Toute la saga des contes perdus est intéressante, c'est ainsi que j'ai d'abord repéré ce livre, ensuite également au nom de
Loïc Clément, car c'est vrai que par ailleurs la couverture et le graphisme ne m'avaient pas attiré.
Le propos est très beau, il réchauffe le coeur, fait réfléchir, et c'est original comme façon de faire. Différents stades de l'histoire nous font sourire. C'est une très belle ouverture d'esprit et une ode au droit à la différence, ainsi que de trouver les bonnes personnes prêtes à nous accepter comme nous sommes.
Quand nous faisons la connaissance de Tristan Ténébrae, vampire de son état, il est miné, anxieux, pas bien dans sa peau. Il est seul, incompris, isolé, et l'air de rien ça lui pèse.
C'est assez drôle de le voir dans sa vie, y compris avec Mr Jingle, son majordome Orang Outang. Les gens autour de lui et leurs comportements ne font que nourrir ses angoisses, ses peurs, et parfois son propre comportement dérape.
Mais un jour, une jeune femme, qui réagit différemment, apporte la lumière dans sa vie. Cela reste assez fou de voir comme un comportement, un geste, faire une place peut changer toute la donne.
Tout est fait d'une manière très originale, qui à chaque fois nous apporte des petites surprises qui font du bien au moral, et pourtant certaines sur le coup peuvent nous inquiéter un peu.
Tristan avec cette nouvelle rencontre va ouvrir ses horizons, là où l'histoire fait très fort aussi c'est pour appréhender tout ce qui est autour du mauvais sang, elle y ajoute même une petite touche scientifique.
Il y a un bonus de fin pour revenir sur la création de l'album.
Un très beau passage de l'ombre à la lumière. de manière générale, les albums de la saga des contes perdus sont à découvrir si vous en avez l'occasion.