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3,98

sur 2122 notes
Vous l'avez compris, j'attendais énormément de ce livre. Gérard Collard, dans sa chronique, disait que lorsqu'on a lu ce livre, on ne dort plus jamais la fenêtre ouverte. Et même que l'on risque, pendant quelque temps, d'avoir l'impression que l'on nous suit…

Alors ? Verdict ? Roulement de tambour… Ce thriller tient toutes ses promesses ! Il réunit tout ce que j'aime, du sang qui gicle partout dans la pièce, des coups de tachycardie lorsque le récit se concentre le psychopathe et son histoire et des personnages meurtris et ultra-complexes.

Je l'ai dévoré en deux jours, impossible de le fermer, il fallait que je sache qui du bon flic ou du psychopathe allait l'emporter. C'est addictif, c'est ultra-angoissant, c'est franchement sale par moments et, surtout, c'est très très noir. C'est un énorme coup de coeur.

J'ai particulièrement aimé la complexité de chaque personnage. Ils ont tous des destins particuliers, ils sont tous meurtris par leur enfance. Leurs histoires tournent énormément autour de viols et de situations d'asservissement. On a l'impression que l'auteur cherche à montrer que briser le cercle de la maltraitance ou des abus sexuels, lorsque l'on devient adulte, est très dur et qu'il suffit de trois fois rien pour franchir la ligne jaune et laisser notre côté noir prendre le dessus.

Je ne peux pas trop en dire car je ne veux pas spoiler l'histoire et les rebondissements mais si vous avez les tripes accrochées, envie de sensations fortes alors ce livre est pour vous ! Personnellement, je crois effectivement qu'on ne dormira plus JAMAIS la fenêtre ouverte !!!
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Je vais vous faire un aveux. Vu le sujet, je pense que je n'aurais pas lu ce roman s'il n'avait pas eu ce titre, L'empathie, gage d'émotions et non de surenchère malsaine. Et j'ai bien fait, il n'y a pas tromperie ! Comme quoi, le choix d'un titre peut avoir une influence majeure.

Il est donc question d'un violeur en série. Un psychopathe de la pire espère qui ne se gène pas pour prendre également la vie de certaines victimes. Autant dire que certaines scènes sont dures. Antoine Renand marche sur des oeufs sans franchir la ligne jaune, sans tomber dans une escalade grossière comme certains romans du genre.

L'empathie est un vrai thriller, aucun doute là-dessus, mais c'est aussi (surtout !) une poignante aventure humaine. Parce que cette histoire est tout autant une traque que la peinture de personnages touchants.

La qualité des romans de l'éditeur dans sa collection La bête Noire et ce titre m'ont donc mis en confiance. C'était un pari, puisque ce roman est le tout premier de l'auteur, scénariste et réalisateur pour la télévision. Et ses qualités liées à son CV sont une des raisons de la réussite de ce récit.

Construction, rythme, structure narrative, élaboration des personnages, on sent la patte très cinématographique d'un expert de l'image. Il arrive à rendre très visuelle chaque scène.

Les 75 premières pages sont efficaces mais semblent assez convenues. Elles sont pourtant indispensables pour poser l'ambiance et surtout donner corps aux personnages : le méchant de l'histoire, Anthony Rauch et Marion Mesny (capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la « brigade du viol »).

Je peux vous assurer que la suite est beaucoup (beaucoup) plus étonnante, à partir du moment où on plonge dans les passés de ces protagonistes et qu'on entre littéralement en empathie avec eux.

Voilà un roman d'une belle efficacité et d'une rare maîtrise pour un premier livre. Antoine Renand a compris que thriller doit rimer avec action mais aussi humanité. Ses personnages de flic, et tout particulièrement Anthony Rauch, sont fouillés, leurs psychologies travaillées. Je peux vous assurer que vous ne les oublierez pas de sitôt.

Le passé explique le présent (je n'ai pas dit qu'il le justifiait), il peut s'avérer surprenant de secrets. le passé est une charge que chacun porte à sa manière.

L'empathie est un excellent thriller, qui sort du lot par la psychologie de ses personnages, par son intrigue bien plus originale qu'il n'y paraît, par ses surprises loin des grosses ficelles du genre. Antoine Renand signe un livre qui tient diablement la route, qui prend aux tripes, emballe par son rythme et fait réfléchir par son propos. Avec un sujet aussi difficile à traiter, ce n'est pas loin d'être un exploit pour un premier roman.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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J'aime quand les bandeaux-titres disent la vérité et ne vantent pas ce qui n'est pas.

En effet, on a beau avoir un système velux, on a tout de même peur de les laisser ouvert la nuit, même en position sécurité.

Oui, cette histoire fout la trouille et le lecteur n'en sort pas tout à fait indemne. Oui, ce roman est un page-turner assez addictif.

Oui j'ai aimé découvrir le passé des différents protagonistes au fur et à mesure, à attendre pour savoir. C'est le genre de procédé qui vous scotche les mains sur le livre.

Mais… Oui, vous l'aviez vu venir, ce "mais"… Comme on dit chez nous "Trop is te veel" ou, pour traduire en bon français « Trop c'est trop ».

Trop de violence annihile la violence, on ne la ressent plus, elle ne nous fait plus rien et bardaf, l'embardée, j'ai pris des distances avec le roman et, de ce fait, avec les victimes et les différents protagonistes.

La violence dans un roman ou un film ne me dérange pas lorsqu'elle est justifiée (si tant on peut justifier de la violence, mais on se comprend), ici, j'avais plus l'impression qu'elle était là pour donner un côté voyeurisme au viol sordide qui se déroulait sous mes yeux.

Oui, il se déroulait sous mes yeux car l'écriture de l'auteur est très cinématographique, ce qu'il écrit, on le voit. Mon cerveau a fermé ses portes et mis la clé sous le paillasson devant tant d'horreur.

Au niveau des personnages, j'ai éprouvé peu de sympathie aussi car trop caricaturaux, trop torturés, une fois de plus. Je leur donnerai tous leurs points pour leur prise en charge des victimes de viols, car ils étaient humains (des tas de victimes rêveraient de flics tels que ceux du livre).

Pour le reste, on est dans la caricature entre un flic gras, avec un secret, riche comme Crésus à la mère avocate castratrice et sa collègue qui a, elle aussi, un passé très lourd.

En ce qui concerne le méchant, le fameux Alpha, il a tout d'un super-héros, genre Spiderman (le balancement entre les immeubles en moins), invincible et ça ne le rend pas crédible du tout. Tiens, bardaf, lui aussi a souffert dans sa petite enfance (mais moins que sa frangine). Décidément…

Bref, j'en étais à me demander s'il y avait, dans ce roman, un personnage qui n'avait pas vécu un viol dans sa petite enfance (ouf, il y en avait). Désolée, mais autant de pauvres gosses violés au mètre carré, ça frôle l'exagération. Une concentration pareille, c'est lourd dans un roman (et dans la vraie vie, ce serait atroce).

Une fois de plus, je suis passée à côté d'un thriller que toute la blogo a saluée, que tous mes copinautes de Babelio ou de blogs ont encensés, parlant de la maîtrise de l'auteur, alors que c'est son premier roman et moi, ben non…

C'est ennuyeux, à la fin, de passer à côté de ce que les autres apprécient et mettent en avant. Ça m'arrive aussi avec des films dont la planète entière a hurlé au génie, au film magnifique (Lalaland, par exemple) et quand je suis devant, je me demande pourquoi ça bloque, qu'est-ce que les autres ont ressenti et que je ne ressens pas, qu'est-ce que je ne vois pas et qu'eux ont vu ?

Tant pis pour moi, tant mieux pour les autres. Ce ne devait pas être le bon jour pour lire ce roman, ou alors, il n'était pas fait pour moi. Je ne vais pas en faire une maladie et passer à une autre lecture, ce n'est pas ce qui manque chez moi.

Comme quoi, je suis de temps à contre-courant des chroniques et des ressentis de la blogo. Cherchez pas docteur.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Une bombe! un des meilleurs livres que je n'ai jamais lu! Moi qui adore découvrir de nouvelles plumes, j'ai été littéralement impressionnée par cette découverte! Jamais un thriller psychologique ne m'a emmené si loin dans les méandres tortueux de la psychologie humaine et des sentiments! Il vous prend au coeur et à l'âme... C'est puissant, déchirant, émouvant... On s'attache à Anthony comme un naufragé s'accroche à sa bouée de sauvetage...
Et si dans ces écrits dérangeants et bouleversants nous arrivions à nous mettre dans la peau du violeur?!!?
Chapeau ANTOINE RENAND pour ce 1er thriller!!! Ecrivez nous en vite un autre!!!! je double mes étoiles!!! Coup de coeur de ouf 2019!!!
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Il y a eu une belle grosse vague de belles étoiles à l'égard de ce roman.

Ici, vous allez faire la connaissance d'Alpha dixit "le lézard". Un homme qui se faufile sur les façades pour rentrer chez les habitants. Surtout des habitantes.
Il est question de viol et de torture. L'auteur ne pèse pas sa plume pour vous raconter les faits.
Nous passons aussi du temps auprès des deux flics déterminés de la brigade du viol, Rauch et Marion.

Le récit alterne des moments de l'enquête avec des flash-back sur l'histoire de ces principaux protagonistes.
Même si tout s'explique, tout ne se justifie pas. Mais rien n'empêche de ressentir de l'empathie.

Malgré la petite banderole de couverture "Le meilleur roman français 2020", j'ai un avis plutôt mitigé sur ce roman. Je n'ai malheureusement pas accroché aux personnages et j'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire... sans vraiment être à fond. le deuxième tome ne sera donc pas pour moi.

Lisez-le pour faire votre propre avis.
Il semble que la majorité ait adoré.

Un conseil, âmes sensibles s'abstenir, l'atmosphère y est suffocante.
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Tandis que la "brigade du viol" enquête sur un mystérieux agresseur des ascenseurs et tente de réconforter ses victimes, une nouvelle série d'attaques fait monter la pression. Alpha, vite surnommé "le lézard" par les media, s'introduit par les fenêtres dans les chambres de ses victimes pendant la nuit et les laisse traumatisées.

Bon, on ne va pas se cacher, je crois que c'est la première fois que je mets une note aussi sévère à un roman sur Babelio. Pour ce qui me concerne, pas moyen de trouver une seule qualité à L'empathie, au point que j'ai lu plusieurs critiques pour essayer de comprendre en quoi mon avis divergeait des nombreux lecteurs enthousiastes. Ce roman m'a tour à tour énervée, ennuyée, fait soupirer, j'ai même songé à l'abandonner (un comble pour un thriller et moi qui n'abandonne quasiment jamais un livre déjà commencé), bref il n'y a pas d'autre mot, j'ai détesté.

Alors... essayons de rationaliser un peu tout ça. Déjà le style : je l'ai trouvé affreusement plat, sujet, verbe, complément, plein de clichés ou de phrases toutes dites. Certes sauf exception on ne lit généralement pas un thriller pour être ébloui par la prose mais là quand même c'était un peu le degré zéro de l'écriture. Ensuite le rythme : que c'est long... L'auteur insiste lourdement sur chaque indice ou mystère, mention spéciale pour l'inspecteur en charge de l'enquête surnommé "La poire" dont on nous dit à longueur de page qu'il a une silhouette gynoïde, qu'il n'a plus le même corps qu'avant, qu'il cache un secret à ses collègues. C'est tellement évident qu'au bout d'une dizaine de pages on a compris mais non, il en faudra au moins cent pour que l'auteur nous révèle enfin le "mystère". Et tout le roman est comme ça, les agressions qu'on devine 10 pages à l'avance, le criminel Alpha qui n'en finit plus d'être un surhomme et de réussir à échapper à ses poursuivants ou à tuer des victimes innocentes quelle que soit la situation...

Avec tout ça, on tenait déjà un thriller très très moyen mais ce que j'ai trouvé le plus gênant c'est la complaisance de l'auteur envers la violence gratuite. Les scènes d'agression et de violence sexuelle sont décrites par le menu de manière très détaillée sans que cela n'apporte rien à l'histoire (disons qu'une seule aurait suffi pour nous montrer le caractère démoniaque de l'agresseur et nous faire frissonner). Je n'ai rien contre la violence dans les romans si celle-ci s'inscrit dans l'histoire ou fait partie du style (cf. par exemple les romans noirs américains parfois bien glauques) mais là c'est juste des scènes de crime narrées par le menu de manière répétitive. Et point qui m'a le plus gêné, l'auteur introduit dans son roman plusieurs personnages qui ont été agressés sexuellement dans leur enfance : déjà la coïncidence est un peu trop grosse () mais cela m'a vraiment donné l'impression d'une surenchère dans l'horreur pour marquer le lecteur et lui faire croire qu'il tenait une lecture originale alors que ça apporte finalement assez peu à l'histoire.

Je passe sur le propos pseudo sociologique visant à savoir si les agressions vécues dans l'enfance conditionnent notre devenir et expliquent certains comportements criminels (thèse / antithèse / synthèse - vous avez 4 heures) et sur la fin complètement guimauve gnan gnan qui tourne à la romance avec cette si belle rédemption des personnages qui ont appris de leurs erreurs.
Grrr... rien qu'à écrire la critique me voici à nouveau énervée ! Une lecture à vite oublier, désolée pour cet avis un peu dur, d'habitude j'essaie de trouver quelques points positifs mais là vraiment je n'ai pas réussi.
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3h du mat', heure du crime. Un homme entre chez toi, par la fenêtre. Il vient d'escalader quatre étages, telle une araignée, il défie la gravité. Ses habits sont marrons… non, noirs. Il est plus sombre que la nuit. Si le soleil avait éclairé son visage à ce moment, tu n'aurais vu que l'ombre de lui-même. Mais il fait nuit. Son souffle chaud envahit ton cou… Il te parle dans une langue que tu ne comprends pas, ses mots te sont incompréhensibles. Tu es tétanisé par la peur, toi qui dormait paisiblement après une journée de boulot, toi qui dormait auprès de la chaleur de ta femme. Il t'a réveillé en sursaut, avec une force impossible. Il est imbattable, indomptable, inarrêtable. C'est l'Alpha.

« L'Alpha », c'est le nom que tu donnes aux flics chargés de ton affaire. Après son intrusion, ils sont intervenus avec des pompiers. Vous étiez très amochés. Toi, saignant comme une plaie incurable, gisant dans une flaque marron. Ta femme, humiliée par l'innommable. La « brigade du viol » entend votre plainte, vos témoignages glaçants. À chaque mot, le malaise court le long de vos peaux : toi, tu revois les images, les sons, les odeurs. Tu maudis le coupable, tu jures devant Dieu que son corps mourra en enfer. Mais que peuvent bien faire Anthony Rauch et Marion Mesny, deux petits flics de la « brigade du viol », devant l'Alpha, le seul ?

Le seul ? L'Alpha aime la souffrance, il voit la peur dans les yeux de ses victimes. Ça l'excite. Devant toi, je ne te le cache pas, il a éprouvé du plaisir. Son acte n'est pas isolé, il y en a eu avant toi, et il y en aura après. Vous n'êtes pour lui que des pièces de puzzle, pour affirmer son projet global. Ce genre d'homme ne connait pas la morale, il ne sert que ses propres intérêts. Soyez-en sûrs, vous n'y êtes pour rien. Toi, tu n'es coupable de rien. Pour ce genre de criminel hyperviolent, la seule solution est la castration chimique, l'abolition de ses hormones masculines : des petites pilules bleues et marrons à prendre tous les jours.

En journée, l'Alpha est invisible. Si tu le croises, retiens sa trace. Préviens la brigade. Et rentre chez toi. Anthony Rauch peut t'aider, il connaît bien la psychologie de ces hommes qui transgressent les lois élémentaires. Son écoute est active, il ressent la détresse des victimes. Et après être sorti d'ici, n'aie pas peur de sentir un vide sous tes pieds. Chaque victime perd toujours une partie de son corps. Tu perdras sans doute le sommeil. Fermer les paupières te sera insupportable, tu reverras son visage, si près du tien. Mais garde à l'esprit que ton coeur aujourd'hui noir-marron, sera rouge demain ; qu'après le désastre, vient le temps de la reconstruction.
Lien : https://thesaurex.fr/2021/04..
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Anthony Rauch et Marion Mesny de la « brigade du viol » vont traquer Alpha, eux l'appelle « le lézard ». Cet homme à un mode opératoire bien particulier. Il passe par la fenêtre, neutralise et ligote le couple puis oblige l'homme à regarder sa femme se faire violer. Cette traque va rouvrir des plaies et dévoiler des secrets. Ils n'en ressortiront pas indemnes.

Il s'agit du premier roman de l'auteur. Je l'avais déjà lu à sa sortie mais je le relis dans le cadre du prix nouvelles voix du polar organisé par Pocket afin de l'avoir bien en tête pour le comparer à l'autre livre en concurrence pour la catégorie polar français (Bleu calypso de Charles Aubert). J'ai pris autant de plaisir qu'à la première lecture.
Je tiens à vous prévenir, une fois commencé on n'a plus envie de le lâcher mais on a pourtant bien besoin de faire des pauses pour reprendre son souffle et digérer certains passages. Les éléments, les zones d'ombres, les secrets se dévoilent progressivement. La psychologie des personnages et l'intrigue sont bien travaillées. Vous l'aurez compris j'ai passé un agréable moment avec ce livre.

Je ne peux que vous recommander de lire son deuxième roman « Fermer les yeux »publié en début d'année. Je vous en ai parlé sur mon compte pour ceux qui veulent en savoir plus.
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Absolument ADDICTIF ! Impossible de refermer le livre une fois ouvert ! Dès les premiers mots je suis comme aspirer dans un tourbillon de pages que je ne peux m'empêcher de tourner.

L'empathie c'est d'abord une enquête pour viols en série. Anthony et Marion, flics à la brigade du viol, sont à la recherche du dénommait Alpha, aussi appelé "le lézard". Il escalade les murs pour entrer dans les appartements de ses victimes et les violer. C'est cru, violent, cruel. On ne se fait pas ménager. L'auteur ne mâche clairement pas ses mots et décrit l'horreur et l'atrocité que subissent ses victimes avec un certain acharnement. Et malgré cela, à aucun moment je n'ai eu envie de lâcher le livre. Complètement happée ce livre.

Mais alors, quelque chose m'a beaucoup dérangé.
En plein milieu de mon haletante lecture comme happée et enivré par le récit qui se voulait sans temps mort, une véritable chasse à l'homme, des rebondissements inattendus, l'histoire se mets plus ou moins sur pause.
Selon moi, on pourrait scinder se livre en deux partie. le pendant l'enquête, partie pleine d'action et qui ne laisse absolument aucun répit au lecteur et qui vous coupe le souffle et la seconde où l'on retrouve nos protagonistes presque 3 ans après les faits...
Et là dans ma tête c'est le drame. Je ne comprend pas pourquoi l'auteur à décider de tout arrêter. On était pourtant si bien parti pour finir dans mon top des livres préférés...

Malgré tout l'histoire continue, ce n'est pas terminé, loin de là. En plus de l'enquête initial, on suit chaque protagonistes grâce à des flash-backs qui nous aide à mieux comprendre leur psychologie et nous en éclaire davantage sur leur passé parfois trouble. Bien plus qu'un thriller psychologique, c'est un thriller qui a une âme. A chaque chapitre lu, le titre prends tout son sens. Impossible de ne pas éprouvé d'empathie à la lecture de se livre.
Une autre petite chose m'a dérangé, la fin, que j'ai trouvé assez expéditive.
Mais passons.

La plume de l'auteur est complètement addictive. C'est un livre que je vous recommande d'urgence mais attention. Ce n'est pas un livre à ne pas mettre en toute les mains. Il y a énormément de violence, certains passages peuvent clairement vous empêcher de dormir mais cela n'enlève en rien l'excellence de ce livre. C'est brillant.
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Je lis peu de thriller mais celui-ci m'a fait froid dans le dos : un individu qui entre la nuit chez les gens, par la fenêtre et à qui 3 ou vingt étages ne font pas peur....voilà de quoi jouer sur nos peurs ! Mais plus qu'une enquête, c'est à la vie des deux enquêteurs que l'on va vite s'intéresser. Car les trois principaux protagonistes ont un passé difficile, trouble et on va le découvrir au fur et à mesure et mieux comprendre leurs réactions. Par contre c'est peut-être un peu trop, surtout que l'on reste sur le même sujet des abus sexuels, de la pédophilie, de la violence...et ce n'est pas toujours facile à lire non plus.
Il n'empêche que j'ai passé un très bon moment, même si c'est par moment bien violent et un peu flippant. J'ai admiré les forces de caractère des personnages, leur résilience et leur volonté de changer les choses.
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