1. Revêtu de Dieu, Om. ! tout ceci doit-il être, qui change dans (ce monde) changeant ; renonces-y donc[2], qu’Il soit ta joie : et ne convoite (rien, car) à qui est la richesse ?
2. Ici (sur terre), agissant de la sorte, un homme devrait vouloir dépasser cent ans ; ainsi donc, pour toi, et il n’est pas d’autre voie, l’action ne souille pas l’homme.
3. Sans soleil, ils appellent ces mondes, enveloppés de noires ténèbres ; c’est à eux que se rendent à leur mort ceux qui tuent le Soi[3].
4. Celui qui ne se meut point (quoique), plus rapide que la pensée, précédant toujours ; Cela[4], jamais les sens ne l’ont atteint ; Cela, sans bouger, dépasse les autres qui courent ; en Cela, dans l’(espace) mère, le souffle envoie les courants (de vie).
5. Cela ne se meut (et pourtant), Cela ne se meut point ; Cela est lointain, proche aussi est Cela ; Cela est de tout ceci l’intérieur ; de ce tout, Cela est aussi l’extérieur.
Celui qui est l’oreille de l’oreille, le mental du mental, la parole de la parole, est aussi la vie de la vie, l’œil de l’œil. Lorsqu’ils quittent ce monde, émancipés, les sages deviennent immortels.
Ici ne parviennent ni la vue, ni la parole, ni le mental ; nous ne savons pas, nous ne voyons pas, comment on peut l’expliquer. Cela est autre que connu, au delà aussi de l’inconnu ; ainsi avons-nous appris de ceux qui nous ont instruits là-dessus.
6. En vérité, celui qui voit toutes choses dans ce Soi, et le Soi en toutes choses ; de Cela ne sera plus séparé jamais.
Louis Renou :
L'HindouismeOlivier BARROT, dans les
jardins de Lodi, à New Delhi, présente le livre de
Louis RENOU,
L'Hindouisme ", édité dans la collection que-sais-je ? (PUF ), et énumère les grands principes de cette
religion. [Différents plans] visages d'Indiens et scènes de rues.