : http://zazaa.blogspot.com/20..
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Oser pour ne pas passer à côté de sa vie.
Chuter pour s'ajuster.
Échouer pour se (re) trouver.
C'est ce que je nous souhaite à tous !

Comme le dit l'auteur "Nos échecs sont des butins, et parfois même de véritables trésors. Il faut prendre le risque de vivre pour les découvrir, et les partager pour en estimer le prix".

Le roi est blessé, vive le roi !
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Écrire un bouquin sur "les vertus de l'échec" et s'appeller Pepin, ça s'invente pas !

Dans l'absolu, c'est un sujet assez classique pour un essai que l'on pourrait ranger dans la catégorie, plutôt à la mode, des bouquins de développement personnel censés changer ta vie, te faire atteindre la plénitude mais aussi résoudre tes problèmes d'érection et faire revenir l'être aimé !!

"Errare humanum est" : tout le monde connaît cette citation. Elle est utilisée à tort et à travers pour se justifier quand on fait une boulette. Cette citation est parfois attribuée à Seneque ou Ciceron, voire à Jeff Tuche : "Tu peux perdre 5 cartes, pas 15. Tu peux perdre 6 cartes, tu peux les perdre 6 cartes, mais pas 15 non. Tu peux perdre 7 cartes, mais pas 15."

Mais on oublie souvent la deuxième partie "perseverare diabolicum", persévérer est diabolique !

Le principe de fond est donc : Ose ! N'aies pas peur de te gourer ! Et apprends de tes erreurs pour devenir tous les jours un peu meilleur !

En gros, ce livre a le mérite de nous rappeler que l'échec est indispensable à tout processus d'apprentissage quel qu'il soit et qu'il n'est clairement pas dans la culture française qui promeut beaucoup trop le "fast track", ou "être sur les rails le plus rapidement possible" (qui veut que ta carrière soit toute tracée à vie à partir du moment où tu as réussi eu un diplôme à l'âge de 20 ans) plutôt que le "fail fast", ou "l'art d'apprendre tôt de ses échecs".

Par le biais d'exemples nombreux et variés, C. Pepin illustre que les gens qui ont échoué tôt dans leur vie et qui ont fait l'effort d'analyser leur échec ont globalement une plénitude de vie et une conception de la vie plus aboutie que ceux qui n'ont jamais échoué.

Il décrit la progression de Richard Gasquet, imbattable étant jeune, par rapport à Raphaël Nadal avant que la tendance ne s'inverse singulièrement. Richard n'a pas assez échoué étant jeune ; il n'a jamais appris à se remettre en question. Il parle de Steve Job, viré de son entreprise Apple, avant de revenir en force quelques années plus tard pour révolutionner la vie du monde entier. de Xavier Niel, PDG de Free. Ou encore de J.K. Rowling et des épreuves qu'elle a du surmonter dans sa vie avant d'inventer l'histoire d'un petit sorcier à lunettes et de devenir l'auteur la mieux payée du monde en 2020. Elon Musk, André Agassi et même Charles de Gaulle ! Serge Gainsbourg n'aurait jamais été le talentueux compositeur qu'il a été s'il n'avait pas échoué à devenir un peintre célèbre, sa première passion.

Toute cette série de parcours de vie illustre donc les vertus de l'échec et des leçons qu'on en tire pour progresser et/ou rebondir.

En revanche, il parle aussi de ces nombreux cadres de grandes entreprises françaises, qui ont toujours suivi leur petit bonhomme de chemin sans vraiment prendre de risque, qui ont suivi la voie tracée par leur diplôme, et qui arrivent à la quarantaine avec un sentiment d'inutilité dans leur travail qui les plongent dans la dépression, phénomène englobé ou caché sous l'expression fourre-tout de "burn out". Ceux-ci n'ont jamais eu à apprendre de leurs échecs et se noient dans le verre d'eau de leur normalité, avec le sentiment de ne pas s'être accompli personnellement.

Contrairement aux pays anglo-saxons, l'audace, la prise de risque n'est pas reconnue en France. Les entretiens d'embauche sont plus basés sur les réussites que sur les échecs et on a plutôt tendance à cacher le fait d'avoir fait faillite trois fois pour ne pas passer pour un loser. Ailleurs, faire faillite plusieurs fois est vu plutôt comme une qualité puisque synonyme d'audace, de persévérance alors que quelqu'un qui n'aura pas échoué n'aura pas le recul nécessaire en cas de difficulté dans son activité.

Ce principe se retrouve même jusque dans l'école française, où l'auteur fait remarquer que le programme hyper formaté et le concept égalitariste de l'école pour tous ne favorise pas du tout la créativité, l'innovation et les modes de pensée alternatifs, à la différence des pays scandinaves par exemple.

Einstein disait "Si tu juges un poisson à sa capacité à grimper aux arbres, il passera sa vie à croire qu'il est idiot".

Et pourtant Einstein a appris à parler très tard et il ne se sentait pas particulièrement en phase avec les méthodes d'apprentissage que ses différentes écoles lui imposaient.

L'école française n'enseigne pas la vertus de l'échec mais le rend au contraire honteux. Qui n'a pas le souvenir d'avoir reçu une mauvaise note, annoncée à haute voix par le prof devant toute la classe, comme une humiliation. Qui n'a jamais senti le regard moqueur de ses camarades quand tu oses une réponse en cours d'anglais avec ton meilleur accent et que tu baragouines finalement un franglais qui fait éclater la classe de rire.

L'école française n'encourage pas assez les singularités. Elle ne se concentre que sur les faiblesses des élèves et pas sur leurs forces.
L'auteur mentionne, sans doute à juste titre, qu'on passe son temps à essayer de redresser un élève nul en langues plutôt que de le féliciter pour ses talents en sciences de la vie ou vice et versa. A trop vouloir que tout le monde réussisse, elle engendre des élèves moyens partout, plutôt que brillants dans le domaine qu'ils aiment.

Globalement, ce livre est bien écrit, il se lit facilement. Il parle de philosophie sans rentrer des du jargon élitiste de pseudo intellectuels et pose des questions et établit des diagnostics intéressants sur la manière de percevoir et de gérer ses échecs afin se sortir des œillères que la société française impose depuis 150 ans.

Histoire de se sentir moins boulet quand on rate un plat de pâtes !!

scob
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Une lecture salvatrice à mettre entre toutes les mains tremblantes et douteuses qui viennent d'échouer. Pour ma part, je referme ce livre souriante et apaisée.

Il s'agit un essai qu'on pourrait ranger dans la catégorie du développement personnel donc, a priori, rien à voir avec mes lectures habituelles. Pourtant, je suis très contente de l'avoir lu car il est plus que ça notamment car il regorge d'analyses philosophiques. J'ai ainsi pu prendre un peu de recul sur la vision très française qu'on donne à l'échec, vu comme honteux et humiliant alors que cette vision est évidemment à dépasser si ce n'est à prescrire totalement. Comme l'indique son titre, l'échec a des vertus. Pour exploiter sa démonstration, l'auteur emprunte à l'expérience de tant de personnalités : Barbara, Gainsbourg, Rafael Nadal, Michel Tournier… dont on connaît pour certains les échecs, et d'autres qu'on ignorait totalement. Tant de beaux et grands noms ayant échoué. Bien sûr, il y a ceux qui restent dans l'ombre et l'oubli mais le but est de nous montrer qu'on peut et qu'on doit se relever de ses échecs, comme le prouve par exemple l'auteur de Vendredi ou la Vie sauvage. Serait-il devenu ce si grand romancier s'il avait réussi l'agrégation de philosophie ?

L'auteur, aussi professeur de philosophie, aborde l'échec sous tous ses angles : philosophique, culturel, psychanalytique... Il exploite les propos de nombreux penseurs comme les stoïciens ou Sartre. L'échec devient alors une ouverture sur d'autres possibles, le seul moyen de se confronter au réel, un raté inconscient, une façon de s'affirmer, une leçon d'humilité, bref tout sauf quelque chose dont on doit s'embarrasser. Au contraire, il envisage les échecs comme des marches nous servant d'appui pour parvenir au succès.

Seul bémol de cet essai peut-être est que certains propos ont tendance à se marcher dessus sinon être redondants. La lecture en ressort, bien que très facile, un peu moins agréable.

Bref, Charles Pépin le dira mieux que moi mais ce ne sont pas les échecs qui nous définissent, c'est encore ce que nous faisons d'eux. A vos marques, prêts ? Dépassez-vous !
Lien : https://littecritiques.wordp..
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L'échec serait en fait le préalable à la réussite? C'est en tous les cas ce que Charles Pépin nous amène à croire. Pour un français c'est étonnant, pour un américain, c'est logique.
Lire ce traité de philosophie peut être aussi un acte managérial voir éducatif tant l'échec est mal perçu en France que ça soit dans le monde du travail, dans l'Education Nationale ou dans le sport.

La 4ème de couverture est claire et l'introduction le confirme dès les premières lignes: l'auteur nous propose une autre lecture de l'échec mais aussi des réussites éclatantes de sportifs, musiciens ou hommes politiques. « En France, échouer est mal perçu. Nous y voyons une faiblesse, une faute, et non un gage d'audace et d'expérience. »
Bien documenté, très cohérent dans l'élaboration de son raisonnement, cet ouvrage a été une agréable surprise. Agréable parce qu'il se lit facilement, rapidement. Il donne d'emblée envie de noter sur un carnet les anecdotes ou citations qu'il propose pour ne pas les oublier.
Et surprise car il ne s'agit pas à proprement parlé d'un livre de « développement personnel » comme on peut l'imaginer au premier abord. Il y a là une approche plus philosophique dans la réflexion sans pour autant laisser uniquement la part belle à Socrate ou Platon.
Sport (Raphaël Nadal, André Agassi), nouvelles technologies (Steve Jobs), musique (Barbara, Prince, David Bowie) ou littérature fantastique (J.K. Rowling)…l'auteur va piocher dans différentes thématiques pour illustrer son propos. Tout lecteur peut ainsi s'identifier.

C'est bien écrit, c'est abordable et ça met en réflexion sur son cas personnel mais amène aussi le lecteur vers une réflexion plus globale dans un pays où l'échec n'a qu'une seule signification.

C'est d'ailleurs là l'enjeu mais surtout l'intérêt de cet ouvrage et de ce thème. Si vous êtes français et avez suivi votre scolarité dans notre pays, alors celui-ci va à coup sûr vous amener à réfléchir. le premier chapitre est éloquent: « 1 - L'échec pour apprendre plus vite - le problème français ». Tout est dit.

Passionnant de découvrir qu'effectivement l'échec peut et doit avoir aussi ses vertus.
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L'échec serait en fait le préalable à la réussite? C'est en tous les cas ce que Charles Pépin nous amène à croire. Pour un français c'est étonnant, pour un américain, c'est logique.
Lire ce traité de philosophie peut être aussi un acte managérial voir éducatif tant l'échec est mal perçu en France que ça soit dans le monde du travail, dans l'Education Nationale ou dans le sport.
Passionnant de découvrir qu'effectivement l'échec peut et doit avoir aussi ses vertues.
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Charles Pépin est un philosophe français contemporain que je voulais découvrir.
J'attendais un livre sur le statut de l'erreur, "échec" ayant une connotation négative, sauf au jeu homophone.
Dans ce livre, il essaie de démontrer, par une écriture plutôt psychologique, mais appuyée sur des bases philosophiques, que « l'échec » ne doit pas être la catastrophe que les petits Français de CM2 envisagent. L'esprit français de l'école par rapport à l'échec est celui d' une honte, dont il faut effacer tout-de-suite le souvenir.
Or, l'école finlandaise, dont les résultats PISA sont excellents, les américains, qui ont le sens de la réussite, et même Charles de Gaulle, sont des exemples inverses : mille fois sur la tâche ils sont revenus, afin de persuader, malgré l'adversité. De Gaulle a toujours eu une certaine idée de la France, et s'est évadé plusieurs fois des camps allemands en 1917, a proposé en 36 d'écraser Hitler quand il était encore petit, n'a eu que 300 résistants avec lui au début lors de son « appel »...
Pépin prend beaucoup d'autres exemples de gens connus qui ont essuyé des échecs avant de réussir comme Steve Jobs ou Rafa Nadal.
L'exemple de Jean Christophe Rufin ( lisez « Le grand Coeur » ) m'a sidéré :
bloqué dans ses projets en médecine, il va en humanitaire. Puis barré en humanitaire, il opte pour la politique...Et enfin il trouve sa voie de libre expression : l'écriture !
.
Je dois avouer que ce livre, très fluide, bien parti initialement, m'a laissé un goût bizarre au fond de la bouche en fin de parcours, et, chose rare chez moi, j'ai fini par retirer une étoile.
En effet, c'est le bazar, ça part dans tous les sens, il y a trop de citations, comme chez Montaigne, pas assez de Pépin, comme si l'auteur n'était pas sûr de lui.
Enfin, ça fait finalement trop « recettes de développement personnel », un genre de livres que je n'aime pas. J'ai pourtant en « gamma » le DP, mais c'est la faute de babelio qui n'a pas de case « Esprits et âme », alors je place mes bouquins sur le spiritisme en DP et en Ésotérisme ( une rubrique qui ne correspond pas non plus et fait trop charlatan ).
.
Au final, je suis d'accord avec l'auteur sur le plan pédagogique, mais pour moi, prof comme Pépin, il enfonce des portes ouvertes : je n'ai jamais sanctionné exagérément les hors sujets ou les élèves bizarres, ayant moi-même été bizarre. Ce qui est intéressant, c'est qu'il encourage « les apprenants » à explorer les pistes qu'ils creusent naturellement. Si j'avais suivi son exemple, j'aurais été un autre Pinninfarina ou un Bertone... Mais...

... je suis très content de mon sort : )
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