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3,31

sur 419 notes
Je ne suis pas fan des récits rocambolesques, mais quand cet auteur déroule son humour au kilomètre, il parvient généralement à me faire rire (ou sourire). Il raconte avec humour, comme s'il nous racontait oralement en improvisant devant nous, tout simplement. du coup même si son histoire est loufoque, j'ai envie de le suivre pour rire un peu !

On part pour New York, Colorado. C'est le village où Agatha Crispies a été mutée après avoir foiré une grosse enquête dans son commissariat de New York, New York. 150 habitants, 198 rond-points (vous verrez pourquoi en le lisant), des écureuils radioactifs (vous apprendrez aussi pourquoi par vous-mêmes…) et… des meurtres (150 coups d'aiguilles dans le premier cadavre, 150 coups de fléchettes dans le second…) ! Enfin de l'action dans ce village où il ne se passe jamais rien ! Tellement rien que le commissariat se divise habituellement entre club de lecture, de tricot et de fléchettes pour occuper les longues journées. Et ça tombe bien, de toutes façons, il n'y a même pas moyen d'accéder à Facebook pour raconter quoi que ce soit à qui que soit.

Du coup quand Agatha débarque sur la première scène de crime avec du donut plein la bouche, nous n'avons pas d'autres distraction que d'enquêter avec elle, comme nous le ferions dans un roman d'Agatha Christie… 150 suspects, un presque huis clos : On devrait pouvoir trouver avant Crispies ! En l'honneur de son modèle, Romain PUERTOLAS monte son roman comme les romans policiers qui l'ont inspiré. Et il le termine aussi dans les règles de l'art, nous gratifiant en sus d'un chapitre qui m'a beaucoup fait rire car j'y ai tout à fait reconnu mon mari !! Spéciale dédicace à ceux qui lisent les dernières pages du livres avant les premières…

*****

Aucun problème pour rentrer dans cette histoire car Romain PUERTOLAS nous plonge rapidement dans l'ambiance : du décor de la couverture, en passant par la mise en scène des premières pages, ou encore le ton direct et enlevé du récit, jusqu'à l'imagination de l'auteur pour les histoires, tout y est !

Le petit plus ? de très nombreuses références littéraires disséminées tout au long du texte, et qui sont prétexte à l'humour omniprésent, à des scénarios envisageables pour l'issue de ce livre, mais aussi à des réflexions plus larges sur la vie en général. Ou peut-être est-ce au contraire le scenario de ce roman qui n'est que prétexte pour parler de l'amour des livres et de la littérature au sens large ? Tout cela sans se prendre la tête de manière empruntée ou intellectuelle : Tout est naturel et coule de source avec Romain PUERTOLAS, qui nous donne envie d'en découvrir plus en nous amusant (et, à n'en pas douter, en s'amusant lui-même).

L'auteur nous offre en outre de très beaux passages sur ce que peut nous apporter la littérature, la manière dont elle peut nous enrichir, nous consoler, nous apprendre, nous tenir compagnie. Sur le plaisir de conseiller un livre à quelqu'un, de faire rencontrer un livre et son lecteur. Sur la manière dont un livre peut combler un vide, nous faire vivre mille vie ou bien celle que l'on voudrait, ou encore être celui dont on a besoin à un moment donné de nos vies. Dans ces passages, tous les amoureux de la littérature ne peuvent que se retrouver.

Le petit moins ? C'est un peu long, à force, tant les traits sont grossis, et l'humour un peu lourd et répétitif (oui je sais c'est fait exprès, mais...). C'est le roman à lire pour sourire un peu, se détendre avant la rentrée littéraire, ainsi vous serez ravi de passer à autre chose de consistant !
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Je suis bien embêtée car mon avis est très partagé sur ce roman, j'ai à la fois été séduite par le style et l'histoire et en même temps un peu déçue par la forme. Tout d'abord, ne m'étant pas renseignée en amont, ni sur le sujet du livre (choisi sur un coup de tête, en raison du titre …allez donc savoir pourquoi !) ni sur l'auteur, je n'avais aucune sorte d'idée de ce que j'allais trouver, si ce n'est qu'il était catégorisé « polar ». (Comme pour toutes mes autres lectures, je ne consulte jamais les avis avant pour ne pas être « parasitée » par des aprioris).

Au démarrage, je constate donc quelques clins d'oeil de-ci de-là (L'héroïne se nomme, Agatha Crispies, mordue de littérature – tient donc – et qui adore les donuts… comme les ryes…). Ok, donc nous avons là un roman humoristique. Je vais quand même vérifier quelques critiques sur Babelio – ma référence – Eh oui, il s'agit bien d'un polar…. Je trouve la démarche sympa, ce n'est pas banal, ça change, ça bouscule les habitudes, je ne suis pas contre….

En fait, je ne m'attendais à rien en particulier et je n'avais pas fait la relation avec l'auteur du fameux « Fakir » (j'ai mieux compris la pizza en kit du coup ! 😊) mais ce qui est sûr c'est que j'ai été prise à contrepieds, désarçonnée en quelques sorte. Mais, fi de ce détail, je continue ma lecture!

Pour l'histoire, Agatha qui a fait l'objet d'une sanction disciplinaire, se retrouve mutée au fin fond du trou du c.… du monde ; c'est le moins que l'on puisse dire : 150 habitants, 198 ronds-points (qui vous laisse « rond » à chaque parcours), 1 feu rouge (juste histoire de « pimenter » un peu la life des habitants) et aucune couverture réseau pour un portable, encore moins pour une connexion internet. Une petite bourgade dans le Colorado (New-York Colorado, clin d'oeil et jeux de mot avec Big Apple). Bon, ça pose un peu le paysage….

Agatha qui s'ennuie ferme à son boulot puisqu'il ne s'y passe jamais rien, a monté un « club de lecture » au commissariat – qui comporte 2 membres : elle et la femme de ménage – tandis que d'autres s'essayent au tricot ou aux fléchettes ou encore au Sudoku. C'est dire si les flics du coin sont en burn-out !!

Et un beau jour (beau pour Agatha qui décide que cela servira son retour en grâce) un meurtre (que dis-je, un massacre !) a lieu dans une commune voisine. Notre héroïne fait des pieds et des mains et se retrouve en charge de l'enquête (en corrélation avec un certain McDonald, flic de son état – je vous laisse deviner le « surnom » qu'il se verra attribuer !

A la suite de quoi nous avons droit à des divagations plus farfelues et loufoques les unes que les autres (la liste de suspects d'Agatha m'a quand même laissée, comment dire …. Songeuse !) ; la technique de la méthode d'association d'idées n'est pas mauvaise à première vue, mais c'est sujet à partir dans tous les sens. Bientôt je ne savais plus si on suivait l'enquête ou si on partait sur une étude « poussée » sur le comportement d'Agatha. Bon, ok, d'accord c'est le délire du bouquin, j'avais compris…

Donc, au début j'ai souri, puis ri sur certaines aventures cocasses et ubuesques, je ne vais pas le nier. Mais à un moment donné, j'ai fait comme une « overdose » d'un coup. Pour moi, le « trop » d'humour a tué l'humour. Plus rien à faire, j'encaissais plus le burlesque à toutes les lignes. Trop c'est trop.

Alors, du coup, on pourrait penser que l'intrigue ne vaut pas tripettes ? Mais non, l'histoire se tient, la fin est originale, même si j'avais entrevu deux, trois trucs et tout est bien expliqué à la fin. Franchement un bon polar qui se lit vite et bien.

Malheureusement pour moi, ce sont toutes les fioritures autour qui ont freiné mon enthousiasme. Pourtant, les références littéraires sont bien trouvées, les situations surréalistes ne sont pas si grotesques (enfin, la voiture donuts, et la filature qui va avec, un peu quand même…), mais globalement j'ai bien aimé.

Alors, quoi ? J'ai juste souffert d'un « trop » de gags pour rester concentrée sur l'histoire. J'ai parfois un peu « décroché » mais ça reste un excellent roman, frais, léger (même si l'on y parle aussi de racisme ordinaire) et qui reste original pour son ton déjanté et son traitement des infos par l'absurde : un vrai « style » en soi (mais peut-être pas pour un polar pour ce qui me concerne).

Justement apparemment ses autres romans n'en sont pas (des polars)... (je me les imagine dans la même veine que celle du « vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson). A découvrir donc, dans une autre « catégorie » !
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Ayant lu L'extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa et Re-Vive l'Empereur, j'ai retrouvé, en lisant Tout un été sans facebook toute l'imagination débridée de Romain Puértolas avec des situations invraisemblables et abracadabrantes.

À New York (Colorado), petit village raciste, au coeur de l'Amérique profonde, se trouve le commissariat le plus petit du monde. le superintendant Godwin, afin de remédier au désoeuvrement de ses effectifs, autorise des activités extraprofessionnelles durant les heures de service.
En effet, dans ce village du bout du monde, il n'y a pas Facebook, pas d'internet tout court. On ne peut donc même pas faire profiter de son ennui aux autres !
Pour le patron, c'est la pêche. Il y a aussi les ateliers de tricotage, de sudoku, les concours de testostérone pour les groupes opérationnels, c'est-à-dire fléchettes, bières et rots.
Le lieutenant de police Agatha Crispies, noire, mutée disciplinairement ici, elle, pour échapper au désoeuvrement, préside un club de lecture, club d'une importance capitale car, comme le lui a enseigné son père, on peut élucider de grands crimes grâce à la littérature. Comme le dit Agatha : « le rôle d'un club de lecture, c'est de faire aimer la lecture, de partager des émotions, de donner envie de lire aux autres. »
Mais cette vie calme et déprimante va être secouée par plusieurs assassinats et disparitions et c'est Agatha qui va mener l'enquête.
Ce livre est bien sûr plein d'humour, d'ironie, de dérision et épingle avant tout la xénophobie présente aux États-Unis. Ce qui m'a le plus marquée, c'est l'amour que porte Romain Puértolas à la littérature et son éloge de la lecture qu'il fait passer remarquablement par le biais de son héroïne et de son club de lecture.

En résumé, un polar qui fait rire, « un poilar », comme le définit lui-même l'auteur, un hymne à la lecture et une brillante célébration du plaisir de lire.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Un roman policier facétieux, qui parle aussi de littérature, mais pas de Facebook. Un petit plaisir (de fin) d'été pour les lecteurs de Babelio !

Voici un livre qui devrait ravir les lecteurs en quête d'un bon moment de détente, même ceux qui ne sont pas particulièrement amateurs de romans policiers. Je l'ai trouvé plus amusant et mieux abouti que « L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea ».

En première approche, la forme parodie celle des vieux polars classiques, avec titres de chapitres à rallonge, comme dans « Le mystère de la chambre jaune », par exemple. L'hommage ne s'arrête pas là car Agatha Crispies, l'héroïne enquêtrice ne cesse de faire des références à des enquêtes célèbres de la littérature policière, ainsi d'ailleurs qu'à d'autres types de romans. « On peut élucider de grands crimes grâce à la littérature, explique-t-elle, car la littérature, c'est la vie, et les meurtres font partie de la vie ». L'auteur se joue du lecteur jusqu'à expliquer, lors du dénouement, que l'enquête suivait les traces de celles d'Agatha Christie et il va même jusqu'à indiquer le passage où le lecteur aurait pu identifier le coupable. Ultime facétie, il se moque de ceux qui ne résistent pas à l'envie de commencer par lire les dernières pages en terminant son livre par un chapitre d'une ligne intitulé « Pour ceux qui aiment savoir qui est l'assassin avant tout le monde ».

Agatha Crispies a été mutée pour raisons disciplinaires de la police de New York, état de New York, à celle de la petite bourgade de New York, état du Colorado. Et à New York, Colorado, il ne se passe jamais rien de rien. C'est un coin tellement perdu qu'il n'est pas couvert par les réseaux de téléphonie mobile ni par les réseaux informatiques ; pas de Facebook pour Agatha, donc, pendant l'été qu'elle y passera.

Pour s'occuper, les employés du commissariat de New York, Colorado, ont créé des clubs: un club de fléchettes, un club de tricot et surtout, un club de lecture fondé par Agatha. Très certainement, vous vous amuserez à lire les arguments enthousiastes d'Agatha pour convaincre ses collègues à s'adonner aux plaisirs de la lectures. Il y a du burlesque dans ces arguments, en particulier pour le choix des livres qu'elle leur conseille pour commencer, mais on trouve aussi quelques très jolies phrases; vous en trouverez parmi les citations enregistrées sur Babelio.

Bref, un pastiche burlesque parsemé d'un éloge de la lecture enthousiaste et bon enfant. Que demander de plus pour terminer l'été par un plaisant moment de détente ?

PS: parmi les personnages, une polonaise: Frzdziwska Grzegorczyk. Des Grzegorczyk, j'en connais en chair et en os. Mais Frzdziwska, c'est absolument imprononçable, croyez-moi, et ça m'étonnerait que ce soit un vrai prénom polonais. D'ailleurs, si vous lancez sur Google une recherche sur « Frzdziwska », vous ne trouverez que… des références à ce roman !
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Mais que voici un titre racoleur !

En fait, c'est un peu mon rêve : Tout un été sans Facebook ! Même si, perso, c'est encore la saison qui m'amuse le plus sur Facebook. Mais après lecture, mon rêve encore plus grand est peut-être : Tout le restant de ma vie sans Romain Puértolas.

Car enfin, cher VRP (Very Romain Puértolas), ça fait quand même petit « marketer » du dimanche que d'inclure le nom de son sponsor dans son titre, déjà à rallonge, tout en précisant qu'il a été écrit debout dans le RER, enfin c'était peut-être le précédent.

Donc me voilà avec un 4ème de couverture racoleur et une bonne amorce. Et ensuite ? Quelques petites phrases sympa – j'ai parfois eu l'impression que vous avez construit le livre autour de ces quelques pépites – et des sujets intéressants – mais juste évoqués et pas du tout travaillés. Vous évoquez pêle-mêle le racisme, les femmes au travail, le Ku Klux Klan, l'absence d'internet, le tournis que donne les ronds-points, le tricot comme moyen de combattre le stress, l'imper comme habit qui fait le moine dans la police, etc.

Et la littérature, toutes ces citations ? Ben la culture, vous savez ma p'tite dame, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale. (« Et en ce moment que lisez-vous ? 6 livres en même temps, comme d'habitude »).

Vous auriez inventé les poilars ? Et bien (re-)lisez Donald Westlake et inspirez-vous de John Dortmunder, vous en prendrez de la graine ! Vous aimez Kotzwinkle ? Et bien cela ne se voit pas dans votre écriture ! Vous n'aimez pas Joël Dicker ? En êtes-vous jaloux ?

Je lis qu'on vous affuble des étiquettes burlesque ou loufoque. Je dirais plutôt ‘farce', celle qui sert à remplir un morceau de viande.

Point positif : j'ai emprunté le livre à la bibliothèque : cela ne m'a presque rien coûté (0,05 €par livre) et la bibliothèque communale a joué son rôle : faire découvrir d'autres choses.

Cher VRP, je n'ai rien contre vous, je trouve juste cela dommage que votre éditeur pousse votre livre et votre image alors que ce n'est pas un service à rendre à ceux qui sont intéressés par la lecture et qui veulent en retirer quelque chose. Vous l'écrivez vous-même : « Que les gens lisent ce qu'ils veulent ! Ce qui les fait le plus vibrer, croire, rêver, mais qu'ils lisent ! »
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Si vous avez besoin de vous détendre, si vous avez envie de rire ou sourire et de ne pas vous prendre la tête, je vous recommande la lecture de ce roman policier très particulier.
Romain Puertolas est connu surtout pour "L'extraordinaire histoire du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa", sa marque de fabrique est la loufoquerie. Il faut bien le savoir avant de se lancer dans la lecture de "Tout un été sans facebook", il ne s'agit pas d'un polar traditionnel.
Agatha Cristies est une policière venue de New York et mutée dans un tout petit village du Colorado où il ne se passe rien et où même Internet ne passe pas.
Cela fait cinq ans qu'elle travaille dans ce commissariat, elle a organisé un club de lecture dont elle est le seul membre, ses collègues s'adonnent soit au tricot, soit aux fléchettes, soit au Sudoku. le temps s'écoule lentement, heureusement qu'il y a des lacs pour se baigner et de beaux endroits dans ce village entouré de nature.
Un jour, un cadavre est retrouvé dans la ville voisine. Agatha se précipite pour résoudre l'enquête qui lui permettra de retourner à New York. Je n'en dévoilerai pas plus.
Ce qui fait le charme de ce roman, c'est justement l'amour d'Agatha pour la lecture ; on trouve de nombreux résumés de romans, des citations, c'est très agréable.
L'humour est omniprésent, quasiment dans chaque phrase et chapître.
Un livre qui ne se prend pas au sérieux et qui fait du bien, merci Monsieur Puertolas !
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Cet auteur m'avait été recommandé pour le caractère humoristique de ses livres.
Alors clairement j'ai souri certaines fois mais j'ai trouvé ce roman surtout très long et très lourd. L'insistance sur le physique et les donuts du personnage principal, anti-héros par excellence, m'a ennuyée au plus haut point.
L'intrigue du policier en elle-même est assez amusante mais l'enquêtrice est vraiment laborieuse. Par ailleurs nous ne développons aucune empathie pour les personnages.

Bref, un roman léger qui vide la tête mais qui ne me marquera pas.
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New York, Colorado, une toute petite ville avec plus de rond-points que d'habitants. Là-bas vit Agatha Crispies, qui bosse dans la police et qui va se retrouver avec un meurtre sur les bras. Ce qui va lui plaire, puisqu'il ne se passe jamais rien d'habitude dans son patelin et ceux à côté.

Nous sommes dans un livre complètement barré avec une histoire loufoque et des personnages assez stéréotypés. L'humour est à tous les coins de phrases, ainsi que la dérision et l'ironie. C'est assez drôle à lire, même si des fois j'étais un peu saoulé. J'ai fini par m'habituer à ce rythme. Agatha Crispies est soit hyper intelligente et cultivée, citant ses livres préférés, parlant de littérature dans n'importe quelle situation. Mais quand il s'agit d'enquêter, c'est autre chose, elle devient totalement stupide et semble fonctionner à l'imagination ou complètement au pif. Les personnages qui l'entourent sont guère mieux. Entre McDonald qui porte l'imperméable qui semble obligatoire chez les flics, et le médecin légiste qui insiste pour étudier le corps pour voir s'il est mort, même si c'est évident qu'il l'est.

Je me suis bien amusée en lisant, mais j'étais aussi assez impatiente, je voulais que l'enquête prenne le pas sur l'humour, et qu'Agatha la résolve. J'ai été pas mal surprise par les révélations et c'était cool. Pour une fois, je n'avais aucune idée d'où nous emmenait l'auteur et c'était agréable de se faire balader.

Le roman est baigné de références littéraires, que ce soit sur des livres ou sur l'histoire de leurs auteurs, elle est aussi pleine de réflexions qui cachent bien leur jeu parmi l'humour, c'était plutôt plaisant, même si c'est très spoilant pour certaines oeuvres.

En bref, j'ai passé un bon moment de lecture, si l'humour au début m'a un peu saoulé, je m'y suis faites et je suis rentrée dans l'histoire. J'ai été pas mal surprise et c'est un plus.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Comment passer son temps lorsque l'on vit à New York (Colorado) que l'on est une policière noire de surcroît dans un village raciste dans lequel rien ne se passe jamais et qu'internet n'y est encore pas arrivé ?
Agatha Crispies à défaut d'exercer véritablement son métier de policière anime un club de lecture dans le sein même du commissariat.
Mais cette tranquillité va être troublée par la découverte d'un cadavre.
Agatha va enquêter sur fond de références littéraires et ce qu'elle va découvrir lui permettra peut être de retourner à New York la vraie celle d'où elle vient.
Un polar qui vous fait sourire et dont la fin est surprenante.
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Je me demande bien ce qui est passé par la tête de ma belle-soeur lorsque qu'elle a choisi de m'offrir "Tout un été sans facebook" de Romain Puertolas...Bien sûr que je peux passer tout un été sans FB !!! Par contre pour le lieutenant Agatha Crispies, c'est plus difficile : elle vient d'être mutée dans le fin fond du Colorado, là où rien ne passe, ni téléphone, ni internet, et pour une new-yorkaise fan de donuts au chocolat, c'est dur à avaler (l'absence de réseau, pas les donuts). Il n'y a même pas de criminalité dans son bled, alors elle est obligée de tuer le temps entre son club de lecture qui peine à recruter, les séances de bronzette au bord du lac, et les donuts au chocolat. Jusqu'au jour où enfin !, un crime atroce est commis...

Zéro prise de tête avec ce livre idéal pour les vacances, qui vous arrachera de bon coeur un sourire à la minute sans jamais vous prendre la tête. On suit l'enquête d'Agatha avec plaisir, mais l'objectif est surtout de nous divertir avec un tas de références et de réflexions sur notre époque. Bref, vous l'aurez compris, pas le futur prix Goncourt, mais un chouette moment de détente.


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