Cette bédé fait suite à la série « London », même si pour autant il n'est pas noté que c'est le tome 3…
Ici Londres ! Fin XIXe siècle. Mortimer London (Mort) est entré en possession d'un étrange carnet rouge dont il ne comprend pas un traître mot.
Bram Stoker, qui lui donne un coup de main, peut juste lui dire que l'ami qui a tenté de le déchiffrer a juste réussi à lire du grec ancien et la signature de son auteur :
Charles Darwin himself !
À travers le court récit qui explique la visite que fit un jour
Charles Darwin à un inconnu, on comprend facilement que ça l'a marqué, ébranlé, qu'il a failli remettre en question ses théories.
Une fois de plus, les auteurs surfent sur l'élément fantastique sans vraiment le faire apparaître car rien du visage de la personne rencontrée par Darwin ne sera montré. Vu les commentaires de Mort qui vit la photo et les tableaux, on se doute que ce n'est pas joli joli à voir et qu'il aurait sa place dans la foire aux monstres.
Mais avant d'arriver à ce point final, Mort va enquêter, se faire cambrioler, se faire agresser, mais aussi se faire aider de la belle Victoria. Fil après fil, il va dénouer cet écheveau sans jamais que le lecteur ne sache vraiment qui sont ces autres créatures qui ont arpenté la Terre du temps des premiers Hommes…
Je pestai dans mon coin, car j'aurais aimé voir, savoir ce à quoi j'avais affaire comme créature, supprimant d'office les vampires (puisqu'ils ne sont, en principe, pas horrible à regarder) et éliminant Néandertal puisqu'il n'est pas capable de vivre plus de 300 ans (et ne possède pas non plus une peau de serpent).
Jusqu'à ce que j'arrive à la fin, je pensais que je resterai sur ma fin… Mais l'ultime indice viendra de Victoria, partie en Amérique s'occuper d'un jeune garçon. La tête du gamin, plus sont prénom peu courant m'ont sauté aux yeux et j'ai compris. Si besoin est, le nom de famille est, lui aussi, divulgué, sans compter l'indice flagrant dans la couverture, que j'ai remarqué ensuite.
Un récit bourré de mystère, de suspense, des graphismes agréables à regarder avec des couleurs qui ajoutent une ambiance gothique à cette bédé.
Anybref, sans révolutionner le genre, cette saga se laisse lire et la conclusion, même si elle laisse bien des portes ouvertes et qu'elle ne montre pas la tête du "monstre", donne tout de même de gros indices tout en mettant à l'honneur deux monuments de la littérature fantastique.
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