AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 24 notes
5
4 avis
4
2 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Vous vous souvenez des Rois maudits, de Maurice Druon?
Regardez bien, derrière Philippe le Bel, Mahaut l'empoisonneuse et Robert d'Artois, on voyait les 3 brus du roi...


Les deux premières accusées d'adultère, et la dernière Jeanne de Bourgogne, accusée de complicité.
Jeanne la boiteuse...


Jeanne, déchirée entre la lumière (elle descend de Saint Louis) et l'ombre...
Un pied bot, la marque du Diable!
Jeanne demande de l'aide à un sorcier, revêtu d'une peau de loup... Le "Bau Dru"!
- Est-ce un honneur d'être marquée par Satan?
- Si tu refuses ton devoir, et que Belzébuth échoue à cause de toi, y s'ra furieux!
Le monde est trop doux, les gens s'éloignent de Dieu. Il a chargé le Maître des Ténèbres de rétablir un temps plus propice à la Foi, et toi tu t'mets de travers!


Que d'efforts et de larmes refoulées...
- Jeanne la boiteuse, la boiteuse, la boiteuse !
Scandaient les enfants!
Un mariage qui se fait attendre, Jeanne va finir vieille fille.


Le sorcier lui annonce qu'elle sera reine? Mais alors, que va-t-il advenir de sa soeur Marguerite ?
Voici la petite histoire dans la grande Histoire.
L'auteure a convoqué le Roi, les templiers et Jacques de Molay, sur son bûcher...


Jeanne a-t-elle signé un pacte avec...le Diable ou avec son Destin, car elle croit en sa destinée?
Est-ce un rêve ou une malédiction ? Car Jeanne la boiteuse deviendra reine, c'est écrit...


Après la mort de Philippe le Bel, c'est l'hiver glacial. La pluie tombe sans cesse et pourrit les récoltes, amenant la Famine et son cortège de morts et de maladies...
Commenter  J’apprécie          480
Ce nouvel opus des "Reines de Sang" est consacré au Game of Thrones originel : que n'a-t-on pas déjà dit et déjà écrit sur la geste des Rois Maudits ? ^^
France Richemond qui a travaillé avec Nicolas Jarry sur la série "Le Trône d'argile" oeuvre ici en solo pour la série "Les Reines de Sang", et elle a décidé de nous raconter la fin des Capétiens et le début de la Guerre de Cent à travers les yeux de Jeanne de Bourgogne. Cui bono ? À qui profite l'enchaînement des tragédies ? La jeune fille boiteuse dont personne ne voulait et dont tout le monde se moquait finit par devenir au fil des événements reine et régente de France, une mâle reine puissante et périlleuse... A-t-elle été marquée par Dieu ou par le Diable ?

Tout commence sous le règne du roi de fer Philippe IV le Bel : le Duc de Bourgogne Robert a deux fils et le Comte de Bourgogne Othon a deux filles, mais il est hors de question pour le Royaume de France que les deux Bourgognes s'unissent... Jeanny et Blanche épousent ses fils, et pour ne pas se fâcher avec le Duc Robert Marguerite épouse le Dauphin et est donc programmée pour devenir reine, et pour pas se fâcher avec la Comtesse Mahaut celle-ci récupère l'Artois, et pour ne pas se fâcher avec le Comte d'Artois Robert son petit-fils illégalement dépossédé est richement rétribué... Tout ce qu'il avait craint finira bel et bien par se réaliser : on ne triche pas avec le Destin !
Entre les interludes troubadouresques le ton est celui de la chronique et on passe des cours de Bourgogne et celle de France, on s'attardant sur les relations avec la papauté et sur l'affaire des Templiers. Avec Marguerite princesse puis reine, on nous refait le coup de la jeune fille enjouée étouffée par une cour royale pleine d'austérité (remember Aliénor d'Aquitaine, Marie-Antoinette et tutti quanti ^^) : c'est pénible les gens qui veulent le beurre et l'argent du beurre, la gloire et le pouvoir mais pas les responsabilités qui vont avec...
Jeanne la soeur de Marguerite est née boiteuse, et pour beaucoup c'est le signe qu'elle est maudite, pire qu'elle a été choisie par le Diable... Les prétendants ne se bousculent donc pas au portillon, mais Jeanne croit en son étoile et continue de rêver au prince charmant qui pourrait être Philippe de Valois qui sait si bien la faire danser... Elle consulte un sorcier luciférien qui lui accorde de réaliser son souhait le plus cher à condition qu'elle accepte d'enfin accomplir la destinée pour laquelle elle est née : le lendemain, le beau Philippe arrive en trombe pour lui demander sa main... Puis éclate le scandale de la Tour de Nesle : les frères d'Aulnay sont torturés et tués, les princesses emprisonnées, et le roi de fer finit par décéder ! le nouveau roi Louis X, dit le Hutin, laisse crever son épouse Marguerite à Château-Gaillard et Jeanne jure de la venger... Deviendra-t-elle Dieu ou Diable : To Be Continued !!!

Même si la narration reste très classique et si la caractérisation est un peu girly voire un peu naïve, cela reste passionnant à suivre : l'Histoire de France est remplie de Dallas aristocratiques tous plus intéressants les uns que les autres ! Et pour ne rien gâcher les graphismes du dessinateur Michel Suro et du coloriste Dimitri Fogolin sont assez agréables à regarder... Si vous aimez L Histoire et la BD vous pouvez y aller ! ^^
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          402
La série des Reines de sang va s'intéresser à une nouvelle personnalité, un peu moins connue il est vraie. Il s'agit de Jeanne. Elle est née boiteuse, on lui dit que c'est la marque du diable, personne ne veut d'elle et pourtant... Elle finira reine de France et régente du royaume.

Ce premier tome va nous narrer son enfance. Nous sommes sous le règne de Philippe le Bel, Jeanne est une petite-fille de Saint Louis, de la branche du duché de Bourgogne. Mais la pauvre enfant est née avec un handicap, un pied bot qui lui vaut de nombreux refus de mariage. Alors que sa soeur ainée se marie avec le dauphin Louis X, elle se morfond d'ennui à la cour de Bourgogne. Et elle doute : est-elle vraiment suppôt de Satan pour que tous la repoussent? Mais, enfin, elle trouve le réconfort dans les bras du beau Philippe de Valois alors qu'à la cour de France tout part à vaux l'eau...

Une très sympathique leçon d'histoire sur cette très riche période, assez connue pour le moment car l'on reste pendant le règne de Philippe le bel. Les auteurs essayent de relater tous les événements que ce soit le conflit avec le pape où l'affaire des templiers. J'avoue que des fois j'ai eu du mal à me repérer dans les filiations et différents mariages envisagés, défaits, refaits... Surtout que pour ne rien arranger le choix des prénoms à cette époque était tout sauf original!!
Jeanne, à coté de tous ces événements, parait finalement plus en retrait. Elle est encore une petite fille sage, qui doute, qui souffre de sa boiterie.
Mais c'est un bon tome introductif de son histoire.
Le dessin est bien, avec un style simple et épuré.
Commenter  J’apprécie          202
Une femme est un jardin qui doit être arrosé pour donner ses fruits.
-
Ce tome est le premier d'une trilogie, dans la série des Reines de sang. Il peut se lire indépendamment des autres tomes de cette collection dont les équipes créatrices changent pour chaque reine de sang. Il a été réalisé par France Richemond, médiéviste, pour le scénario, Michel Suro pour les dessins, et Dimitri Fogolin pour les couleurs. La première édition date de 2018. Cette bande dessinée compte cinquante-quatre pages. Elle comprend un arbre généalogique avec les membres de la Couronne de France, du Comté de Valois, du Duché de Bourgogne et du Comté d'Artois, permettant de situer Jeanne par rapport à Saint Louis, Charles de Valois, Robert & Agnès de Bourgogne, Othon de Bourgogne & Mahaut d'Artois, Robert d'Artois.

An 1293, château de Montbard, résidence des ducs de Bourgogne. La très noble princesse Agnès, fille de Saint Louis, met au monde son cinquième enfant. Robert II revient d'une partie de chasse et pénètre dans l'enceinte de son château. Un noble lui annonce la naissance. Il se dit que cela fait quatorze ans que dame Agnès est son épouse, et le seul fils que Dieu lui ait donné, il l'a repris. Une dame de compagnie l'informe que la duchesse va bien, mais que la petite fille, ou plutôt sa jambe… Elle ne peut pas finir sa phrase et le père exige qu'on lui amène. Sa jambe gauche présente une malformation. Robert se demande de quoi ils sont punis. La jeune mère fait son entrée et elle exige également de voir sa fille. Elle estime qu'elle est marquée comme son neveu Louis, le fils de son frère Robert. Elle ordonne qu'on emmaillote fortement sa jambe pour essayer de la redresser. Les nourrices font de leur mieux, mais elles estiment que serrer les linges ne fera pas pousser sa jambe et il en manque un bout. L'une d'elle finit par prononcer ce que les autres pensent : c'est la marque de l'enfer.

Année 1299, devant le château, les enfants jouent à une variante de chat, où il faut attraper un autre enfant qui est désigné comme le boiteux et dont l'une de ses jambes est entravée par un foulard. Dans une salle du château, Jeanne regarde sa mère à la dérobée. Cette dernière lui suggère de la rejoindre sur son banc où elle est en train de lire un manuscrit. Elle lui pointe du doigt la finesse de cette calligraphie, la beauté de l'enluminure. Elle a été comme sa fille, une enfant solitaire car ce n'est pas rien d'être la fille du plus grand roy de la Terre. Elle était sa plus jeune enfant, et il était déjà âgé. Il avait peu de temps pour elle, mais parfois il la prenait près de lui et ils priaient sur un bréviaire ou un livre d'heures. Puis Agnès enjoint à sa fille d'aller jouer dehors. Dans la cour, elle se trouve tout de suite embêtée par les autres qui la jettent à terre en la traitant de boiteuse. Sa grande soeur Marguerite la suit alors qu'elle s'enfuit, et lui promet qu'elle sera toujours là pour elle. Paris est la capitale du royaume le plus puissant. le peuple le plus riche de tous les royaumes chrétiens. Vingt-deux millions d'habitants, des frontières bien gardées, des routes sûres, un commerce vivant, des féodaux muselés. Royaume envié, respecté à l'alliance recherchée. Et plus que tout : royaume en paix. À sa tête, Philippe IV le Bel, un roi sans états d'âme. Avec une idée grandiose de la France, et prêt à tout pour la réaliser !

Cet album s'inscrit dans une collection appelée les Reines de sang. Il a pour ambition de reconstituer une page de l'Histoire de France, au travers de la vie d'un personnage historique, Jeanne de Bourgogne (1293 1349), surnommée Jeanne la Boiteuse, mariée avec Philippe VI de Valois, mère du roi Jean II le Bon, et reine de France de 1328 à 1349. Ce type de récit répond à des conventions propres à ce genre, la reconstitution historique, assez contraignante, voire pesante pour une narration en bande dessinée. Les auteurs doivent bien évidemment réaliser une reconstitution historique rigoureuse et dense, mais aussi évoquer ou expliciter les événements de portée nationale ou internationale ayant une incidence directe, voire indirecte sur la destinée du personnage principale. Ils doivent aussi faire bonne figure en comparaison du cycle romanesque de référence en la matière : Les Rois maudits, de Maurice Druon (1918-2009). En ce qui concerne le premier point, la scénariste est une historienne, ayant obtenue une maîtrise d'histoire médiévale, un diplôme d'études approfondies d'histoire moderne et réalisé deux cycles d'histoire de l'art à l'École du Louvre. Elle a également été la coscénariste de la série le Trône d'argile, avec Nicolas Jarry, en six tomes parus entre 2006 et 2015. de fait, la narration s'avère dense évoquant les autres meneurs politiques comme Philippe IV le Bel, son chambellan et ministre Enguerrand de Marigny, son juriste et conseiller Guillaume de Nogaret, Othon et Mahaut d'Artois, les papes Boniface VIII, Benoît XI et Clément V, Jacques de Molay le maître des Templiers, etc.

Les auteurs évoquent également en toile de fonds de nombreux événements tels que la crise entre le roi Philippe IV le Bel et le pape Boniface VIII, le désir de reconquête de Jérusalem du pape Clément V, le mariage de Marguerite de Bourgogne avec le roi Louis X le Hutin, les aveux des Templiers, sous la torture, de crimes comme hérésie, idolâtrie, reniement du Christ, sodomie, simonie, la dissolution de l'ordre du Temple par le concile de Vienne en 1311/1312, etc. En fonction de sa familiarité avec ces faits historiques, le lecteur peut soit replacer ces repères qu'il connaît déjà, soit les découvrir comme des faits marquants, sans pour autant être obligé d'avoir une encyclopédie à portée de main pour s'y retrouver. L'obligation de reconstitution historique pèse également lourdement sur le dessinateur. À l'évidence, il doit se conformer aux tenues vestimentaires de l'époque, les ustensiles et accessoires diverses et variés, ce qui exige un solide travail de recherche. Il doit également représenter avec exactitude des lieux connus comme le château de Montbard, la résidence des ducs de Bourgogne, les rues de Paris et ses berges, la salle du trône du roi de France, la salle d'audience du pape dans la cité d'Anagni, l'intronisation de Clément V à Lyon, un bûcher atroce sur la grand place de Sens, la cour du roi de France, la salle du concile à Vienne, le château du Gué-de-Maulny près du Mans, etc. Il doit se plier à la contrainte de dessiner les scènes attendues, que ce soit les discussions entre les puissants du royaume, ou les armées en marche, les fastes des cérémonies, ou encore un tournoi de chevaliers.

Très vite, le lecteur fait deux constats. le premier relève de la lecture en elle-même : elle n'est pas pesante, plutôt fluide, sans se transformer en cours magistral clinique. le second concerne la reconstitution historique : elle n'est pas en carton-pâte. Les auteurs ne peuvent pas échapper à une forme de didactisme, puisque c'est la nature même du genre historique. Pour autant, le lecteur n'éprouve pas la sensation de passer d'une scène de déplacement ou d'affrontement bourrée de cartouches explicatifs, à une scène de discussion avec des personnages ne faisant qu'exposer la situation et les événements. Dans le même temps, il se fait une idée d'une partie des forces à l'oeuvre sur le plan politique, à la fois intérieur et extérieur du pays. le dessinateur reste dans un registre très académique, mais sans abuser des arrière-plans vides, sans systématiser les gros plans ou les très gros plans pendant les discussions. Il est visible qu'il a investi beaucoup de temps pour nourrir ses cases, pour les rendre visuellement intéressantes, à la fois par ce qui est représenté, à la fois par l'angle de vue choisi. de son côté, au cours de ce premier tome qui va de 1293 à 1315, la scénariste préserve des moments d'intimité avec la jeune Jeanne, enfant, puis adolescente, puis adulte, insufflant ainsi plus que le minimum syndical en termes de personnalité et de caractère. Elle parvient également à parler religion, en citant Thomas d'Aquin et Saint Augustin, sans se montrer moqueuse, ni rester dans des généralités prêtes à l'emploi. Elle n'hésite pas non plus à introduire une touche légère de croyance avec le Bau Dru, un personnage disposant peut-être d'un don surnaturel, là aussi tout à fait à propos, sans moquerie ou niaiserie. En revanche, elle utilise un certain nombre de formules cliché marquant la destinée de tel ou tel personnage historique, par exemple : La princesse de Bourgogne part vers son destin. Tenir mon rang, mon rôle de reine sans faiblesse, éternellement… tel est mon destin. - le rêve de Clément V tombe en déliquescence. - Une princesse a-t-elle le droit de rêver ? - Suis-je vraiment la servante de Satan ?

Lorsqu'il choisit une bande dessinée dans cette collection, le lecteur vient avec un horizon d'attente très concret, comprenant une solide reconstitution historique, et très conscient des contraintes que ce genre fait peser sur les auteurs, à la fois en termes d'informations à exposer, et de reconstitution visuelle rigoureuse. Scénariste et dessinateur se plient à ces contraintes, en toute connaissance de cause, et avec une conscience professionnelle remarquable. Ils réussissent à faire passer toutes les informations attendues, au-delà du minimum syndical, tout en conservant le plaisir de la lecture qui ne s'apparente pas à celle d'un manuel scolaire, ou d'une thèse universitaire. La consistance de l'arrière-plan historique et des représentations permet au lecteur de se projeter à cette époque, aux côtés de cette demoiselle appelée à régner. le lecteur peut découvrir une autre facette de cette époque, également scénarisé par France Richemond dans Clément V : le sacrifice des Templiers (2022), dessiné par Germano Giorgiani.
Commenter  J’apprécie          190
Une fois de plus je suis assez déçue par ce tome des reines de sang.
L'histoire est intéressante, dans une époque riche en événements et tragédies, mais la narration m'a semblé assez pauvre et plutôt mal rythmée.
Le personnage de Jeanne est intéressant et assez méconnu, j'attends de voir par quel biais elle va devenir une reine "de sang", pour l'heure elle a surtout l'image d'une femme de tête.
Je n'ai pas du tout apprécié le dessin que j'ai trouvé inégal, brouillon et même assez grossier.
J'attends la suite pour me faire une opinion définitive.
Commenter  J’apprécie          110
Qui a dit que l'histoire de France était ennuyeuse? Pas moi c'est sûr car avec ce nouveau titre des Reines de Sang, j'ai de nouveau embarqué pour le Moyen-Age et l'origine des Rois Maudits. Après 2 tomes consacrés à Isabelle, la Louve de France, c'est à une autre femme de pouvoir de l'époque que ce titre est consacré, Jeanne, un personnage assez peu connu. Entre meurtres, complots et trahisons, le XIVeme siècle ne manquait pas d'animations. L'intrigue est bien ficelée et le dessin très beau, notamment les détails des couronnes. J'ai eu un peu de mal avec un point, les liens entre les différentes familles et ce malgré un arbre généalogique en début d'album.
Encore un titre des Reines de Sang très réussi. Vivement le prochain.
Commenter  J’apprécie          70
Une série qui nous fait revisiter L Histoire avec un point de vue féministe car les femmes de pouvoir sont au centre des tomes.
J'ai tout de même été déçue par ce début. On retrace la jeunesse de Jeanne avec des suites de faits historiques. Mais on ne s'attarde sur rien, on ne va pas en profondeur. Ni de ce qu'il se passe, ni sur ce que vit Jeanne, ni sur ce qu'elle ressent vraiment, comment elle réagit. C'est assez bref. Et puis il y a toutes ces alliances par les mariages. On se perd vite dans ces grandes familles avec des prénoms identiques. Je n'ai pas suivi tous les enjeux et les intérêts de chacun.
Peu de choses m'ont vraiment plu dans ce premier tome.
Même les personnages ne sont pas vraiment détaillés, ni leur relation. Jeanne a pourtant du potentiel. Un peu à part lié à son pied bot, elle a été mise de côté. Mais ne compte pas se laisser abattre. Un questionnement sur le Diable et sur la destinée de Jeanne est débuté mais ne semble nulle part pour l'instant.
Bon et puis il y a ce troubadour. Avec sa chanson en vieux français dont on ne comprend rien. Mais qui est présente tout au long. Il semble avoir de l'importance mais on se demande vraiment laquelle.
En fait cette lecture reste sympathique mais manque d'intérêt.
Les dessins sont agréables, avec cette colorisation douce. le trait est parfois un peu imprécis.
Commenter  J’apprécie          50
Une bande dessinée que j'ai énormément appréciée !En tombant dessus, j'ai d'abord cru que la série serait consacrée à Jeanne de Navarre, fille de Louis X et Marguerite de Bourgogne. Et bien non, c'est Jeanne, la soeur de Marguerite et femme de Philippe VI de Valois qui a le premier rôle. Je ne la connaissais pas vraiment et je suis heureux de la découvrir dans une série qui évoque ces chers Rois Maudits.
Commenter  J’apprécie          20
Jeanne boite bas mais pense haut

France Richemond à qui on doit déjà l'excellent le Trône d'Argile, Tome 1 : le Chevalier à la hache , nous entraine dans les coulisses d'une histoire qui semblera par moments familière aux plus ancie...sages d'entre nous, ceux qui se souviennent encore des Rois maudits et retrouveront donc, Philippe le Bel, Louis le Hutin, les Templiers de Jacques de Molay, Marguerite et Blanche et leurs amants...
Cette fois, on suit le début de l'ascension de Jeanne de Bourgogne, assez mal partie car boiteuse et délaissée. Mais la petite fille de Saint-Louis a de la ressource.

Heureusement que les auteurs ont eu la bonne idée de présenter l'arbre généalogique des personnages car il faut s'accrocher aux branches pour savoir qui est fils de qui et va épouser qui, à l'heure où le royaume de France encore fragile, doit contrer notamment, la puissance de la Bourgogne.

Sur ce scénario aussi sérieux que dense et habile, Suro au dessin et Fogolin à la mise en couleurs, ne déméritent pas, surtout si on tient compte du nombre très élevé des cases (certaines pages en comptent jusqu'à 13 !).
Comme souvent, je regrette que n'existent pas, à l'instar des correcteurs de presse ou de livres, des personnes chargées de signaler des erreurs manifestes dans le dessin (exemple : la main monstrueuse -déjà qu'elle est boiteuse ! de Jeanne à la case 6 page 32).
Mais compte tenu de la grande qualité exprimée par ailleurs, on peut fermer les yeux.

Une nouvelle belle série historique qui s'annonce !
Commenter  J’apprécie          11
Jeanne de Bourgogne: La trop Mâle reine, la surnommait-on à l'époque. Nous voici plongé dans l'époque de la très célèbre série des Rois Maudits. On peut en effet dire que cette lignée l'était, que de morts en peu de temps mais pas forcément naturelles...
Et Jeanne dans tout ça ? Petite fille de Saint-Louis née avec un pied bot, la marque du diable ! Elle est raillée et rejetée, personne ne veut d'elle pour épouse tandis que sa soeur Marguerite devient reine de France. Malgré son intelligence, sa vivacité d'esprit et ses ambitions, sa mère déclarera: Vous êtes difficiles à marier, ma fille !
En proie aux doutes, elle va voir le sorcier du coin, le Bau Dru lui annonce qu'elle est la servante du Diable et refuser les desseins du Diable lui apportera malheur ainsi qu'au royaume. Car Dieu n'existe pas sans lui et si elle refuse, l'équilibre entre le bien et le mal sera rompu!
Dévorée d'ambitions, sans déroger à certains de ses principes, elle entame sa lente marche vers le pouvoir ultime.
Je continue d'apprécier cette série, Jeanne me plaît en tant que reine de sang.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (56) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5229 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}