Étrange récit faisant état d'une expérience irrationnelle et troublante, que l'auteur ne rattache ni à la religion ni à la science (bien que celui-ci soit très versé dans ce domaine), qui peut naitre à la faveur d'une séparation et d'un amour hors norme (mais ce n'est pas restrictif) et qui bouleverse les lois de ce monde. Un phénomène déroutant dont beaucoup d'entre nous ont certainement eu connaissance un jour ou l'autre...
Lors d'une de ses longues absences en mer Pierre perçoit avec acuité la présence de Lucienne, sa bien-aimée sur le navire. Bien des années plus tard, il pourra vérifier que les dates de cet évènement paranormal concordent avec l'expérience qu'elle relate de façon détaillée dans son journal…
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Echec total pour cette lecture qui fût bien fastidieuse et dans laquelle je n'ai pas réussi à rentrer. Peut-être est-ce du au fait qu'il s'agit du tome 3 d'une saga et que je n'ai pas lu au préalable les 2 premiers tomes. J'ai trouvé l'écriture lourde et peu compréhensible, le thème aurait pu être intéressant avec cette pointe de surnaturel mais au final je me suis ennuyée du début jusqu'à la fin. Bref je ne recommande pas ce livre à ceux qui veulent un style d'écriture moderne et fluide.
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Donc, mon premier souvenir de cette période de trois ours, c'est Lucienne à l'arrivée du bateau. Sa silhouette plutôt sombre, avec le visage très lumineux. Je suis d'ailleurs incapable d'affirmer où, exactement, eut lieu notre rencontre. A la coupée? sur le quai? au pied de la passerelle? Ce que je me rappelle avec force, c'est l'extraordinaire changement que cela fit pour moi dans le monde visible.
Dans l'Allemagne exsangue et tumultueuse des années 1920, le Bauhaus est plus qu'une école d'art. C'est une promesse. Une communauté dont le but est de mettre en forme l'idée de l'Homme nouveau.
En 1926, l'école s'installe à Dessau. Dans le grand bâtiment de verre et d'acier, Clara, Holger et Théo se rencontrent, créant une sorte de Jules et Jim.
À Berlin, toute proche, le temps s'assombrit. Les convictions artistiques ou politiques ne sont pas les seuls facteurs qui décident du cours d'une vie. Ce sont aussi, entre rêves d'Amérique et désirs de Russie, d'autres raisons et déraisons.
Lorsque l'école sera prise dans les vents contraires de l'Histoire, les étudiants feront leurs propres choix.
À qui, à quoi rester fidèle, lorsqu'il faut continuer ?
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