Encore un tome enthousiasmant au possible, un avant dernier opus qui me fait presque pleurer d'anticipation à voir la fin de l'aventure arriver ! Il faut dire que je n'ai guère envie que ça s'arrête ! Accoutumance, dépendance, toussa, toussa... le pire c'est que je suis accro des deux hommes en même temps : leurs aventures épiques, la passion qui crépite entre eux, et cet amour absolu qui prend une dimension plus forte à chaque tome. Dans celui-ci d'ailleurs, l'enquête et les mésaventures auxquelles nos deux héros nous ont habitués sont moins présentes et laissent la part belle à un côté plus intimiste fait de doutes et de blessures du passé. L'action, en arrière plan et peu présente, est remplacée par des émotions brutes, tendres, explosives ou refoulées.
En effet, après avoir rencontré, dans un immense fracas, la famille de Vass, nous voilà embarqués pour rencontrer celle de Wess et je ne veux pas spoiler mais bon sang !!! Pffftt... il y a des coups de pelle qui se perdent !! Heureusement, au milieu de ce marasme, il y a la confiance, l'amour des maths et le contrôle qui va avec... (Ah bah ! Il va falloir lire ce tome pour comprendre de quoi je parle !!! Hé, hé...) Sachez juste que ce tome est brûlant et le couple formé par ces deux hommes fiers est tout simplement sublime. Ils portent l'amour et la confiance à un niveau tellement incroyable que je ne suis pas sûre de pouvoir un jour trouver leur égal. Deux héros qui n'ont pas peur de montrer à la face du monde qu'on peut s'aimer sans complexe même lorsqu'on est deux hommes et qui seraient prêts à tout (absolument tout, ils nous l'ont assez prouvé dans les tomes précédents !!) pour protéger celui que leur coeur a choisi pour l'éternité (et encore, je ne pense pas que ce soit suffisant !!)
Bref, deux hommes qu'il vous faut absolument rencontrer, que ce soit au coeur de la nuit lors d'une planque, dans le feu croisés de tirs ennemis ou tout simplement lors d'une leçon de géométrie...
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Et comme Vassili commençait à en avoir ras le bol de cette expression de chien battu qui allait si mal à son homme, il entreprit de piller sa bouche crispée. Il donna à Wess le baiser dont celui-ci avait besoin : ferme, violent, possessif, dominateur. Un baiser destiné à rappeler que Vassili serait toujours présent pour lui, qu'il ne laisserait rien atteindre. Wess était sien et personne ne touchait à ce qui lui appartenait.
Pour la première fois depuis leur arrivée dans la maison familiale, il s'autorisa à le toucher comme il en crevait d'envie. Sans doute était-ce l'effet de cette pesante ambiance de non-dits, mais il sentait comme une distance se creuser entre eux.
- Nom de Dieu, Wess. T'as grandi dans un putain de cliché à la Desperate Housewives !