Il semblerait que tout s’arrange : la physique classique est en partie sauvée, une particule ne peut pas se situer à deux endroits distincts en même temps. Néanmoins quelque chose de plus étrange se déroule : on ne retrouve pas des franges d’interférences, mais les traces des fentes, comme si les électrons étaient des particules !
Un seul changement dans cette expérience par rapport à la précédente : l’appareil de mesure. Ce fait est l’un des plus troublants de la physique quantique : lorsque l’on fait des mesures sur un objet « quantique », l’état de l’objet est réduit à la valeur mesurée ou observée. L’électron, lors de sa mesure, a quitté une dualité onde-particule quantique, pour s’assimiler à une particule « classique » : une simple particule localisée à un endroit précis, sans l’intervention de probabilités. La mesure a « forcé » la particule à passer par une seule fente et à adopter des caractéristiques précises : vitesse, direction, etc. L’électron a maintenant exactement les mêmes caractéristiques (fixes, non probabilistes) que celles qui ont été mesurées.
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