Oyé mes Babélionautes chéri(e)s. Plus chéries que chéris d'ailleurs car j'ai beaucoup d'admiratrices ici. Mais je m'égare. Je ne sais pas si vous vous rappelez de moi car il est vrai j'ai pas mal pointé aux abonnés absents en 2021 - mais que voulez-vous la baraque ne va pas se rénover toute seule - en tout cas moi je me souviens de vous. Enfin de deux, trois quoi. On se retrouve donc (enfin) en cette nouvelle année pour un petit billet sur
Infectés tome 2 car oui, tel le majestueux Brice de Nice qui a cassé le deuxième volet de ses propres aventures, j'ai de mon côté cassé le premier tome de la saga Infectés. Habile Bill. Je sais. D'ailleurs, techniquement, je vais également casser ce second tome, mais tout en humour, comme toujours.
Sur ces entrefesses, surfons sur ma superbe vague humoristique (Brice, le surf, la vague vous l'aviez ? si oui, je vous envoie un keur dans l'espace commentaires et j'attends le vôtre en retour #loveisallaround) et taillons de suite dans le vif. Si je vous dis Max, Zac et Xander vous pensez à quoi ? Un Motus édition spéciale sur les prénoms canins ? Bien vu, ça aurait pu, mais non. Il s'agit en fait des prénoms d'une (grande) partie des protagonistes. Autant vous dire que dès les premiers chapitres on a la couleur : on n'aura pas droit à de la grande littérature jeunesse. Car oui, la plume déçoit, mais genre vraiment. Vous voyez un dialogue oral entre potes autour d'une (ou deux d'ailleurs) petite binouze le vendredi soir ? On est un peu près sur ce créneau-là : celui du parlé. Mais passons à l'étape supérieure car on a du pain sur la planche.
Voyez-vous, Max, du haut de ses 19 ans, découvre dans les premières pages (ne paniquez pas zéro spoil) que le groupe O négatif est le sang universel. Alors bon, je ne sais pas quels sont les programmes scolaires actuellement car ça commence à faire un chouille loin pour moi, mais je dirais qu'il y a de quoi s'inquiéter. du coup moi, Optimus Dadou, je lance un appel à tous les Autobots professeurs de SVT de France : enclenchez le plan vert #MakeOurPlanetGreatAgain de toute urgence. le SOS étant passé, passons à l'histoire. Infectés c'est un peu une soupe de toute la culture post-apocalyptique contemporaine made in USA avec une trèèès grosse inspiration du côté de la série bancale The Walking Dead (chut les comics sont intouchables).
Le verdict est donc sans appel comme vous vous en doutez : la trame est plate, très plate, mais du genre comme le boule à
Miley Cyrus hein. Les historiettes sanguinolentes de nos adolescents fétiches ça va cinq minutes mais on ne peut pas meubler tout un bouquin avec. Ah bah si on peut en fait, parole de Jeff. Phénomène étrange d'ailleurs, si l'aspect puéril de nos protagonistes peut décevoir, celui très trash des scènes récurrentes de castagne (démolition totale de la tronche plutôt pour être exact) de morts-vivants surprend d'autant plus car il se veut à contre-pied du premier.
Bref, ne me demandez pas pourquoi nos adolescents de 19 ans se comportent comme des bambins de 12 ans alors qu'à côté de cela ils démontent des têtes à tour de bras tel un Dwayne Johnson sous stéroïdes : je n'en sais rien. Est-ce que je vous demande pourquoi les parisiens courent tous les jours comme des dératés dans les couloirs du métro pour se rendre au travail comme si la fin du monde était imminente ? Bon, on a fait à peu près le tour, l'année 2022 commence mal sur le plan de la lecture, mais promis, on va se rattraper. Tiens, pour rester sur la série des promesses, je vous promets d'être également plus présent cette année sur Babélio. Nan j'déconne, après la baraque j'ai la piscine creusée à faire ma gueule donc je ferai comme d'hab mon maximum pour venir vous faire une bise de temps en temps.
PS1 : belle et heureuse année à toutes et à tous, je vous souhaite le meilleur mais surtout, la santé avant tout. J'vous aime putain.
PS2 : un grand merci aux éditions Hurtubise pour m'avoir envoyé un exemplaire à l'occasion du Masse Critique de je ne sais plus quand
PS3 : elle est dépassée
PS4 : dépassée également
PS5 : trop chère, du coup je retourne à la PS4