On l'appelle
Bille de Clown. Elle pratique toutes les perversions avec un plaisir non dissimulé. le narrateur qui la suit dans un étrange et fantastique périple ne le sait pas vraiment. Est-elle le mal incarné, un personnage diabolique ou une innocente qui pratique le sexe avec candeur ? La mort qui partout l'accompagne en fait une héroïne digne des romans de
Georges Bataille. Avec son visage si parfaitement rond, comme une bille, c'est dans son cul que le narrateur se perdra définitivement. Dans
Bille de Clown,
Jean Rollin revisite l'écriture érotique, "avec juste la pensée d'introduire une crudité dans les dialogues brisant une scène fantastique et procurant un choc". Non pas pour choquer, mais pour jouer à surprendre... non sans humour.