Sparte était, du moins avant le fameux film de Zack Snyder, 300, une cité grecque bien moins connue qu'Athènes. Récupérée par certains fanatiques nationalistes, elle n'était pas en odeur de sainteté. Il serait pourtant idiot de la « juger » en fonction des imbéciles qui s'en réclamèrent.
Nicolas Richer, agrégé d'
histoire, spécialiste de l'
histoire grecque des époques archaïque et classique, mais surtout spécialiste de
Sparte, sujet de sa thèse, vient de publier, chez Perrin, un livre très éclairant, et fascinant, sur l'
histoire de
Sparte – Cité des arts, des armes et des lois.
Et, comme d'habitude, il s'agit avant tout de faire l'inventaire des sources dont nous disposons. Peu de vestiges, de la « faute » même des Spartiates qui, contrairement aux Athéniens, n'avaient pas la folie des grandeurs. La foi n'est pas forcément synonyme de marbre, malheureusement seul lui résiste à peu près bien aux siècles. Alors ?
Les sources littéraires, oui bien sûr ! Celles d'origines spartiates sont peu nombreuses, mais celles concernant les cités grecques foisonnent et
Sparte y est souvent mentionnée, voilà de quoi donner des outils à l'historien.
Ceux qui nous donnent de la matière sont :
Hérodote,
Thucydide,
Xénophon,
Polybe,
Diodore de Sicile,
Euripide,
Platon,
Aristote ou encore Pausanias dit le Périégète (le voyageur), sans oublier
Homère, excusez du peu !
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