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3,99

sur 171 notes
J'ai été sollicitée par Babelio pour recevoir ce roman et, je n'ai pas hésité longtemps puisque que, je n'ai eu que d'excellentes lectures chez Aux forges de Vulcain et surtout, parce que le résumé de ce livre était très prometteur.

Figurez vous donc que j'ai commencé à mettre le nez dedans et qu'il a été très difficile de m'en sortir ! Autant vous dire que je trépigne déjà d'impatience à l'idée de pouvoir lire la suite.

Dans un futur où le climat est en plein chaos, la recherche spatiale est le seul espoir qu'il reste pour que l'humanité avance. Étant dans un livre de science-fiction, on ne s'étonne donc pas de trouver des concepts scientifiques. Pas forcément des plus simples mais assez vulgarisés pour se les approprier quand ce n'est pas notre domaine.

Et alors là, c'est le grand saut dans l'aventure. On alterne les passages entre deux vaisseaux (deux Orca) et les différentes entités qui régissent les missions/recherches sur Terre.
On halète quand Sara et Slow rencontrent leur problème technique et l'on se demande si elles vont pouvoir être sauvées. On fait la rencontre d'un équipage composé de deux hommes que j'ai eu plus de mal à apprivoiser mais au final, j'ai fini pas réellement les apprécier.
Concernant les protagonistes sur Terre, je serai moins unanime mais pour apprécier les bonnes personnes, il en faut aussi de mauvaises pour créer un contraste !

Très gros point positif : deux personnages LGBTQIA+ qui ne sont pas là parce qu'elles sont LGBTQIA+, mais simplement parce qu'elles sont des personnes qui vivent leur vie.
Les questions du couple et de la maternité lorsqu'on passe un temps considérable dans “un autre monde” est l'autre gros point relationnel qui m'a marquée.
J'ai aussi beaucoup aimé les questionnements sur l'intelligence artificielle et le fait d'accorder plus ou moins d'importance à leurs avis, ainsi que les situations extrêmes qui peuvent en découler.

Ce fut donc un coup de coeur et j'ai vraiment hâte de pouvoir découvrir la suite !

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Les titres des romans de Pierre Raufast sont des devinettes surréalistes et délicieusement intrigantes (La Variante chilienne, La Fractale des raviolis, et les autres...).
Cette fois, on aura trois volets rassemblés dans une série, soit quatre titres !

Le titre de la série (La trilogie Baryonique) est sobre et inviterait normalement à extraire péniblement du fond de nos mémoire les notions de base de physique des particules qui y sont confortablement enfouies ; ce n'est vraiment pas la peine, il suffit de faire une confiance absolue à la pédagogie raufastienne : l'immersion.

Pour le titre du volume 1 (La Tragédie de l'orque), pas besoin non plus de consulter une monographie sur les ondotocètes ; l'orque en question est un vaisseau spatial spécialisé dans le forage de l'espace-temps et la recherche de ressources énergétiques liées à l'antimatière hors de notre système solaire ; son immatriculation (sa taillette, vocabulaire minier) est ORCA-7331 (pour : trente-et-unième lancement de l'année 2173).

Voilà que mine (!) de rien j'ai déjà distillé quelques données contextuelles qui vous auront permis de classer ce roman dans le genre science-fiction. Genre qui paraît-il ne manque pas de sous-genres (hard SF, cyberpunk, SF post-apocalyptique, voyage dans le temps, etc.). Pierre Raufast a un blog sur lequel il livre (un peu) ses projets, on y a lu ceci en juillet 2022 :

“ La science et les faits sont têtus. Les limites des sciences physiques sont universelles. Je milite pour un retour à la hard-SF, sans déplacement plus vite que la vitesse de la lumière, y compris pour les ondes électromagnétiques (donc pas de communication instantanée), avec des vieux rafiots qui n'iront guère plus vite que ceux d'aujourd'hui.
En science, il n'y a rien (et il n'y aura rien) de magique, et c'est ce qui fait toute la noblesse et la tragédie de la condition humaine. Nous sommes seuls sur une toute petite planète, noyée dans l'infiniment grand, et prisonnier d'un univers physique aux lois immuables. Comment nous dépatouiller de cela ?
En vérité, parler de science-fiction revient à parler de l'humanité : de nos mythes passés et à venir. C'est un exercice passionnant et revigorant. ”

Mon conseil de lectrice : mettre un marque-page pour atteindre facilement la Brève chronologie sur l'antimatière située en fin de volume. Elle démarre en 1928 avec la découverte (théorique) de l'antimatière par Paul Dirac, observée et validée en 1935, puis expérimentée en 1995 au CERN.
Pierre Raufast part de cette réalité scientifique historique pour extrapoler une branche du développement des recherches sur la fusion nucléaire, les trous noirs, l'antimatière...
Sur cette échelle de temps, il place dans les années 2070 (demain, donc !) les conséquences catastrophiques du dérèglement climatique ayant décimé quatre milliards de terriens, suivies de la Grande Migration et d'un nouvel équilibre nord-sud (la Norvège deviendra par exemple un pays réputé pour ses grands crus !).

Le vingt-et-unième siècle aura donc été particulièrement difficile et destructeur dans l'histoire de l'humanité. Des leçons vont être tirées au siècle suivant. La confiance aveugle dans le progrès des technologies, notamment dans l'intelligence artificielle, sera fortement remise en question, de même que l'espoir en la course aux étoiles. On s'occupe en priorité de réparer la Terre. Une fois le problème énergétique résolu grâce à la fusion nucléaire (production d'énergie propre et quasi infinie), on va modestement s'atteler à l'amélioration des performances en informatique quantique, et notamment à la miniaturisation des systèmes-experts embarqués dans les vaisseaux spatiaux. Mais on n'y est pas encore, et en 2173, les gisements d'antimatière espérés n'ont pas encore été découverts.

Alors oui, il s'est passé des choses en cent cinquante ans mais il reste des invariants avec ce que nous vivons en 2023 ; c'est Pierre Raufast qui parle :

“ Pour moi, un récit de science-fiction est une histoire dont le cadre spatio-temporel n'est pas celui du temps présent. le reste ne change pas : la psychologie des personnages, la cohérence narrative, l'intensité dramatique des situations, les valeurs instillées par l'histoire. ”

À quoi je rajoute, pour préciser : les conflits entre générations (dans et hors de la famille), les mesquineries entre administrations jalouses de leurs prérogatives et subventions, les querelles de service, les manipulations de l'information... Tout cela alimente le drame que vont vivre Sara la commandante de l'ORCA-7331 et son lieutenant, la singulière et mystérieuse Slow. Leur vaisseau victime d'une avarie sévère est perdu hors du système solaire. le trou noir qu'il a creusé pour changer d'espace-temps menace d'engloutir les planètes les plus proches dont la Terre. Un autre Orca en fin de mission qui s'apprêtait à revenir sur Terre est détourné pour aller refermer le trou noir et accessoirement sauver l'équipage en détresse.

En résumé : pour la forme La tragédie de l'orque est un roman de hard science-fiction (base scientifique établie, extrapolation prudente) et un space opera (le voyage, le suspens de la catastrophe spatiale). Et pour le fond, c'est le début d'un passionnant récit d'aventures truffé d'anecdotes farfelues et d'humour qui nous laisse à la page 358 au bord d'un précipice (cliffhanger), entre crainte et espoir, comme il se doit.

Le prochain volume (Le Système de la tortue) sera publié en octobre 2023, et le troisième tome (Le Dôme de la méduse) sortira en mars 2024.

Merci Babelio, wawao aux Forges de Vulcain, pour ce service presse associé à une soirée-rencontre avec Pierre Raufast le 3 avril 2023.
Je ne suis pas une grande poseuse de questions, mais je vais essayer avec celle-ci :
— à bord de l'ORCA-7331, Slow lit des multiromans ; qu'est-ce qu'un multiroman en 2173 ? à quoi cela ressemble-t-il ?

Lien : https://tillybayardrichard.t..
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Extra ! Je viens juste de le terminer, j'attends la suite avec impatience. Il va être très difficile d'attendre le tome 2. Tout m'a plu : les personnages, le côté futuriste, l'évolution de la société imaginée par Pierre, les intrigues, le suspens, etc.
Vivement la suite, il y a là un potentiel riche pour plein d'histoires basées sur ce futur possible. Peut-être même une adaptation en série un jour ? ;-)
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Ce commentaire concerne la trilogie.
Excellent ! Après avoir fait une orgie de SF pendant une trentaine d'années, je m'étais lassé du genre, et j'avais beaucoup de mal à y revenir. Dans le cas présent, c'est le nom de l'auteur qui m'a attiré, ayant énormément apprécié tout ce que j'avais lu de lui précédemment. Et je n'ai pas été déçu !
On a là du nouveau, de l'original, du solide, je me suis régalé. Il y a bien sûr de nombreux thèmes propres à la SF (comme le futur, l'exploration spatiale et les trous noirs), mais on aborde aussi l'écologie, l'humain, l'IA, et bien d'autres sujets.
Nous sommes dans la seconde moitié du 22e siècle. Une catastrophe climatique a entraîné une migration massive vers des régions désormais tempérées, et la disparition d'une bonne partie de l'humanité. Beaucoup de choses ont changé, beaucoup sont régulées pour éviter que les excès se reproduisent. La vie quotidienne est régie par des robots (ils ne sont pas désignés ainsi dans le roman) très élaborés, à qui on confie aussi bien l'éducation des enfants que les décisions les plus importantes. Ceci sans crainte de les voir nous évincer, car il a été prouvé scientifiquement que l'évolution technologique de l'IA a atteint un plafond impossible à dépasser. Mais pour pouvoir les rendre malgré tout efficaces en toute circonstance, il est nécessaire de les miniaturiser, et pour cela il faut avoir recours à l'antimatière. Malheureusement, on n'en a pas. Donc, depuis des dizaines d'années, des mineurs d'espace-temps, dans des vaisseaux spécialement conçus, les orcas, sillonnent l'univers au hasard, à travers des trous noirs artificiels, espérant découvrir cette fameuse antimatière. Jusque là, en vain.
Dans le premier tome, un de ces orcas va subir une avarie. L'équipage, composé de deux femmes, Sara et Slow, va être secouru par un autre orca, mené par Youri et Tom. Les conséquences de cet incident vont aller très loin…
Il est difficile d'en dire plus sans en dire trop. Il y a des opposants à la recherche d'antimatière et au développement de l'IA, des tensions politiques et économiques entre deux grosses entreprises, des découvertes scientifiques, des drames, des amitiés, des trahisons, des intrigues emboîtées, des suspenses prenants, des rebondissements, etc. le lecteur est très vite pris par ce récit, et il ne le lâche plus. C'est vraiment un excellent bouquin.
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Sara et Slow, sont deux femmes parties dans l'espace à bord d'un vaisseau Orca dans le but de trouver des gisements d'antimatières. Mais leur mission ne va pas se passer comme prévu.
Sur terre, Ness, l'épouse de Sara et leur fille Mia, attendent avec inquiétude d'avoir davantage d'informations sur l'issue de la mission de Sara.
De grandes références philosophiques sont abordées et exploitées, surtout au début du roman. Notamment lié à l'aspect de la prévalence des intelligences artificielles, qui prennent le pas sur le libre arbitre des humains, qui se retrouvent, dans une commune mesure, dépendant de ces technologies. Car en 2173, des robots domestiques dotés d'intelligence artificielle sont présents dans chaque foyer et ont chacun une fonction à remplir pour « faciliter la vie » des humains.

L'univers est juste incroyable, j'ai été captivée par cette vision du monde de 2173 que l'auteur nous décrit dans le roman. Les évènements, l'évolution, la prévalence de la technologie et des intelligences artificielles, tout a été habilement pensé pour faire plonger le lecteur dans une dystopie extrêmement bien construite et nuancée. Les personnages sont très détaillés et on s'attache bien vite à eux. La plume de Pierre Raufast est dynamique et détaillée, j'ai eu du mal à poser le livre tant il m'a captivé.
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Une belle aventure futuriste, truffée de détails scientifiques qui enrichissent le scénario. Je ne suis pas un passionné de science-fiction mais j'ai apprécié cette aventure spatiale futuriste. Les personnes sont attachants et on se prend au jeu de suivre ce vaisseau en perdition et les opérations qui seront menées pour lui porter assistance. Les enjeux côté Terre sont aussi intéressant.
J'ai coincé un peu sur toutes les petites phrases ajoutées pour expliquer le comportement des protagonistes (exemple : "Youri se pinça le nez et ferma les yeux"... étrange ! J'ai rarement vu quelqu'un faire comme cela dans la vraie vie... et comme ce genre de description est très fréquente, cela m'a sortie de l'histoire régulièrement. Je trouve aussi qu'on se passerait du couple de femme, OK, nous sommes dans l'avenir, et on espère que dans un avenir le plus proche possible, cela sera courant et accepté par tout le monde , OK c'est à la mode aujourd'hui de glisser des couples "homosexuels" dans toutes les séries et tous les films... mais l'idéal est que cela amène quelque chose au récit et ne serve pas qu'à se conformer aux standards. Et là, j'ai l'impression que c'est le cas.
Je rejoins aussi le coup de gueule de @giraud_mm car j'ai aussi repéré des fautes... pas qu'une- ou deux... c'est d'ailleurs de plus en plus le cas sur les éditions de nos jours, à croire qu'aujourd'hui on produit plus vite mais moins bien (est-ce une lapalissade ?).
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Nous sommes dans la deuxième moitié du XXIIème siècle et l'humanité a enfin mis en oeuvre la solution pour explorer l'univers avec des vaisseaux spatiaux spéciaux qui forent des trous de ver.
La nouvelle quête est celle de l'antimatière dont la découverte et la maîtrise devraient permettre la miniaturisation de puces quantiques et de renforcer la puissance des intelligences artificielles et robots qui à cette époque sont des ChatGPT puissance beaucoup.
Quels sont les points forts de ce roman de Pierre Raufast ?
Tout d'abord, la réflexion sur les progrès techniques dans l'exploration spatiale, l'évolution de l'humanité et des mentalités, l'emballement climatique et les reconfigurations politiques. L'auteur ne développe pas trop ces aspects-là ce qui est dommage mais permet une lecture fluide.
De cela découle un cadre pour le récit vraiment passionnant avec des références à la physique et à la philosophie qui séduiront les curieux de ces thématiques.
Ensuite un petit regret. À l'instar de certains romans en un seul volume de Pierre Bordage, les personnages manquent d'épaisseur ce qui fait qu'il est difficile de s'y attacher. Leur description physique, si elle existe, m'a échappée. C'est dommage car, il y un matériau de base très intéressant mais cela impliquerait de doubler le nombre de pages.
Mais globalement, ce roman reste agréable à lire malgré ces défauts. C'est de la bonne science-fiction qui plaira aux amateurs bas niveau d'astronomie comme moi.
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Le début de la Tragédie de l'orque pourra paraître un peu difficile avec l'exposition autour de l'antimatière et de questions concernant la physique quantique. Mais, l'auteur réussit à nous donner envie de dépasser cette incompréhension, ce qui arrive rapidement. Finalement, ce sont moins les réflexions scientifiques qui vont être mises en avant que les préoccupations à l'échelle humaine.

Reconstruire une société, ne pas refaire les mêmes erreurs, faire face à l'absence volontaire ou non de nos proches, délimiter la frontière entre le libre-arbitre et les conseils constants des intelligences artificielles, etc… La relation entre les êtres humains et les robots est particulièrement intéressante et bien traitée par l'auteur. Reste que le rythme demeure un peu le même du début à la fin. On ne se retrouve pas face à de grands moments de tension malgré quelques découvertes très importantes pour la suite de la trilogie. Cette absence de variation m'a parfois gênée même si ce premier tome se lit très bien. Sa fin pose quelques questions intrigantes pour la suite, j'ai donc hâte de retrouver bientôt La Trilogie baryonique.
Lien : https://entournantlespages.w..
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Après eu la chance de rencontrer Pierre Raufast, une belle découverte de ce premier tome de la trilogie. L'univers est cohérent et l'histoire bien ficelée. Je continue sur la suite en espérant qu'elle exploitera le potentiel de cet univers et qu'on suivra les personnages.
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Après un début un peu abscons, on se laisse emporter par ce récit dit de "hard science" à la française qui décrit un sauvetage aux confins du système solaire. C'est le premier tome d'une trilogie intitulée la Trilogie baryonique, parue Aux Forges de Vulcain. C'est son septième roman. Il est de formation scientifique et cela se ressent. Il décrit un univers crédible parlant d'antimatière, de trou de ver, de trou noir, de physique quantique... tout en étant lisible pour un béotien. Ce qui l'intéresse, c'est la quête de l'antimatière grâce à de petits vaisseaux appelés Orcas. L'un de ces vaisseaux a une avarie et se retrouve à 60 millions d'années lumières de la Terre. Il va être secouru par un second navire du même genre, voué également à cette recherche en créant de minis trous noirs. On ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec le film Interstellar de Christopher Nolan.

On peut rapprocher l'auteur d' Arthur C. Clarke , mais surtout d'Isaac Asimov dont il se revendique, le côté libidineux en moins. Comme son maître , il part d'un cadre technologique pour créer un récit qui tient la route. Nous sommes en 2173, la Terre a connu une tragédie climatique qui a fait 4 milliards de victimes au siècle précédent, c'est-à-dire le nôtre, conséquence de la dystopie ultra-libérale dans laquelle on vit, n'en déplaise aux suppôts de la "Bête immonde". La civilisation humaine semble s'en être remise en fondant une société plus en accord avec son environnement au prix de migrations gigantesques. La crise climatique passant par là, la population vit dans les hémisphères nord et sud. La Terre est régie par un organisme trans-étatique.

L'auteur fait montre d'originalité, à l'inverse de son maître, en forgeant un théorème dit de Tao qui dit que l'intelligence artificielle est bornée et qu'elle ne dépassera jamais celle des humains. On a ainsi des I.A. devenant même bêtes.


Le roman est chapitré comme un journal de bord. Il s'inspire ainsi de nombreuse séries de science-fiction qui fleurissent actuellement. On se trouve ainsi sur Terre et sur les deux Orcas simultanément.

L'auteur est nouveau dans le domaine de l'imaginaire et pourtant je trouve qu'il maîtrise son domaine. Il s'inspire de sa vie professionnelle en tant qu'ingénieur dans la cybersécurité sans être abscons. Il ne se donne pas vocation de faire passer un message. Son récit s'en trouve également plus lisible. Il se borne à son domaine d'expertise et cela fait montre d'humilité de sa part. Il projette pourtant des valeurs qui me semblent humanistes et progressistes sur le domaines de l'égalité homme-femme par exemple. Ainsi, dans son roman, les femmes ne sont pas vouées à devenir de simples secrétaires sur la Lune comme dans le film 2001, Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick et Arthur V. Clarke. le premier vaisseau est composé de deux femmes et sa commandante est mariée à une spécialiste des I.A. appelées dans le roman Sofias ou Experts. Elles ont une fille adolescente qui a une petit copain complotiste.

D'ailleurs, s'il y a une limite à son écriture, c'est la description psychologique de ses personnages qui peut aller jusqu'à la caricature. C'est le bémol que j'ajoute à ma critique plutôt positive. Il y a également une erreur historique: Christophe Colomb est parti à la recherche d'une route plein ouest au nom des rois catholiques et non du roi du Portugal.


Peut-être est-ce le début d'un Livre-Univers à l'image de celui de Fondation d'Isaac Asimov?
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