Le garçon d'à côté, tome 1

Malgré les échos positifs, c'est un shojo que j'hésitais à commencer. Notamment à cause de la couverture. le fait que Shizuku tienne Haru en laisse (carrément avec une chaîne, à vrai dire) me laissait imaginer un rapport dominant/dominé que j'avais peur de voir décliné à la mode Fifty Shades. J'ai finalement sauté le pas et ne le regrette pas !

Suite à des violences commises à l'encontre de trois élèves de terminale, Haru a été exclu du lycée dès le jour de la rentrée. Un mois s'est écoulé, mais malgré la levée des sanctions, le jeune homme ne semble pas décidé à retourner en classe. Son professeur principal décide d'y mettre son grain de sel et enrôle Shizuku, une élève modèle, dans ses combines. Pour Shizuku, seules les études comptent. Elle semble indifférente à tout ce qui touche à la vie sociale et traverse le lycée sans réellement se soucier des autres. Au départ, elle n'essaie d'aider Haru que par l'appât du gain. À ses yeux, il n'est qu'un élève bagarreur, perturbateur et potentiellement dangereux. En bref, un obstacle inutile à ses projets d'avenir.

Pourtant, à force de le côtoyer, elle voit évoluer ses motivations et sa façon de percevoir Haru. Derrière un masque de violence et de rébellion, ce dernier est d'une sensibilité exacerbée et d'une extrême naïveté. Un peu dans la veine de Tohru Honda dans Fruits Basket. Shizuku le verra passer sans crier gare d'une phrase psychopathe à un moment de pure tendresse. Mais le jeune garçon est coincé dans ces deux facettes de sa personnalité. On profite de lui et cela finit en général par exploser. Shizuki et Haru sont un peu comme la glace et le feu. Au contact l'un de l'autre, ils vont changer. La première se fait plus expressive et attentive aux autres, tandis que le second apprend maladroitement à tempérer ses ardeurs. Sauront-ils préserver l'équilibre en place ou l'un en viendra-t-il à étouffer l'autre ?

Robico nous propose une nouvelle histoire de bad boy et de petite fille modèle, autour desquels viendront graviter d'autres personnages comme Natsume, victime des jalousies entre filles, et Sasahara, un élève amical et sans histoire. Mention spéciale pour tout ce qui tourne autour de Nagoya ! (Je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher l'effet de surprise.) J'ai beaucoup apprécié le fait qu'un des comportements loufoques de Haru soit développé ainsi. J'en ai pouffé de rire, comme je l'ai fait avec les bonus « gags en colonnes ». Il y a encore beaucoup à découvrir, et bien qu'assez classique, la recette a clairement pris chez moi !
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Découvert suite à l'adaptation en animé durant le mois d'Octobre 2012, j'ai vite été conqui par l'humour et la romance de ce manga qui serait un bon compromis entre Sukitte Ii na yo et School Rumble.

Ici l'on retrouve une lycéenne focalisée sur ces études depuis un traumatisme dans sa petite enfance(similitude avec Sukitte Ii na yo ) mais qui envoie promener (pour rester poli) tout le monde jusqu'au jour où elle doit remettre des documents à un lycéen violent absent depuis la rentrée.

Mais que faire quand ce lycéen dit violent est surtout un grand naïf avec de meilleurs résultat scolaire que notre lycéenne modèle.

S'en suit des situations plus drôles, rocambolesques et attachantes les unes que les autres qui ne sont pas sans rappeler par certain points la célèbre série School Rumble.

Bref à lire ou à regarder avec plaisir.

Depuis toute petite, Shizuku ne s'intéresse qu'à ses résultats scolaire. Les animaux et les sentiments des autres la laissent de glace jusqu'au jour où elle rencontre Haru, garçon à problèmes mais touchant de naïveté et d'étrangeté.
Lorsqu'elle se montre gentille malgré elle, cela lui vaut une déclaration d'amour inattendue.

Une histoire à la fois commune mais tout de même avec des aspects originaux. L'héroine est froide, obnubilée par ses résultats scolaires jusqu'à négliger d'avoir des amis. Elle est donc seule et sans amis jusqu'à sa rencontre avec Haru. de son côté, le jeune homme est l'archétype du fils de clan Yakuza, même s'il n'est pas question de mafia pour l'instant. Il se bat, est d'ailleurs super fort pour ca, il est beau ... mais il est surtout touchant, complètement différent de par son comportement étrange. Cela pressent une certaine profondeur des personnages pas toujours présente dans les shojos et l'alliance des deux personnalités marche bien.
Enfin, les dessins sont vraiment agréables, les personnages beaux.

J'ai hate de lire la suite.

Haru est tellement barge que ça en est déroutant, mais finalement il contrebalance très bien la froideur calculatrice de Shizuku, et leur duo fonctionne à merveille (trio, si on compte le poulet).
Je suis curieux de voir où tout ça va nous mener !

Les personnages sont si extravagants qu'ils en deviennent attachants ! Haru est fou mais c'est lui qui nous maintient dans ce manga, j'ai parfois fait quelques éclats de rire tellement les situations étaient improbables mais convenaient au personnage. L'auteure annonce dès le départ 13 volumes, ça me va bien, je sais quand ça se termine ... mais pas comment !