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EAN : 9782246835318
224 pages
Grasset (10/01/2024)
3.11/5   18 notes
Résumé :
Elle sait à peine prononcer son nom, Adikou, que la narratrice décrit tour à tour comme un lézard et comme un vautour, un double et une étrangère. Sa lignée est floue, son histoire familiale trouble. Pourtant le monde entier voudrait qu’elle donne son origine, coche noire, ou blanche, ou bien fifty-fifty. Qu’elle accepte de se ranger.
Alors, un lourd jour d’été, Adikou n’y tient plus. Elle s’échappe, prend la route du Togo, pays du père dont elle sait si peu ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Merci beaucoup au Magazine Femina et aux Éditions Grasset de m'avoir permis de découvrir ce premier roman.
Adikou prend la direction du Togo pour retrouver son père et ses origines.
C'est la narratrice qui va la suivre dans son périple et qui racontera son histoire.
Adikou se pose des questions sur sa vie, sa place dans sa famille, ses racines.
Elle va découvrir l'histoire du Togo.
Au bout de tout ce parcours, sa colère la quittera
Un premier roman où au bout d'un road trip, Adikou sera en quête de son identité.
Va-t-elle pouvoir se reconstruire ?
J'ai eu du mal à rentrer dans ce roman, car l'écriture m'a gênée et a très ralenti la lecture de celui-ci.
Par contre, j'ai aimé cette quête initiatique et cette recherche d'identité.
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Dans ce roman, la narratrice va suivre Adikou, une jeune franco-togolaise d'une vingtaine d'années lors de son périple initiatique. Elle sera sa « raconteuse ». Adibou est étrangère à elle-même, elle ne peut donner son origine, noire, blanche , fifty-fifty ? Il lui faut se décider mais pour cela elle a besoin de savoir car elle voit son corps comme une erreur et considère comme son origine la plus juste, le vide, le nulle part.
Après deux échappées infructueuses, dans le Sud-Est des Etats-Unis tout d'abord lors d'un séjour d'étude où le syndrome de l'imposteur la percute au coeur des mouvements afro-américains, puis au Togo avec une ONG pour une tentative ratée de retour aux sources, Adikou, par une chaude journée d'été, décide de retourner au Togo, plus longtemps cette fois-ci pour un exil initiatique afin de se comprendre enfin.
Elle voit ce voyage comme un devoir de mémoire d'une enfant d'exilé. En se posant la question de l'héritage qui lui est laissé et de l'impossibilité à trouver sa place, elle part à la recherche de l'histoire familiale de ce père qu'elle a si peu connu, et de cette famille togolaise dont elle ne sait rien, si ce n'est un patronyme.
Ce voyage initiatique à la recherche de ses racines, afin de comprendre d'où elle vient ,va la mener à Aklako, ville indiquée comme lieu de naissance sur le passeport de son père.
Par ce voyage , elle aimerait planter le décor des histoires d'enfance que son père lui racontait lors de ses visites annuelles et remplacer ainsi le fond qu'elle avait appliqué par défaut : ces images de pub avec des enfants maigres et des mères en larmes.
Elle va tout d'abord découvrir la véritable prononciation de son prénom « Adikui » car malgré le sang togolais qui coule dans ses veines, elle ne parle pas la langue éwé.
Elle va également découvrir le passé de ce pays, la guerre contre les blancs, l'esclavagisme quand les africains étaient achetés contre quelques coquillages, la colonisation. Alors, elle se retrouve à nouveau à ne plus savoir qui elle est : blanche, métisse, noire, faisant partie des opprimés ou des oppresseurs !
Elle apprend l'histoire qui se répète quand son père, au même âge qu'elle, cherchait également les origines de la famille, de la lignée et à travers elle, son père qu'il avait très peu connu, lui aussi.
Ne trouvant pas véritablement de réponse, Adikou se raconte des histoires dont elle a envie d'être pour ne plus être seule, et ce faisant, elle prend sa place dans la vie inventée de son père.
Sa complétude viendra de l'acceptation de l'histoire familiale telle qu'elle est et la fuite en avant cessera en même temps que lâchera sa colère.
Liens du sang, quête de soi ou des origines, ce premier roman est le road trip initiatique d'une jeune franco-togolaise en quête d'identité dans un pays encore fragilisé par les vestiges coloniaux. L'auteure exprime d'une langue puissante et charnelle toute la complexité de l'appartenance.

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Un road trip initiatique, une jeune métisse en quête d'identité qui part en Afrique retrouver ses origines, pour comprendre pourquoi on lui demande toujours d'où elle vient et surtout apprendre sur son père. On ne se construit que si on connaît son passé, même s'il faut aller le chercher loin.

Je n'ai pas été emballée par ce premier roman à l'écriture à la fois scolaire et peu lisible. Certaines phrases méritent d'être relues pour être comprises. Les descriptions sont floues et peu fouillées, les personnages s'envolent et ne sont guère attachants, ce qui m'a gêné.

Je ne recommande pas ce livre.

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La lecture d'Adikou me laisse quelque peu perplexe. Ce voyage initiatique d'une jeune franco-togolaise à la recherche de son père et de son histoire, ressemble à des surimpressions de déplacements, de rencontres. Il y a des moments très visuels ou sonores où l'on se sent transporté dans une voiture, dans un bar, autour d'un repas familial, au bord d'une lagune. Ce sont peut-être ces passages qui confèrent de la poésie à ce premier roman de Raphaëlle Red, et qui m'ont incitée à poursuivre la lecture jusqu'au bout.
Mon désarroi vient plutôt d'un sentiment confus d'imbroglio. Déjà il y a la narratrice invitée à faire partie du voyage, pour en rendre compte, mais dont la place interroge. Est-elle une accompagnatrice présente mais invisible, se confond-elle avec Adikou ? Ensuite il a les sauts spatiaux. Si la quête du père a lieu au Togo et dans la zone frontalière avec le Ghana, l'on se retrouve soudain avec Adikou aux États-Unis sans vraiment en comprendre l'enchaînement, à part la mémoire d'un séjour effectué, l'interrogation sur l'esclavage et le métissage.
L'ensemble du roman me semble manquer de fluidité, peut-être liée à ce questionnement sur les origines qui ne peut être linéaire et se construit par soubresauts.
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Adikou, comme de nombreuses personnes métisses, ne sait pas très bien où se situer
Ni vraiment noire, pas vraiment blanche, elle imagine qu'un retour au Togo, sur la trace de ses origines l'aideront à y voir plus clair

Mais les questionnements, sa narratrice qui devient sa voix, ses souvenirs mêlés à ses divagations, rendent, la lecture de ce premier roman, assez opaque, un peu incompréhensible et finalement, un peu vaine pour moi.
Mais ceci est très personnel et à vous, de tenter l'aventure initiatique.
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critiques presse (3)
LeMonde
22 février 2024
La quête des origines, le racisme ordinaire, la déchirure et le flottement créés par la condition de métisse sont les sujets de ce texte flamboyant. Mais le saisissement vient d’ailleurs. De la voix de son héroïne, lucide et désabusée, et de la structure de ce premier roman.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Culturebox
20 février 2024
Dans ce premier roman aux allures de road trip, Raphaëlle Red questionne les origines. De Paris à Lomé en passant par New York et le sud des États-Unis, l'héroïne interroge son identité à travers le regard des autres en parcourant les frontières.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LaLibreBelgique
30 janvier 2024
La jeune autrice Raphaëlle Red publie “Adikou” un premier roman qui nous emmène au Togo.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique

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Vidéo de Raphaëlle Red
Augustin Trapenard accueille le psychiatre Christophe André pour "S'estimer et s'oublier", paru aux éditions Odile Jacob, Marie Darrieussecq pour "Fabriquer une femme", un roman sur l'entrée dans la vie adulte de deux amies adolescentes dans les années 1980, édité chez POL. Claro présente son essai "L'Echec, comment échouer mieux", publié aux éditions Autrement, David Foenkinos évoque son roman "Une vie heureuse", édité chez Gallimard, et Raphaëlle Red présente "Adikou", son premier roman sur la quête d'identité d'une jeune métisse, paru chez Grasset.
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