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EAN : 978B002T8EE94
Fleuve Editions (30/11/-1)
2.83/5   3 notes
Résumé :
Jean Rouault a une vie sentimentale compliquée : une épouse légitime très riche, Bénédicte, une maîtresse, Marie?Claire , dont il a eu un petit garçon prénommé Eric . Situation encore plus inextricable quand on apprend que cette jeune femme s’adonne à la prostitution et que son souteneur, Julien Ferrari, la fait chanter.

A son tour, elle fait chanter Jean, son amant : s’il veut voir son fils, il doit lui verser une grosse somme d’argent.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Nouvelle plongée dans la collection « Spécial-Police » des éditions Fleuve Noir afin de découvrir un autre auteur emblématique du genre, cette fois-ci : Peter Randa.

Sous le pseudonyme Peter Randa se cache un auteur belge : André Duquesne (1911-1979).

Il signe de différents pseudonymes son immense production dont plus de 210 titres furent destinés aux différentes collections de Fleuve Noir (plus de 100 pour « Spécial-Police »).

Son premier roman est publié en 1955 et son dernier, en 1980, de façon posthume.

Pour découvrir un auteur, j'aime bien le faire à travers son premier ouvrage, puis lire un plus récent afin de constater l'évolution de l'écriture.

Mais dans certains cas, quand ladite production est immense, je me contente du hasard pour faire mon choix.

Et le hasard me mit « Quand la police sonnera » entre les mains, un roman paru en 1962.

Jean Raoult est un jeune homme qui a épousé une femme riche de dix ans de plus qu'elle et qui a une maîtresse avec laquelle il a eu un enfant.

Francine, la maîtresse, profite de l'absence d'Olga, l'épouse, pour venir chez Jean lui réclamer une grosse somme. Jean la trouve affolée et quand le sac à main de la jeune femme tombe, il remarque qu'il contient un browning. Se baissant, il ramasse l'arme, mais Francine lui saute dessus. le coup part. Francine s'écroule, morte.

Jean décide alors de se débarrasser du corps. Comment ? En l'enterrant dans la propriété de son oncle qui vient de décéder et à l'enterrement duquel il doit se rendre.

Mais, sur place, Jean a une meilleure idée…

Peter Randa recycle la théorie de Murphy, celle de l'emmerdement maximum, qui fait que, quoi que tu fasses pour te sortir de la merde, tu finis par t'y plonger plus profondément.

En effet, déjà embêté par sa riche femme qui vieillit et qu'il n'aime plus trop, il l'est encore plus par sa maîtresse qui lui réclame du pognon s'il veut revoir son fils.

Aussi, quand, accidentellement, il tue cette dernière, Jean se retrouve avec un corps sur les bras dont il va vouloir se débarrasser pour conserver sa vie actuelle.

Son idée première est de l'enterrer dans la propriété de son oncle qui vient de décéder, mais il décide, au dernier moment, de mettre le corps dans le cercueil de son oncle et d'abandonner la dépouille de son parent loin de là, espérant que le décès naturel de celui-ci n'entraînera pas un excès d'investigations de la part de la police.

Mais les choses ne vont pas se passer comme il l'avait prévu.

Peter Randa prend le parti de la narration à la première personne afin d'impliquer un peu plus le lecteur dans le récit.

Effectivement, ce choix est d'autant plus judicieux que l'intrigue n'est pas terriblement originale ni recherchée et que l'on se doute que le héros va tomber de Charybde en Scylla, d'emmerdement en emmerdement même si, il faut bien l'avouer, je ne m'attendais pas à CE rebondissement final bien que je m'attendais à la même conséquence via un autre rebondissement.

Et si l'intrigue ne vole pas haut, il faut bien dire qu'elle n'est en rien rehaussée par les personnages caricaturaux à l'excès avec le héros qui succombe à tout ce qui porte un jupon, la femme vieillissante qui a peur de perdre l'homme qu'elle aime pour une plus jeune et qui accepte ses frasques tant que cela ne va pas trop loin, la femme trop naïve, celle trop vénéneuse, le méchant insupportable…

Alors, que reste-t-il à ce roman, me direz-vous, eh bien, la narration à la première personne, la concision du texte et, il faut bien l'avouer, la plume de Peter Randa qui n'est pas désagréable à suivre et c'est déjà pas mal.

Au final, un roman où Peter Randa tente, par la qualité de sa plume, de compenser une intrigue faiblarde et des personnages caricaturaux et y arrive presque.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Machiavélique. Comme on s’habitue vite à l’idée de tuer quand on a une fois commencé.
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Je n’aime pas qu’on entre chez moi sans se faire annoncer… A la porte d’entrée il y a une sonnette.
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Je suis un autre. Un hors la loi. Marrant ! Désormais chaque fois que je verrai un policier j’aurai une brève appréhension. Je fais partie de ces gens pour lesquels le repos est un danger permanent.
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L’argent qu’on gagne soi-même n’a pas la même qualité que celui qui vous tombe tout cuit, sans effort… Du moins pour ceux qui en ont à ne plus savoir qu’en foutre.
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Les lardus sont fortiches quand ils ont un cadavre entre les mains. On a beau le maquiller ils réussissent toujours à lui faire refaire un état civil.
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