La salle à manger proprement dite n'apparaît guère avant le XIVème ou XVème siècle ; jusque-là, même dans les châteaux, on mange dans l'une des pièces qui peut servir aussi de salle de réunion ou de salle de garde, et dans laquelle on dresse seulement, à l'heure des repas, des pièces de bois sur des tréteaux. Un souvenir de ce mode de vie nous est resté dans l'expression "mettre la table" ce qui avait lieu alors au sens propre.
(...) dans le midi près de Valence, on fabrique encore la savoureuse pogne qui était un gâteau fait traditionnellement avec 40 oeufs, le gâteau de Pâques pour lequel on utilisait les oeufs mis en conserve pendant le carême ; dans le Morvan on mange encore, pour Pâques, le jambon farçi aux oeufs ; et plus généralement la coutume des oeufs de Pâques provient de cette longue privation qui marquait les jours d'abstinence.
Aussi (les manches) étaient-elles détachables ; on les boutonnait au moment de se vêtir ou encore on se trouvait dans l'obligation de les lacer ou même de les coudre. Elles étaient considérées comme plus ou moins indépendantes du costume.
Dans les tournois, il n'était pas rare que, comme gage d'admiration, une dame lançât sa manche au chevalier vainqueur qui en ornait son cimier. La locution : "c'est une autre paire de manches", nous est venue de cet usage.
Le maréchal, au XIème siècle, est encore celui qui dompte les chevaux ; dans les domaines seigneuriaux, c'est ce personnage qui a la surveillance des haras et des écuries et qui veille au ravitaillement de celles-ci ; (...)
Par une évolution significative, ce maréchal aura la haute main sur les armées royales et le terme finira par désigner le plus haut grade militaire.
On se chaussait chez le cordonnier qui tirait son nom du cuir de Cordoue dont il confectionnait bottes et sandales (...)
Introducing Régine Pernoud : her life and career.