AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 2122 notes
Ah, la vache, quand même ! Oui, je sais, ce n'est pas très constructif comme critique, mais ce sont les premiers mots qui me sont venus à l'esprit quand j'ai refermé ce livre.

Avec cette phrase accrocheuse sur la couverture, je m'attendais à autre chose que ça, un thriller efficace mais un poil déjà vu. Cependant, non seulement les fenêtres tiennent peu de place dans l'intrigue, mais les personnages, eux, ont un passé qui vaut son pesant de cacahuètes - et je ne vous parle même pas du présent ! Je n'avais pas envie de dormir, certes, mais surtout parce que j'avais beaucoup de mal à lâcher le livre. Quel autre titre pourrait-il avoir, la fabrique des monstres ?

Un livre qui m'a agrippé de bout en bout, mais je vous préviens, ce n'est pas pour les petites natures qui cherchent une histoire légère ! Je trouve que pour un premier roman, c'est sacrément envoyé et j'attends avec impatience de lire le prochain roman de l'auteur. Puissant.

Commenter  J’apprécie          210
Anthony Rauch et Marion, capitaines de police travaillent dans une brigade appelée « la brigade du viol ». Ensemble, ils enquêtent sur un violeur qui officie dans les ascenseurs. Celui-ci a déjà trois victimes à son actif et ne compte pas s'arrêter là. Parallèlement, un individu surnommé l'Alpha, sorte de chef de meute auto proclamé, mais solitaire s'introduit par les fenêtres d'appartements parisiens, pour assouvir ses pulsions. le lecteur suit la trace de ces deux prédateurs, ainsi que l'enquête menée par cette brigade.

J'ai été assez inquiète lors de la lecture de la première moitié… Une enquête sans rien de plus, un style assez classique pour une histoire somme toute bien racontée, des personnages qui tiennent la route sans être charismatiques, un titre bien mystérieux pour traiter d'un sujet déjà vu : le viol. (Je ne révèle rien, c'est dans la 4Ème de couverture). Arrivent alors des apartés, comme de petites confidences chuchotées à l'oreille du lecteur, sur le passé de certains personnages : Marion, Anthony, Alpha, Louisa (mère d'Anthony). C'est ici que la magie opère et qu'Antoine Renand passe au niveau supérieur. le style s'étoffe, les scènes deviennent cinématographiques, les personnages prennent de l'épaisseur grâce aux révélations sur leurs passés respectifs. L'écriture devient incisive, brûlante, douloureuse, évocatrice, et plonge le lecteur tantôt dans l'effroi, tantôt dans la compassion. J'ai toujours à l'esprit le titre « L'empathie ». Mais l'empathie c'est quoi ? « La capacité de se mettre intuitivement à la place de son prochain, de ressentir la même chose que lui, de s'identifier à lui ». C'est réussi. En quelques pages, l'auteur fait basculer un thriller, qu'il serait d'ailleurs très réducteur de ne qualifier « que » de thriller, dans quelque chose de plus profond, de sociétal, d'infiniment humain : un chemin vers la rédemption. Sous la lumière du viol, l'enquête devient alors un prétexte pour évoquer un problème de fond, la compassion, et confronter des positions, celle de victime, mais aussi celle de bourreau.

Ce qui me frappe d'abord c'est la justesse des propos. La finesse d'analyse, la perspicacité, l'affection de l'auteur pour ses personnages et le fait que le récit ne soit pas manichéen. Jamais. A aucun moment. Les choses s'expliquent, il suffit de savoir les regarder ou les entendre. À travers son personnage principal, Anthony, il fait naître, au milieu des décombres, la lumière jaillissante de l'humanité. Après un début de vie qui s'apparente à un chemin de croix, quand l'abomination frappe et que les instincts primaires prennent le dessus, il reste encore, quelque part, une conscience, une morale, un désir profond de faire mieux, d'être meilleur, de changer la donne. C'est en aidant les autres qu'on s'aide soi-même. Sublimissime portrait que celui d'Anthony qui rassemble, à lui seul, tous les degrés d'émotions et toutes les émotions, tous les hommes en un seul.

Les thématiques abordées m'ont interpellée. Outre le viol qui est évidemment au coeur du roman, il est question d'enfance et de justice.

Vous savez maintenant à quel point le sujet de l'enfance me touche. Ici, tout particulièrement, car l'auteur a eu cette incroyable idée (de génie?) de faire partir tous les personnages d'un même point de départ. Bien sûr, les milieux dans lesquels ils évoluent sont tous différents, mais une chose les rassemble, que je vous laisse le soin de découvrir. J'ai trouvé cette façon de faire captivante, car elle met en exergue la possibilité du choix. On pourrait ensuite faire un petit cours de philo entre l'inné et l'acquis ou le libre arbitre, mais je préfère vous laisser apprécier la façon dont Antoine Renand mène sa barque. Tout ça pour quoi ? Pour amener le lecteur à cette réflexion : entre l'état de victime et l'état de bourreau il n'y a finalement qu'un pas, et peu d'éléments font basculer un être humain d'un côté plutôt que de l'autre. Pour moi, la puissance de ce livre se situe précisément là. C'est tout le sens de l'empathie : se mettre à la place de l'autre.

« Si tous les agressés de deviennent pas des agresseurs, il est extrêmement rare qu'un tueur ou un violeur en série n'ait pas été lui- même victime de sévices pendant son enfance. le Mal se copie, se reproduit. L'enfance est l'étape la plus fondamentale pour la construction de chaque être, et nul parmi les violeurs en série qu'il avait arrêtés n'avait échappé autrefois au rôle de martyr. «

J'ai une tendresse particulière pour Louisa, avocate pénaliste, et mère d'Anthony. Ses forces sont aussi ses faiblesses. Son sens de la justice, exacerbé, presque philosophique, en fait un personnage de premier plan, tiraillé entre son métier et son rôle de mère. « Il y a toujours des circonstances atténuantes pour la défense d'un homme », « rien n'est indéfendable », « le droit n'est pas de la morale », « Apaiser la douleur des victimes n'est pas mon rôle », quelques phrases qui interpellent et obligent au questionnement. Par ses réflexions sur la justice, Louisa ne vous laissera pas dormir sur vos deux oreilles. C'est une femme forte qui n'autorise pas le statut de victime, ne l'accepte pas, qui avance, mais qui est faillible. Elle est l'être à double face : celle par qui le malheur arrive, et l'ange gardien. Cela la rend incroyablement attachante.

Enfin, l'auteur montre à quel point la première expérience sexuelle reste déterminante pour la suite de la vie. À l'heure de la pornographie accessible par tous, dont les plus jeunes, l'accent est mis sur cette première fois qui fait toute la différence dans la sexualité à venir. « La brusquerie d'une certaine tradition du terroir » oriente les inclinaisons sexuelles futures et fait, là encore, emprunter un chemin plutôt qu'un autre. le lecteur, sans arrêt placé devant les expériences du passé, tiraillé par sa compréhension, son empathie, ne sait plus s'il a le droit d'éprouver ce qu'il éprouve. La culpabilité des victimes et les circonstances atténuantes du bourreau lui sont jetées en pleine face, et il lui appartient de se faire son opinion.

On aurait pu tomber dans le pathos, dans le glauque, dans la violence pour la violence avec force descriptions de scènes atroces. Ce n'est pas le cas. le viol comme thématique secondaire est traité de manière juste, précise, et donne surtout la direction entière du livre, cette thématique principale qui est l'empathie. La justesse des mots et des situations fait défaillir. C'est dur. C'est poignant. C'est choquant. C'est douloureux. Les mots font échos aux maux, mais le tragique frôle le sublime dans l'évolution de certains personnages.

L'homme est une bombe à retardement. Son chemin est parsemé d'embûches. Il appartient à chacun d'éliminer sa partie noire, d'aider ceux qu'il a blessés, ou pas. Quels sont les éléments qui réunissent Anthony Rauch, Marion Mesny et l'Alpha, violeur en série ? Lisez et vous saurez.

Ce livre est un magnifique roman sur la rédemption et un puits de seconde lecture. Antoine Renand fait une entrée fracassante dans le monde du noir avec ce roman remarquable que vous n'êtes pas prêts d'oublier.


Lien : https://aude-bouquine.com/20..
Commenter  J’apprécie          212
J'ai découvert l'auteur et son titre sur Babelio. Prix "Bête Noire des Libraires" 2019, prix "Nouvelles voix du Polar- roman français" 2020, ajoutés à cela les bandeaux alléchants sur la première de couverture et le résumé, je me suis laissée tenter...

Pour un premier roman, j'aurais aimé être tolérante, mais une fois de plus, je vais nager à contre-courant par rapport à l'enthousiasme que ce titre a suscité chez la plupart des lecteurs. Ma lecture achevée, tous ces bandeaux commerciaux "tape à l'oeil' me hérissent le poil.
le "trop" est souvent l'ennemi du "bien", c'est bien là le problème. Chacun des protagonistes de l'histoire est, ou "violeur" ou "violé" (parfois même les deux). Des scènes d'abus sexuels et de violences innommables parsèment le récit. L'auteur en profite pour nous répéter régulièrement à travers le personnage de la mère avocate, que malgré les pires exactions commises, tout homme a le droit d'être défendu...
Régulièrement, l'enquête est mise en suspens et l'auteur se consacre à l'étude psychologique des intervenants et à leur passé traumatique. Habituée à la lecture de polars et thrillers en tout genre, ce n'est pas vraiment l'aspect sordide du scénario qui m'a choquée mais plutôt le changement de rythme. le développement de la relation toxique que le flic entretient avec sa mère est long et ennuyeux.

Je n'accorde qu'un 6/20 à ce roman car j'ai eu du mal à croire à l'histoire de ce type qui se prend pour Spider Man et qui, tel le phoenix, renait de ses cendres à chaque fois. Une question me taraude encore, comment le flic a-t-il réussi à retrouver la trace du violeur ? Je n'ai, hélas, pas réussi à éprouver la moindre empathie pour aucun des personnages.
Commenter  J’apprécie          200
Difficilement soutenable, parfaitement cadencé et exquisement addictif. Voila ce que je retiens de cette lecture qui n'aura duré que quelques heures !
On ne va pas se mentir, certains passages sont durs, proches de l'abominable, mais pourtant les pages défilent à une vitesse folle. On ne veut pas en louper une miette et pourtant, ce qu'on est en train de lire est clairement hard. On se met à vérifier deux fois si les fenêtres sont bien fermées quand on va se coucher. Âmes sensibles, prenez vos précautions !

La plume de l'auteur fait que nous sommes tenus en haleine tout le long de l'histoire, et malgré certaines lenteurs ou répétitions que j'ai pu trouver, cela sert grandement à la construction des personnages progressive, jusqu'au dénouement final.

Vous l'avez compris, j'ai adoré cette lecture du début à la fin, et je comprends maintenant tous les éloges lus avant de commencer cette lecture.

Merci encore à @editions_pocket de m'avoir permis de découvrir ce thriller dans le cadre des Nouvelles voix du Polar et on peut dire que la barre est haute avec ce bouquin ! ❤️
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          200
Mon mari s'est bien moqué de moi pendant la lecture de ce polar : pendant 2 jours je me suis baladé dans notre appartement livre à la main, faisant toute autre tâche avec ma mimine restante, le nez collé aux pages. Ce roman m'a rendu totalement addict, impossible de le lâcher.

J'ai adoré la complexité des différents personnages. Aucun d'eux n'est particulièrement sympathique, mais ils sont tous plus ou moins attachants, chacun à sa manière. le titre du roman prend tout son sens lorsque l'on commence à appréhender le passé de chacun. Je me suis vraiment sentie tiraillée entre ma raison et mes sentiments, surtout au sujet d'Anthony : comment le détester, même après ce qu'on apprend ? Et en même temps ... mais on y arrive quand même pas ! C'est plutôt bien joué de la part de l'auteur, à mon avis. Puisque, dans différentes mesures, tous les personnages m'ont fait ressentir ce tiraillement. Les questions du bien et du mal, du pardon, de la tolérance, de l'écoute et de l'empathie sont extrêmement bien amenées, de façon très subtile. Toutefois, ce qui est vrai pour un protagoniste devient faux pour un autre... et c'est comme ça qu'Antoine Renand nous retourne le cerveau et nous torture un peu psychologiquement : il y a nos principes et valeurs, la réalité et ce que nous en faisons.

Mais je tiens à rassurer les fans de polar pur et dur : il y a une vraie enquête, et même plusieurs. Il y a du sang, de la torture, de l'action, des viols sordides, des vrais grands méchants, des petits cons méchants aussi, des vrais héros et des héros dissimulés !

Enfin, la féministe que je suis a apprécié de voir un tel réquisitoire contre le viol et chacune de ses facettes : depuis l'inconnu masqué dans un ascenseur jusqu'au gros pervers complètement cinglé en passant par le viol conjugal ( qui n'est que très peu abordé et reconnu, encore de nos jours! ). Une fois de plus, l'empathie est souvent la seule chose qu'il nous reste face à une victime de ce type de violence.

L'empathie est, sans exagération, l'un des meilleurs livres que j'ai lu jusqu'ici. J'ai adoré et j'attend avec impatience la sortie du prochain Antoine Renand !
Commenter  J’apprécie          200
Pour commencer, je remercie Masses critiques de Babelio ainsi que les éditions Pocket pour la découverte de ce livre.

Pour la notation, j'étais partagée entre un 3 étoiles et un 4,5 étoiles. Pas vraiment la même chose me direz-vous... mais pourquoi ? En un mot, le seul qui me vient à l'esprit pour ce livre : TERRIFIANT.

J'ai été totalement happée par ce livre que j'ai dévoré d'une traite, d'où l'envie de lui donner une très bonne note.
A Paris, à l'heure actuelle, "le violeur des ascenseurs" sévit et fait du mal à des femmes qui n'ont pas pu se défendre. La Poire et Marion, qui font partie de la brigade des viols, vont donc enquêter pour que cela ne se reproduise plus. En parallèle à cette sordide affaire, Alpha, surnommé le Lézar par la presse, mutile et viole des femmes sauvagement. Les policiers vont également se retrouver sur cette triste affaire.

Ici, ce n'est pas simplement un simple pollar, Antoine Renand sait nous tenir en haleine de la première à la dernière ligne. Ce qui m'a dérangée dans tout cela ? le sentiment de malaise du début à la fin. Une seule question me revenait en tête : quand est-ce que cela va s'arrêter ?! C'est parfois... trop. Afin de ne pas trop en dévoiler ici, je vous conseille de vous faire votre propre idée. Attention, âme sensible s'abstenir...

Commenter  J’apprécie          190
J'avais hâte de commencer cette lecture mais quelle déception en ce qui me concerne... !! C'est long ( certains passages sont d'un ennui....) c'est répétitif, Il y a des situations complètement improbables, c'est hyper violent ( ça fait penser à Giebel ou Favan), aucun mais aucun des personnages ne m'a touchée. A mes yeux, ce livre ne mérite pas les éloges que j'ai pu lire jusqu'à présent...
Commenter  J’apprécie          193
Un excellent roman qui interroge! Qu'il porte bien son titre ! Nous éprouvons de l'empathie pour presque tous les personnages à un moment ou à un autre et les flics en éprouvent pour les victimes. La psychologie des personnages, fouillée, les rend tous crédibles, un peu gâchée pour Louisa par son côté caricatural, quoi que ce soit surtout le point de vue de son fils Anthony. Côté purement policier l'enquête est terminée vers les deux tiers du roman, voire moins si on enlève les parties n'apportant pas grand-chose à l'enquête. Mais Antoine Renand n'a visiblement pas voulu s'en tenir là, et a tenu à nous en apprendre plus sur les différents protagonistes, et j'ai apprécié car cela fait partie de ce qui rend ces personnages crédibles et le livre prenant. Dommage que la toute fin de l'enquête d'Anthony ne soit pas plus détaillée : de longs mois dans la paperasse, un chapitre sur l'enfance d'Alpha (mais qui ne vient pas de documents trouvés en enquêtant, de toute évidence), et Anthony qui annonce qu'il a retrouvé Alpha ! C'est un peu court ! C'est dommage car la construction du roman est travaillée, celle des personnages avec leurs failles psychologiques aussi. Il y a beaucoup de violence, mais jamais gratuite, et de moins en moins décrite au fil du roman. Les scènes de violence sont si bien décrites qu'elles résonnent dans l'esprit du lecteur encore bien des pages après. Mais ce n'est ni glauque ni malsain, encore moins gratuit, à chaque fois cela fait avancer l'histoire et la compréhension des personnages. le style est fluide et sans fioriture, il est efficace. Plus qu'un polar, c'est un thriller psychologique voire sociétal, qui pousse à s'interroger sur la place des victimes d'abus sexuels, leur suivi, sur la justice. Ce n'est pas manichéen, mais les positions sociales, en tout cas celles d'Alpha et d'Anthony sont un peu trop caricaturales (Alpha est fils d'un ferrailleur, c'est notre regard qui le place dans les pauvres, ce n'est pas vraiment le fond de ses problèmes – Anthony est fils d'un riche industriel et d'une célèbre avocate – Marion ou Noémie sont de toute évidence de la classe moyenne). Cela affaiblit un peu le propos, voire le déforme. Mais il y a des victimes d'abus dans tous les milieux et toutes ont besoin d'un suivi psychologique. On ne le redira jamais assez. Un excellent premier roman avec quelques points faibles mais de remarquables points forts.
Commenter  J’apprécie          180
Marion Mesny et Anthony Rauch, capitaines au sein du deuxième district de police judiciaire, sont spécialisés dans les affaires de crimes sexuels. Ils pourchassent Alpha, un homme qui viole et torture ses victimes de manière très violente après avoir escaladé leur immeuble pour s'infiltrer chez elles.
Le petit avis de Kris
Il faut reconnaître qu'Antoine Renand distille l'effroi au compte gouttes, la première partie "ressemble" plus a un polar alors qu'au fur et à mesure se dessinent des personnages meurtris, habités par un passé impitoyable.
Je me répète mais les personnages sont très forts et en souffrance, souffrance souvent infligée par des proches, cachés derrière les non-dits.
Ce roman m'a tenu en haleine du début à la fin.
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          180
Ce 1er thriller d'Antoine Renand est un chef d'oeuvre ! Non seulement je l'ai trouvé aussi noir que certains des romans de mon auteur fétiche (M. Chattam), mais en prime, l'auteur développe avec soin, maîtrise, efficacité et humanité la psychologie de chacun de ses personnages.
C'est un ouvrage abouti, à tous niveaux, duquel on ne ressort pas indemne mais qui amène avec lui toute les réponses aux questions que l'on se pose durant la lecture et qui offre au lecteur l'apaisement nécessaire au moment d'en tourner la dernière page.
Je l'ai dévoré en moins de 48h et je serai dans les starting blocks pour acheter le prochain roman de cet auteur.
Si vous n'avez pas peur de découvrir l'extrême noirceur d'une âme et que vous pouvez accepter la grisaille des autres alors n'hésitez pas.
Mais attention aux âmes sensibles.
Commenter  J’apprécie          185




Lecteurs (4494) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}