Les lames du Cardinal, tome 2 : L'alchimiste des Ombres

Ce deuxième tome de la saga Les lames du Cardinal est une réussite. Nous revoilà, en cette année 1633, à Paris. Les complots et les intrigues se multiplient dans les milieux du pouvoir. La monarchie est en danger, un complot vise la couronne. Les hommes de la Fargue sont de nouveau à l'oeuvre, le danger rôde ..
L'auteur sème au fil de l'histoire des petits cailloux qui donnent envie de connaître la suite, des zones de mystère restent encore sans réponse.. À suivre..

Une trilogie éblouissante qui nous plonge dans le passé mais dans un passé où le cardinal de Richelieu côtoie les dragons.
J'ai été impressionnée par la qualité de cette trilogie car l'auteur parvient à allier L Histoire et la fantasy, avec beaucoup de talent, dans une sorte d'uchronie captivante.
Comme toujours chez Pevel, les personnages sont passionnants et leurs caractères les rendent singuliers. Lafargue, quant à lui, se démarque des autres. Son code de l'honneur, son sens du devoir, sa loyauté, sa force, son agilité à manier l'épée et son charisme le distinguent des autres.
Vous l'aurez compris, Lafargue est le héros sans lequel la trilogie Les lames du cardinal n'aurait pas la même saveur.

La troupe des lames du cardinal n'est pas sans rappeler celle formée par les trois mousquetaires (+ 1) de Dumas sauf qu'une femme, comme souvent chez Pevel, intègre le groupe, du côté des combattants.

Plus sombre que le premier volet, plus fantasy aussi, par la place plus grande que les dragons et la magie prennent dans l'histoire. le côté roman de cape et d'épée, lui, se cantonne au dénouement du roman, le reste relevant du roman d'espionnage, avec moins d'action mais Pevel joue également plus avec la vérité historique, intégrant à son histoire le couple royal, plus présent que Richelieu.
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L intrigue et le rythme de ce tome 2 m ont beaucoup plus convenu. On s attache aux différents personnages que l on connaît de mieux en mieux.

Plus d'actions et une intrigue que j'ai trouvé plus prenante que dans le premier tome.

Cependant, la description minutieuse des itinéraires parisiens devient lassante et gâche parfois la lecture, de même que cette sensation de "copier-coller" de passage du premier tome, en particulier pour les références historiques (certes fouillées) et les descriptifs des personnages et du contexte. Ceci est peut-être pratique pour ceux qui commenceraient directement par le tome 2, mais d'un naturel peut être trop rigoureux, j'ai pour habitude de commencer les trilogies ou les saga par le tome 1.

Le tome 2 présente au final les mêmes défauts à mes yeux que le tome 1, mais avec une trame plus touffue. Et, heureusement, avec le temps, c'est la trame que la mémoire sélective conserve.

L'alchimiste des ombres est le second volume de la trilogie Les lames du Cardinal, de Pierre Pevel. Mêlant habilement le fantastique à notre histoire de France, l'auteur nous ramène avec aisance au Paris de l'époque, écrasé de chaleur et d'odeurs pas toujours agréables, mais surtout fourmillant des intrigues de la Cour. Nous sommes au début de l'été 1633, et un mois après avoir été rappelées par le Cardinal de Richelieu, les Lames du capitaine La Fargue sont en effet confrontées à un nouveau complot de la Griffe Noire contre la couronne de France...

Un petit peu moins inspiré que le premier, cet opus n'en est pas moins fort agréable à lire. Les fines Lames du Cardinal sont des personnages pleins de panache et de charme, on regrette presque de ne pas en apprendre davantage à leur sujet. Chacun a sa propre histoire et ses particularités, mais tous sont identiquement attachants. Là n'est pas le propos pourtant, L'alchimiste des ombres est un roman d'aventures, et aux quatre coins de Paris, tout le talent de Pevel est mis au service de son intrigue. Aucun temps mort dans cette histoire, on ne s'ennuie pas une seconde.

Si l'on pardonne aisément à l'auteur les lourdeurs engendrées par une description des rues un peu trop pinailleuse pour qui connaît mal la capitale – et c'est mon cas, je l'avoue sans honte –, il est plus difficile de passer sur un dénouement manquant malgré tout un peu de panache, et même presque de cohérence. Sans trop en dire, la signification du pentacle avait du sens, le but ultime de la Griffe Noire en revanche paraît nettement plus tiré par les cheveux, dans un contexte politique déjà tendu entre la France et l'Espagne.

L'alchimiste des ombres n'en reste pas moins un excellent roman, qui s'achève habilement en un de ces cliffhangers à l'américaine qui nous pousse à nous jeter sur la suite. Tout n'est pas résolu, loin de là, la Griffe Noire n'a pas dit son dernier mot, ni le capitaine La Fargue révélé tous ses secrets. Et Leprat, qu'adviendra-t-il de lui ? D'immenses pans d'ombres subsistent, gageons que le troisième et dernier volume de cette trilogie nous apportera les réponses tant attendues !
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Le style de l'auteur est toujours aussi plaisant : les chapitres sont courts et très rythmés : ils peuvent ménager le suspens en abandonnant les personnages dans certaines situations critiques. le langage est clair et simple et les descriptions très visuelles. On a l'impression de visiter Paris aux côtés des agents du Cardinal, tellement certaines descriptions sont précises. Les dialogues sont nombreux et donnent encore plus de rythme à l'histoire.
Je peux tout de même regretter plusieurs répétitions au cours du livre qui auraient pu être évitées : elles ont à chaque fois coupé mon rythme de lecture, impatiente que j'étais de connaître la suite du livre.

L'action est plus présente que dans le premier tome. le livre s'ouvre d'ailleurs sur une grande bataille qui ne peut que mettre le lecteur en jambe pour ce deuxième tome. On retrouve bien-sûr de nombreux duels et combats typique des livres de cap et d'épée.
Comme pour le premier tome, l'action s'accélère au fil du livre, si bien qu'à un certain moment on peine à lâcher l'histoire, quand bien même ce serait pour faire à manger aux enfants, mais rassurez-vous, ils ne sont pas encore morts de faim ^^

L'intrigue est bien ficelée et les indices disséminés au fil des pages. On craint pour la vie de nos héros qui doivent affronter des dragons sous différentes formes et espèces. La magie qui n'était que peu présente dans le premier tome revient en force avec la présence d'un Sorcier Drac. le lecteur suit diverses pistes au travers de petits groupes de personnages pour finalement arriver à la conclusion de ce livre. le complot sera-t-il déjoué ? Ou bien n'était-ce qu'un prélude à plus gros encore ?

Les personnages sont fidèles à eux-même : ils sont attachants et plein de caractère. On en apprend un peu plus sur leurs passés individuel et commun, sans toutefois en dire trop. Je pense que certaines révélations sont gardées pour le dernier tome.
Ma préférence pour ce tome va à Saint-Luc et Leprat. L'auteur introduit dans ce tome plusieurs personnages dont nous n'avions qu'entendu parler dans le premier tome, ainsi que d'autres tout nouveaux. le groupe des Lames parait toujours aussi soudé et l'on ne peut que rêver de faire partie de cette "police secrète" du Cardinal pour partager leurs aventures.

J'ai enfin souri à l'évocation de certains mousquetaires célèbres qui ont peuplés notre enfance et adolescence. Ils donnent encore plus de poids à la version de ce Paris historique menacé par les dragons.
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je retrouve avec plaisir Les lames du Cardinal.
Le style est toujours agréable, facile à lire et dynamique.
c'est un bon roman mêlant le genre cape et épée avec de la Fantaisy et de l'uchronie : j'aime !
Je m'immerge, je cours avec les Lames, je cogite sur les complots (parfois un peu plus vite que nos protagonistes, mais bon ...)
Souvent le tome 2 d'un trilogie est moins bon, mais ici ce n'est pas le cas : pas de temps mort, on avance dans les intrigues...
Je trouve tous els personnages aussi intriguants qu'attachants, avec leurs qualités et leurs défauts.
les scènes de combat sont très visuelles : on imagine sans peine un film ou une série.
je suis contente d'avoir découvert Pierre Pével... et m'en vais enchaîner le tome 3 qui m'attend déjà !

Alors que les Lames viennent à peine de déjouer les plans de la Griffe Noire, une espionne italienne, aussi rusée que belle, informe La Fargue qu'un complot menace la couronne de France et demande la protection du Cardinal de Richelieu en échange des précieuses informations dont elle dispose et qui la mettent en danger. Mais joue-t-elle vraiment franc-jeu ? La compagnie de la Fargue se retrouve très vite entraînée dans une intrigue qui leur fera courir de multiples dangers…

Avec « L'Alchimiste des Ombres », je reste sur ma première impression : Pevel est un conteur hors pair ! L'intrigue est dynamique, les rebondissements s'enchaînent pour créer un récit haletant rempli de suspense, rythmé par les combats d'épée et les multiples faux-semblants. Les pages se tournent à une vitesse folle et la fin, spectaculaire et totalement inattendue, arrive bien trop vite ! On s'attache réellement aux personnages que l'on a appris à connaitre dans le premier tome et qui petit à petit prennent de plus en plus de consistance. On tremble pour eux dans certains passages. le parfait mélange savamment dosé entre réalité historique et merveilleux fantastique fonctionne toujours aussi bien et donne beaucoup de corps au récit.

Bref… le deuxième volet de la trilogie des « Lames du Cardinal » est excellent. En route pour le dénouement !

Second tome de la trilogie. Qu'il me tardait de commencer. Surtout au vu des éléments révélés par l'auteur en clôture du premier volet lu le mois dernier. de nouveaux mystères semblaient sur le point d'être éclaircis. Sources de nouvelles intrigues et de nouvelles luttes de pouvoir et d'influence. L'eau à la bouche, je me suis donc jeté sur cet « Alchimiste des Ombres », prêt à en découdre aux côtés des Lames, pour la grandeur de la France.

Pour mon malheur, relatif, il me faut révéler que de réponses quant aux énigmes soulevées par l'auteur à la fin du premier tome, il n'en est pas question dans ce second volet. Au contraire, le mystère reste plein et entier. Ce qui n'est pas pour me déplaire. Sauf si le voile ne se lève pas avec le troisième volet timidement commencé il y a quelques jours. Là, je risque d'être au moins déçu. Oui, enfin, déçu mais rien de plus. Il y a des choses plus importantes que d'avoir le fin mot d'une histoire de fiction. Même si cela peut être assez frustrant voire même, dans certains cas, énervant, quand ça arrive. Mais trêve de digression, entrons dans le vif du sujet avec cet « Alchimiste des Ombres ».

La qualité d'écriture et la connaissance de l'auteur quant au Paris du 17ième siècle sont toujours de la partie. A ce sujet, il est d'ailleurs et intéressant, et immersif, de lire et d'apprendre, pour ma part, à quoi pouvait ressembler le joyaux français en cette fin de Renaissance. Entre la puanteur de la ville lors des chaleurs estivales et le monde envahissant déjà les rues de la capitale, on a une bonne idée de ce que pouvait être la vie, rude, dans ce Paris encore loin d'être celui des merveilles. C'est documenté et habillement intégré aux différents chapitres du livre. le style quant à lui est assez travaillé mais reste simple et accessible même lorsqu'il s'agit d'un dialogue entre gentilshommes. On s'imagine aisément le ton guindé et supérieur de ces personnages au sang bleu mais sans que cela ne soit pompeusement écrit et donc, rébarbatif à lire.

Au niveau de l'histoire, on se replonge dans les intrigues de palais avec plaisir en ayant toujours cette impression, agréable, de confondre les aventures de ces Lames avec celles des Trois Mousquetaires. Même au niveau des pièges tendus, des alliances, des trahissons et donc, des développements de l'histoire, on a parfois le sentiment de lire Dumas. Ce ressenti joue en faveur de l'ouvrage et contribue à sa réussite. Par contre, la trame est assez similaire au premier tome, les événements se succédant crescendo jusqu'au final fait de feintes et d'estocs. Il y a donc peu de surprises mais cela ne remet en rien la qualité de l'histoire en question. On sait simplement vers quoi on va et c'est agréable de se laisser guider à travers les rues de la capitale et ses faubourgs encore verts et aérés.

C'est donc encore une sympathique lecture faite de bravoure désuète et d'honneur affirmé et authentique. Il me tarde de m'immerger dans le troisième tome. En espérant y trouver toutes les réponses.


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