Il y a très longtemps, je disais que je n'aimais pas le métal. J'avais écouter quelques albums que j'avais trouvé très agressifs pour mes oreilles. Puis j'ai rencontré un fan qui m'a fait découvrir la richesse du genre. le but n'est pas toujours d'être le plus bruyant possible et/ou désharmonique contrairement à ce que j'avais cru. Et depuis je me suis réconciliée avec cette musique jusqu'à aller écouter des concerts. Même si la catégorie heavy métal ne fait pas forcément consensus, elle existe. Pour nous expliquer ce que c'est,
Le Lombard propose un expert :
Jacques de Pierpont. Un belge précurseur qui a toujours essayé de mettre en avant les artistes qui lui ont donné vie aussi bien dans des émissions télévisuelles que dans des livres. Pour le côté visuel,
Hervé Bourhis, grand passionné de musique, met en avant la donnée. Il a choisi une forme très didactique avec un grand titre par double page et des carrés d'informations. Avec ingéniosité, il choisit de ne faire que du rouge, noir et blanc qui peuvent être les couleurs du heavy métal. Un petit conseil de lecture pour les non-initiés : mettre votre ordinateur à côté de vous pour écouter les groupes, chansons et/ou albums cités. Sinon, vous aurez l'impression d'avoir une longue liste dont il ne vous en restera pas grand chose à la fin. En effet, pleins d'artistes vous évoqueront des choses que cela soit System of a down, Nirvana, AC/DC, Deep purple, Black Sabbath... Les recontextualisés pour mieux comprendre les influences peut-être très intéressants. Pour les adeptes, les souvenirs vont être mobilisés. Au final, cela reste un genre très masculin, plein de rébellion, de provocations, de costumes, de mise en scène, de prouesses techniques, de prouesses scéniques... Ce dont même un néophyte ne doute absolument pas. Deux choses intéressantes en ressortent pour moi avec d'une part l'évolution du genre et son appropriation à travers le monde. On en trouve aussi bien au Maroc, qu'en France ou en Russie avec du rap, du reggae, du punk... Une langue univers qui parlent à tous. Et l'autre chose, est l'image que représente le métal/heavy métal qui reste assez négative où l'on croit encore que cela détourne les jeunes du droit chemin, que cela incite à la violence, à la haine... Après il est plus facile d'accusé un groupe d'avoir influencé des adolescents que de chercher vraiment à comprendre pour un groupe agit de telle façon. En général, il n'est pas nécessaire d'écouter de la musique pour savoir que la violence, la haine, la discrimination, le viol... existent dans toutes les sociétés. Même avant l'invention du numérique c'était visible. Les bouc émissaires, c'est bien pratique. Quand on termine l'ouvrage, on se dit que le royaume de la musique est vaste et qu'il y a au combien de territoires à découvrir pour se surprendre.
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