AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782251002071
159 pages
Les Belles Lettres (01/01/1970)
4.12/5   4 notes
Résumé :
« Le meilleur, c'est l’eau, et l’or, comme un feu brûlant,
resplendit, la nuit, au-delà de la richesse orgueilleuse. »

« Et le jugement sacré des grands Jeux et
la fête tous les quatre ans, il les institua,
sur les falaises très divines de l’Alphée. »

« Moi, le nectar versé, don des Muses, à ceux qui remportent les jeux,
aux hommes je l’envoie, doux fruit de l’âme »

Voilà comment, dans une nouv... >Voir plus
Que lire après Oeuvres, tome 1 : OlympiquesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
On doit aux Grecs de l'Antiquité de merveilleuses inventions et aussi, malheureusement, celle des compétitions sportives. Les jeux grecs avaient cependant deux avantages sur nos orgies commerciales et médiatiques : ils entraînaient une trêve dans les guerres presque incessantes entre les cités ; et la poésie ne leur était pas étrangère (les Jeux olympiques modernes ont cependant comporté des concours artistiques jusqu'en 1948).
Il n'était pas rare, en effet, que les athlètes victorieux commandent des poèmes chantés par un choeur et célébrant leur victoire, leur famille et leur cité, et qu'on appelle des épinicies.

Ce volume rassemble les odes de Pindare célébrant des vainqueurs des Jeux olympiques. La musique de Pindare a bien sûr été perdue. Je m'attendais à des poèmes pompeux, d'autant plus que ceux qu'on considérait comme les vainqueurs des course hippiques n'étaient pas les cochers mais les riches et puissants propriétaires des équipages, en l'occurrence des tyrans siciliens. Mais heureusement, Pindare sait limiter la flagornerie et parle à peine des épreuves sportives. Bien plutôt, ses odes évoquent des mythes de façon succincte mais puissante et développent une morale simple mais sage : l'homme doit se souvenir qu'il n'est qu'un mortel, que le bonheur est éphémère, et ne pas outrepasser les limites de sa condition. Surtout, ces odes sont moins centrées sur la célébration de l'athlète que sur l'intensité extrême de la joie au moment de la victoire, que la poésie est capable de renouveler, grâce à des images audacieuses et un style parfois abrupt, et qui seule fait oublier, dans un moment d'exultation, la mort.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Mais la terre de Pélops n'était point encore, dans la vallée du mont de Cronos, couverte de beaux arbres.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Pindare (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Pindare
PINDARE — Poète d'un monde en voie de disparition (Université Nanterre, 1981) Un cours de Bernard Deforge enregistré le 5 mars 1981 pour l'Université de Nanterre.
autres livres classés : antiquitéVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (17) Voir plus



Quiz Voir plus

Devenez très fort en citations latines en 10 questions

Que signifie Vox populi, vox Dei ?

Il y a des embouteillages partout.
Pourquoi ne viendrais-tu pas au cinéma ?
J'ai un compte à la Banque Populaire.
Voix du peuple, voix de Dieu.

10 questions
543 lecteurs ont répondu
Thèmes : latin , Citations latines , antiquitéCréer un quiz sur ce livre

{* *}