Depuis le début de cette année, je découvre les romans de Pierre Rétier.
Je ne regrette pas du tout le jour où j'ai lu "
le vent de neige", en tout, j'en ai lu 6 avec "
les dames de Pontignac", et je vais continuer.
Cet homme malheureusement disparu l'an dernier est trop méconnu, dommage ! Il y a vraiment une mémoire du XXè siècle à retenir, dans ses textes.
Les instituteurs devraient s'en inspirer pour expliquer à leurs élèves l'humanité et la simplicité de cet auteur. Il me touche beaucoup.
Le titre des "Dames de Pontignac" ne retrace pas ce que j'ai ressenti dans ce roman, je l'aurais intitulé autrement, mais ce n'est pas de mon ressort. Si les éditions
Lucien Souny, le rééditait, il faudrait voir (ce n'est pas impossible puisque par exemple le même roman de
Douglas Kennedy
s'intitulait "Cul de sac" et 10 ans après il devenait "
Piège Nuptial")
La vie de Louis Galichon, issu d'une famille de pauvres dans une ferme de la Creuse commence lorsqu'il revient de 18 mois de services militaire en 1967. Il a beaucoup changer et ,n'a pas envie de travailler dans la ferme de son père où ses deux frères sont déjà à l'ouvrage. L'alcool, la vétusté, la crasse, ne lui disent rien de bon, et il se fait embaucher aux "Galeries Modernes" un magasin de nouveautés où il habite. C'est là qu'il va s'exprimer et progresser dans la vie. Hélas, ses origines ouvrières ne feront pas le poids dans le jugement de la bourgeoisie des " Dames de Pontignac" toutes de bonnes famille, peut-être pas toutes, d'ailleurs, mais je ne dévoilerai pas davantage cette aventure humaine, qui oppose les "communistes" et cette bourgeoisie, avec les travers de chaque clan, alors que Louis, n'en à rien à faire.
Un très bon roman, un merci à titre posthume à Monsieur Rétier.