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EAN : 9782367321851
104 pages
Editions Chandeigne (14/03/2019)
4.05/5   10 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Est-ce que les poètes sont prédisposés à succomber aux addictions ? Peut-être est-ce juste une impression, mais il semble que les poètes meurt peu de vieillesse. Fernando Pessoa succombe à 47 ans, détruit par l'alcool.
Quel poète !
"Non, non, je ne veux rien. / J'ai déjà dit que je ne voulais rien. / Epargnez-moi vos conclusion ! / L'unique conclusion c'est crever."
Il porte sur le monde qui l'entoure un regard acéré, lucide, sans complaisance. Il perd son père à cinq ans et l'une de ses demi-soeurs. le deuil lui a fait l'âme obscure.
C'est le titre qui a éveillé mon désir d'achat. Et Puis, j'ai visité Lisbonne, une belle ville.
Ce passage m'a particulièrement plu : "Et je me dis : peut-être n'as-tu jamais vécu, étudié, aimé ni cru" ; et celui-ci : "Demain je vais m'asseoir à mon bureau pour conquérir le monde"
Fernando Pessoa est un auteur hétéronyme. C'est un mot que je ne connaissais pas.
La poésie de Fernando Pessoa résonne en moi. Elle fouille mon âme, laboure mon esprit, pilonne mon coeur. Elle me dilate. Elle m'inspire.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je ne suis rien.
Je ne serai jamais rien.
Je ne saurais vouloir être rien.
A part ça, je porte en moi tous les rêves du monde.



Não sou nada.
Nunca serei nada.
Não posso querer ser nada.
À parte isso, tenho em mim todos os sonhos do mundo.

(Premiers vers de Bureau de Tabac/Tabacaria)
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Mais lâchez-moi à la fin, pour l'amour du Ciel !
Vous m'auriez voulu casé, insignifiant, prévisible, imposable,
Et avec tout ça mon contraire et encore le contraire de tout ?
Si j'étais quelqu'un d'autre, je me plierais au moindre de vos désirs.
Mais vu que je suis moi, vous pouvez toujours courir !
Allez au diable sans moi,
Ou alors laissez-moi y aller seul !
Pourquoi diable faudrait-il y aller ensemble ? 

LISBON REVISITED (1923)
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Viens, Nuit silencieuse et extatique,
Viens envelopper dans le blanc manteau de la nuit
Mon cœur...
Paisiblement, comme une brise dans la légèreté du soir,
Tranquillement, d'un geste caressant de mère,
Avec au creux des paumes la lueur des étoiles
Et sur ta face la lune, masque mystérieux.
Tous les sons sonnent autrement
Lorsque tu viens.
Dès que tu entres on baisse la voix,
Nul ne te vois entrer.
Nul n'a su quand tu entrais,
Si ce n'est en voyant que soudain tout se recueille,
Perd ses contours et ses couleurs,
Et qu'au plus haut du ciel, d'un bleu très-pur encore,
Croissant finement découpé déjà, disque blanc ou lueur vague qui monte,
La lune devient réalité.
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J'aime toutes les choses, les unes plus que d'autres,
Non, aucune plus qu'une autre, mais avant tout celles
que je vois
Plutôt que celles que j'ai vues ou verrai.
Rien n'égale à mes yeux la beauté du mouvement et
des sensations.
La vie est une kermesse pleine de barques foraines et
de saltimbanques.
J'y pense, je m'attendris, mais mon cœur est sans repos.
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Quand j'ai voulu ôter le masque, je l'avais collé au visage. Quand je l'ai ôté et me suis vu dans le miroir, j'avais déjà vieilli.
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Vidéo de Fernando Pessoa
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Après Chronique de la vie qui passe, le présent volume vient compléter l'édition des Proses publiées du vivant de Pessoa telles qu'elles avaient été présentées au public français dès 1987 par José Blanco, l'un des meilleurs spécialistes du grand auteur portugais.
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