Les lames du Cardinal, tome 2 : L'alchimiste des Ombres

Quel plaisir de retrouver toutes les Lames! J'aime tellement tous ces personnages qui ont chacun une personnalité si nette qu'il est difficile de penser qu'ils ne sont pas réels. Chacun à ses propres secrets, ses regrets, ses défauts et ses qualités. (...) Tous ces personnages sont un des énormes points forts de ce roman. (...)

C'est donc alors que je passe au deuxième point fort: la plume. Plus d'une fois je me suis arrêtée pour relire une tournure de phrase superbe. Je les lisais parfois même à voix haute pour profiter de leur musicalité ou pour jouer de la dynamique d'un dialogue qui me plaisait particulièrement. Pierre Pevel a un réel talent de narrateur qui n'est plus à démontrer! (...)

Et il nous narre une superbe aventure de capes et d'épées qui m'a encore une fois fait rêver. Des complots, des mensonges, des trahisons, des combats, de l'élégance et j'en passe! Tout était parfaitement raconté. Et maintenant que je me suis habituée à cette plume, que j'estime assez exigeante, j'arrive à me plonger complètement dans l'histoire. (...)

Je ne saurais pas quoi vous dire hormis de lire ce livre, de lire du Pevel en général. C'est une des plus belles plumes françaises dans ce registre, je pense. Un incontournable du genre. Vraiment je prends un plaisir fou à chaque lecture et j'ai déjà hâte de lire le troisième tome qui est malheureusement le dernier de cette trilogie. (...)

Bref, je crois bien que c'est un coup de coeur. Pas un coup de coeur comme je les ressens d'habitude mais je suis trop amoureuse de l'univers, de la plume et des personnages pour le priver de cette appellation. Je vous le conseille sans réserve !

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Deuxième tome qui débute en fanfare avec une bataille avec un dragon ... La menace se précise et les craintes se multiplient pour le royaume de France.
Les lames du Cardinal font face à tous ces dangers et trouvent sur leur route une intrigante italienne qui semble joue un double (triple?) jeu.
Beaucoup de péripéties encore dans ce tome, le suspense est toujours présent et les personnages sont bien décrits, chacun ayant une vie et une personnalité propre.
Une très bonne lecture.

Me voici à la découverte du second volet de l'aventure steampunk, fantasy ou historique -faites votre choix- de la série déjà célèbre de Piere Pevel.
Nous retrouvons les protagonistes du début, cette troupe hétéroclite mais courageuse et loyale composée de cinq hommes et d'une femme, tous doués à l'épée et aux jeux d'espionnage. Il seront encore une fois, embarqués dans une affaire de trahison à la cour de Louis XIII, alors que la Griffe noire, cette organisation draconique (qui use de la magie et de la puissance des dragons) n'a pas dit son dernier mot, et menace les trônes d'Europe.

La Fargue fait la rencontre de l'Italienne, cette espionne de renom qui propose, par son intermédiaire, un marché avec le cardinal de Richelieu. Sa protection contre les preuves d'un complot de haute trahison. Au centre de tout cela, on retrouve des dragons, des nobles puissants, la cour de France, des Dracs, des espions, des mousquetaires du roi, et bien sûr le cardinal de Richelieu et ses fameuses Lames... Les Lames, encore une fois au devant du danger, tenteront de démêler ce complot annoncé par l'Italienne. Autant de chapitres et de brefs passages qui alternent d'un personnage à un autre, nous offrant un récit rythmé et foisonnant. Beaucoup de personnages, toujours aussi attachants, mais surtout au centre de tous, un héros s'impose, Paris. La description d'un Paris insalubre et puant durant la chaleur de l'été 1633 prend une place conséquente dans le récit. le livre regorge en effet de descriptions de Paris, des tours et détours dans ses rues pour accéder à tous ses lieux mythiques et historiques...
Si j'ai trouvé les descriptions de cette atmosphère poisseuse intéressantes, me rappelant le livre "Le parfum", j'ai été assez lassée de lire les chemins entre les rues de Paris ou les descriptions de ses bâtisses. Un peu trop à mon goût, j'ai tourné les pages, lisant souvent en diagonale.

Le récit est assez sympa, notamment à partir de la seconde moitié, il prend un virage plus intense dans l'enquête. Chaque personnage se retrouve embarqué dans un rôle et une tâche à accomplir, tous faisant partie d'une chaîne solide, solidaire, amicale que j'ai eu plaisir à suivre.
La fin nous laisse en suspens avec un rebondissement. Et là j'ai été assez contente d'avoir le tome 3 sous la main.

En bref, des personnages toujours attachants, une intrigue et une atmosphère bien menées, mais un peu trop de descriptions qui ont laissé comme une impression de déception.

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Un deuxième tome tout aussi palpitant...

Les personnages sont juste...renversant comme toujours, chacun avec son caractère, généralement bien trempé, chacun avec sa part d'ombre et de secret...

Difficile de choisir un favori, tous sont terriblement attachants.
Bref je ne suis pas ennuyé une seconde, l'intrigue est menée tambour battant et le cadre historique réinventé ne la rend que plus passionnante...
Et la fin, ah la fin! cher lecteur, méfiez-vous... et préparez le troisième livre sur votre table de chevet, vous en aurez besoin. :)

Une très très bonne suite !

J'étais tellement dedans avec le premier Les Lames du Cardinal que j'ai enchainé avec la suite. le lecteur retrouve avec plaisir le capitaine La Fargue et les Lames pour continuer l'aventure. Agnès la baronne indépendante et mystérieuse, Nicolas le Gascon débraillé et pétillant, Almadès la lame experte et stricte, Ballardieu affectueux et débonnaire, et les autres Saint-Lucq l'énigmatique sang-mêlé, Laincourt l'espion mystérieux ou encore le Mousquetaire Leprat. Puis le lecteur découvre de nouveaux personnages : l'Italienne, une espionne qui vend ses secrets aux plus offrants. Elle semble protégée par les plus puissants dont le Pape. Elle demande la protection du Cardinal car elle aurait des révélations sur un complot menaçant le trône, mais une fois n'est pas coutume, cela ne viserait pas le Roi Louis XIII mais la Reine. J'ai découvert Mme de Cheuvreuse, une amie proche de la Reine, belle et indépendante mais assez proche des Lorrains… On découvre également le nouveau maitre de magie de Mme de Cheuvreuse qui ne semble pas bien net. Et d'autres personnages encore auquel on s'attache l'ami libraire de Laincourt, Mirebeau, un gentilhomme, … Pierre Pevel croque des personnages tous différents et attachants. On passe par toutes les émotions avec eux, on en déteste certains, adore d'autres.

Lors de la rencontre entre La Fargue, quelques unes de ces lames et l'Italienne, un attaque de Dracs survient. Ces êtres autrefois soumis aux Dragons sont à la recherche de la jolie espionne. Et ils ne semblent pas agir de leur propre volonté, qui souhaite le silence d'Alexandra di Santi ? L'Italienne apparait comme fourbe, elle séduit pour attendrir et récolter des informations. Est-elle pourtant sincère dans sa demande ? Joue-t-elle double jeu ? Il est difficile de savoir si on apprécie ou si on déteste ce personnage ! En tout cas, il est suffisamment auréolé de mystère pour nous intriguer et nous faire tourner les pages. Et puis quel est ce complot contre la Reine que l'on sait être espagnole, cela a-t-il un rapport avec les Dragons ? la Griffe Noire ? Ou cherche-t-on a mettre les hommes du Cardinal sur une fausse piste ? Et les visions de soeur Béatrice que l'on rencontre au début de cette histoire que veulent-elles dire, qu'annoncent-elles ? Qui est réellement l'Alchimiste des Ombres ?

Quelques pistes s'ébauchent dans ce tome, on émet des hypothèses, on se demande ce qu'il se trame… Il y a peut être un peu moins d'action que dans le 1er livre mais on a plus de détails sur les Lames, sur les Dragons, sur les loges, sur les relations entre le Roi et la Reine, … Pierre Pevel continue de semer les indices sur sa route comme le Petit Poucet. C'est vraiment intéressant de savoir ce que sont les Louves, les Châtelaines, ces personnages qu'on entrevoyait dans Les Lames du Cardinal et qui semble liés à Agnès. Peu à peu, on en apprend plus en accompagnant les lames, et on s'attache ainsi encore plus à eux. J'ai adoré encore plus Leprat et Laincourt dans ce second tome et je tremble pour mes personnages préférés. Quel sort l'auteur leur réserve-t-il ? Et après les révélations de la fin du premier tome, quand est-il vraiment des personnages qui cachent leur jeu ?

Les livres étant sortis à quelques mois (année? ) d'intervalle, et parce que j'ai enchainé les deux titres, j'ai eu un peu de mal avec les répétitions. Mais ce n'est pas un défaut puisqu'au regard des publications, elles sont nécessaires. Comme pour le premier, les descriptions sont dosées et toujours utiles pour l'histoire. J'ai vraiment adoré être plongée dans cette année 1663. C'est entrainant, bien écrit. Les changements de personnages que le lecteur suit donnent du rythme au récit et nous tient en haleine. L'intrigue est vraiment bien montée (et en ayant lu les 3, je peux vraiment le dire). Encore une fois, une réussite ! Même si j'aurai aimé voir le maitre de magie… user un peu plus de magie…

Le tome se termine en apothéose, il se passe des choses dramatiques et on ne peut que souhaiter avoir le dernier livre sous la main pour poursuivre et enfin tout savoir ! L'atmosphère s'assombrit et on devine qu'il va se passer des choses pas sympathiques dans la suite. le plus gros des révélations sera livré dans la fin, vous vous doutez bien que du coup, je n'ai pas trainé pour lire le Dragon des Arcanes.
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Cette suite s'ouvre sur une scène de bataille plutôt extraordinaire, quelque part aux confins de l'Alsace et de la Lorraine. Un petit détachement de cavaliers, les gardes de Saint-Georges, conduits par François Reynault d'Ombreuse et soeur Béatrice, attendent le moment propice pour mener l'assaut contre un manoir où se terre un dragon sous sa forme humaine. le combat sera fracassant et épique, vous vous en doutez...

L'occasion pour le lecteur de faire connaissance avec de nouveaux personnages, dont les Châtelaines, ces Soeurs qui consacrent leur vie à défendre le royaume de France contre les dragons. Et bien sûr, de retrouver nos Lames.

Le petit groupe aura fort affaire avec une belle espionne italienne, Alessandra di Santi, qui affirme détenir les preuves d'un complot contre le Roi, et dans lequel serait impliquée la duchesse de Chevreuse, rien que ça.

Mais le redoutable adversaire de ce volet est l'Alchimiste des Ombres, le type même du dragon que l'on a pas du tout envie de croiser, le soir, au coin d'une ruelle puante de Paris... C'est un redoutable agent de la Griffe Noire, puissant et fort dangereux.

Nous en apprenons un peu plus sur certains personnages, dont Laincourt ou Agnès, mais Saint-Lucq (qui décidément figure parmi mes préférés avec Leprat) demeure toujours aussi mystérieux… Comme dans le précédent tome, les apparences sont trompeuses et nombreux sont les protagonistes qui jouent double jeu à commencer par la séduisante espionne italienne. Et puis le cardinal Richelieu a pour habitude de tirer les ficelles et semer la confusion parmi ses fidèles pour mieux se garder d'éventuelles trahisons. Difficile de s'y retrouver dans ces conditions… Quels liens unissent l'infâme Rochefort et Marciac ? Quel mystère entoure Saint-Lucq, quelle est la destinée qu'Agnès semble vouloir fuir, et surtout, qui sont Les Sept auxquels La Fargue a fait allégeance… autant de questions qui, il faut l'espérer, trouveront leurs réponses dans le troisième volet.

Si le cape et d'épée tient toujours ses promesses, la Fantasy est bien plus présente : davantage de magie noire, de sorciers, de dragons et autres créatures maléfiques comme les syles, sortes de salamandres carnivores (charmant !). J'ai particulièrement aimé les scènes se passant dans la Tour Noire et la quête de Saint-Lucq dans les ruelles de l'île Notre-Dame (excellente trouvaille), repaire des Dracs au sein même de la capitale.

J'ai été ravie de croiser Athos et D Artagnan, mais beaucoup moins d'assister aux souffrances de Leprat dont je prévois la fin amère…

La fin du roman se clôt sur une catastrophe épouvantable qui nous promet un troisième livre plus sombre et sanglant, cette fois, la guerre entre hommes et dragons est déclarée !

Vous l'aurez compris, mon enthousiasme pour cette trilogie est intact, rendez-vous pour le troisième billet consacré au Dragon des Arcanes.
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Le tome 1 des Lames du Cardinal avait tout juste passé la note du "bon allez, je continue"... Hé bien, rebelote.

Les points qui me gênaient dans le premier tome sont toujours présents, et malheureusement commencent à m'horripiler. Je déconnecte complètement lors des "leçons d'histoire de Monsieur Pevel". J'en arriverais presque à compter les "belles" et les "jolies" lors des descriptions des personnages féminins... et je doute qu'un seul des personnages masculins soit décrit comme beau. Peut-être Marciac...

L'histoire est toujours très découpée, trop à mon goût. On saute d'un personnages à l'autre, avec un minimum de 6 personnages témoins, certains étant parfois difficiles à distinguer (je pense à Leprat et Laincourt). L'intrigue en finit par perdre de sa substance... Surtout qu'au final, à la fin des 300 pages, on peut se dire "tout ça pour ça ?".

Le côté fantasy est toujours très peu présent, même si n'est pas un problème en soi.

Ça reste correct, ça se laisse lire facilement. Et j'avais peut-être trop espéré de cette saga... Allez, c'est parti pour le tome 3.

Quelques semaines après avoir déjoué la tentative de création d'une loge de la Griffe noire en France, les Lames reprennent du service : un complot menacerait le roi…

Dans ce second tome, le rythme de l'histoire ne faiblit pas. Mais si vous avez aimé le premier opus, vous ne pourrez qu'apprécier L'Alchimiste des Ombres car les ingrédients y sont sensiblement les mêmes. Pierre Pevel n'hésite d'ailleurs pas à réemployer des facilités scénaristiques, comme la jolie demoiselle sauvée plus ou moins par les Lames avant de disparaître.

L'histoire se déroule cependant davantage dans le contexte de la Cour et de ses intrigues. Au passage, on en apprend davantage sur le passé des personnages et sur leurs aventures communes. Agnès reprend ainsi contact avec les soeurs, qu'elle a connu en tant que novice, pour faire progresser leur enquête.

Un deuxième tome moins palpitant que le premier, mais qui permet de passer un très bon moment. Reste à voir comment les fils de l'intrigue noués dans les deux premiers opus s'arrangent dans le troisième…

Malgré une première victoire contre la Griffe Noire, les Lames du Cardinal se retrouvent à nouveau confrontées à cette terrible organisation draconique qui souhaite asservir l'Europe. Ils ont rendez-vous avec une espionne, l'Italienne, qui souhaite révéler un nouveau complot contre la Couronne de France, en étant, en contrepartie, protégée par Richelieu. Tout en ignorant la teneur de ce complot, les Lames vont devoir réagir très vite, contre un ennemi ancien et redoutable, l'Alchimiste des Ombres…
C'est un vrai bonheur de retrouver les capes, les épées des fameuses Lames du Cardinal, affrontant de nouveaux les Dragons de la Griffe Noire. Si cette deuxième intrigue manque un peu de souffle à mon goût, surtout au début, du fait des tergiversations autour de l'Italienne, j'aime beaucoup le style de Pierre Pevel. le côté fantsy s'équilibre très bien avec l'aspect historique, qui, du reste, tient la route. Les descriptions du Paris de Louis XIII traînent parfois en longueur, mais ne manquent néanmoins pas d'intérêt, pace que très bien documentées et très bien rendues. Mais ce sont surtout les personnages des Lames, qui suscitent et retiennent l'attention : souffrant peut-être de la construction du premier tome, ils se révèlent réellement ici, et sont véritablement attachants (petite préférence pour l'énigmatique Saint Lucq, celui pour lequel on a finalement le moins d'informations).
En bref, un bon moment de lecture, qui m'amènera à ouvrir très vite le troisième volume.

- Sans spoilers -

J'ai lu ce deuxième tome puis l'ai écouté en audio avant d'écrire cette critique.
Mes 5 étoiles peuvent sembler exagérées car le livre est loin d'être exempt de défauts. Mais la promesse d'aventures de cape et d'épées est tenue et je ne me suis pas lassé de cette lecture. J'en voulais davantage.

L'histoire reprend un mois après la fin des évènements du tome un.
On retrouve des protagonistes et on en découvre de nouveaux. Ils sont tous très différends les uns des autres, ce qui les rend tous intéressants ou attachants. le problème étant qu'ils sont nombreux et que l'auteur en utilise beaucoup pour les divers points de vue. C'est un des défauts du livre. Deux personnages sont très en retrait par rapport au premier tome. Les points de vue alternent trop, au détriment des personnages réussis que sont les Lames.

L'aspect draconique ne prend pas sur moi. Peut-être suis-je trop habitué à la Fantasy. Je le vois comme un élément cosmétique dispensable et, pour parler franchement, mal utilisé. le fait que l'on ait, dans le roman, autant de chapitres du point de vue des antagonistes ou factions neutres, ôte une grande partie du mystère. Les dragons en perdent tout leur potentiel de Némésis terrifiantes. C'est même à se demander comment ils font pour survivre. Peut-être que le dernier tome l'expliquera.
L'histoire reste cependant très plaisante à suivre.

Pour finir, je dirais que le roman aurait mérité un épilogue plus étoffé et que malgré tous les défauts cités, j'ai passé un bon moment de lecture et j'ai pris plaisir à l'écouter ensuite en version audio.
Je recommande chaudement Les Lames du Cardinal à tous les amateurs de cape et d'épées !