Pierre de RonsardPoésies choisies tome 1 sur 2
EAN : 978B00BO5G7RK
Classiques Larousse - Paris, Librairie Larousse (30/11/-1)
/5
2 notes
Classiques Larousse - Paris, Librairie Larousse (30/11/-1)
Résumé :
J'ai sous les yeux la 27ème édition des petits classiques Larousse, celle qui a servi à tous mes frères avant moi et qui date de 1933....
Cela ne nous rajeunit pas...
Elle est placée sous la direction de Félix Guirand, Agrégé de Lettres et professeur au lycée Condorcet, tandis que la notice biographique est de Paul Maury, agrégé de Lettres, professeur au lycée Rollin.
L'introduction : Les années d'enfance et de jeunesse (1524-1544)
plant... >Voir plus
Cela ne nous rajeunit pas...
Elle est placée sous la direction de Félix Guirand, Agrégé de Lettres et professeur au lycée Condorcet, tandis que la notice biographique est de Paul Maury, agrégé de Lettres, professeur au lycée Rollin.
L'introduction : Les années d'enfance et de jeunesse (1524-1544)
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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J'ai sous les yeux la 27ème édition des petits classiques Larousse, celle qui a servi à tous mes frères avant moi et qui date de 1933....
Cela ne nous rajeunit pas...
Elle est placée sous la direction de Félix Guirand, Agrégé de Lettres et professeur au lycée Condorcet, tandis que la notice biographique est de Paul Maury, agrégé de Lettres, professeur au lycée Rollin.
L'introduction : Les années d'enfance et de jeunesse (1524-1544)
plante le décor dans lequel Ronsard a évolué. Ronsard a 20 ans et se dédie à la conquête du Vert Laurier...(objet de la première partie (1545-1553)
Une notice biographique indigeste...
Viennent ensuite les poèmes :
Les Odes pindariques (Livre IV)
Les Amours
Les Odes (Livre V)
La 2ème partie : l'Epanouissement (1553-1560)
Poèmes :
Les Amours (2ème édition)
Les Mélanges, le Bocage
Les Amours (Suite)
Les Hymnes
Les Amours (2ème suite)
Les Poèmes
Viennent en conclusion les questions qui nous faisaient frémir :
17 questions sur la première partie dont la 11 est exquise :
- Etudier le mélange du maniérisme et su sentiment (comprenne qui pourra)
26 questions sur la 2éme partie dont la plupart exigent des explications sur les termes employés par Pierre de Ronsard :
fleurante, Angevine, Bourgueil, chétif, ou alors des analyses de style :
Etudier la grâce et le style du vers non exempte de gaucherie !!!!!!!!!!!!!!!!
Rassurez-vous, on s'en est sorti, vivants...
J'adore mes petits classiques Larousse...
Cela ne nous rajeunit pas...
Elle est placée sous la direction de Félix Guirand, Agrégé de Lettres et professeur au lycée Condorcet, tandis que la notice biographique est de Paul Maury, agrégé de Lettres, professeur au lycée Rollin.
L'introduction : Les années d'enfance et de jeunesse (1524-1544)
plante le décor dans lequel Ronsard a évolué. Ronsard a 20 ans et se dédie à la conquête du Vert Laurier...(objet de la première partie (1545-1553)
Une notice biographique indigeste...
Viennent ensuite les poèmes :
Les Odes pindariques (Livre IV)
Les Amours
Les Odes (Livre V)
La 2ème partie : l'Epanouissement (1553-1560)
Poèmes :
Les Amours (2ème édition)
Les Mélanges, le Bocage
Les Amours (Suite)
Les Hymnes
Les Amours (2ème suite)
Les Poèmes
Viennent en conclusion les questions qui nous faisaient frémir :
17 questions sur la première partie dont la 11 est exquise :
- Etudier le mélange du maniérisme et su sentiment (comprenne qui pourra)
26 questions sur la 2éme partie dont la plupart exigent des explications sur les termes employés par Pierre de Ronsard :
fleurante, Angevine, Bourgueil, chétif, ou alors des analyses de style :
Etudier la grâce et le style du vers non exempte de gaucherie !!!!!!!!!!!!!!!!
Rassurez-vous, on s'en est sorti, vivants...
J'adore mes petits classiques Larousse...
Citations et extraits (2)
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Ô Fontaine Bellerie
Ô Fontaine Bellerie,
Belle fontaine chérie
De nos Nymphes, quand ton eau
Les cache au creux de ta source,
Fuyantes le Satyreau,
Qui les pourchasse à la course
Jusqu'au bord de ton ruisseau,
Tu es la Nymphe éternelle
De ma terre paternelle :
Pource en ce pré verdelet
Vois ton Poète qui t'orne
D'un petit chevreau de lait,
A qui l'une et l'autre corne
Sortent du front nouvelet.
L'Été je dors ou repose
Sur ton herbe, où je compose,
Caché sous tes saules verts,
Je ne sais quoi, qui ta gloire
Enverra par l'univers,
Commandant à la Mémoire
Que tu vives par mes vers.
L'ardeur de la Canicule
Ton vert rivage ne brûle,
Tellement qu'en toutes parts
Ton ombre est épaisse et drue
Aux pasteurs venant des parcs,
Aux boeufs las de la charrue,
Et au bestial épars.
Iô ! tu seras sans cesse
Des fontaines la princesse,
Moi célébrant le conduit
Du rocher percé, qui darde
Avec un enroué bruit
L'eau de ta source jasarde
Qui trépillante se suit.
Ô Fontaine Bellerie,
Belle fontaine chérie
De nos Nymphes, quand ton eau
Les cache au creux de ta source,
Fuyantes le Satyreau,
Qui les pourchasse à la course
Jusqu'au bord de ton ruisseau,
Tu es la Nymphe éternelle
De ma terre paternelle :
Pource en ce pré verdelet
Vois ton Poète qui t'orne
D'un petit chevreau de lait,
A qui l'une et l'autre corne
Sortent du front nouvelet.
L'Été je dors ou repose
Sur ton herbe, où je compose,
Caché sous tes saules verts,
Je ne sais quoi, qui ta gloire
Enverra par l'univers,
Commandant à la Mémoire
Que tu vives par mes vers.
L'ardeur de la Canicule
Ton vert rivage ne brûle,
Tellement qu'en toutes parts
Ton ombre est épaisse et drue
Aux pasteurs venant des parcs,
Aux boeufs las de la charrue,
Et au bestial épars.
Iô ! tu seras sans cesse
Des fontaines la princesse,
Moi célébrant le conduit
Du rocher percé, qui darde
Avec un enroué bruit
L'eau de ta source jasarde
Qui trépillante se suit.
Or que l’hiver roidit la glace épaisse,
Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse,
Non accroupis près le foyer cendreux,
Mais aux plaisirs des combats amoureux.
Assisons-nous sur cette molle couche.
Sus ! baisez-moi, tendez-moi votre bouche,
Pressez mon col de vos bras dépliés,
Et maintenant votre mère oubliez.
Que de la dent votre tétin je morde,
Que vos cheveux fil à fil je détorde.
Il ne faut point, en si folâtres jeux,
Comme au dimanche arranger ses cheveux.
Approchez donc, tournez-moi votre joue.
Vous rougissez ? il faut que je me joue.
Vous souriez : avez-vous . point ouï
Quelque doux mot qui vous ait réjoui ?
Je vous disais que la main j’allais mettre
Sur votre sein : le voulez-vous permettre ?
Ne fuyez pas sans parler : je vois bien
A vos regards que vous le voulez bien.
Je vous connais en voyant votre mine.
Je jure Amour que vous êtes si fine,
Que pour mourir, de bouche ne diriez
Qu’on vous baisât, bien que le désiriez ;
Car toute fille, encor’ qu’elle ait envie
Du jeu d’aimer, désire être ravie.
Témoin en est Hélène, qui suivit
D’un franc vouloir Pâris, qui la ravit.
Je veux user d’une douce main-forte.
Hà ! vous tombez, vous faites jà la morte.
Hà ! quel plaisir dans le coeur je reçois !
Sans vous baiser, vous moqueriez de moi
En votre lit, quand vous seriez seulette.
Or sus ! c’est fait, ma gentille brunette.
Recommençons afin que nos beaux ans
Soient réchauffés de combats si plaisants.
Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse,
Non accroupis près le foyer cendreux,
Mais aux plaisirs des combats amoureux.
Assisons-nous sur cette molle couche.
Sus ! baisez-moi, tendez-moi votre bouche,
Pressez mon col de vos bras dépliés,
Et maintenant votre mère oubliez.
Que de la dent votre tétin je morde,
Que vos cheveux fil à fil je détorde.
Il ne faut point, en si folâtres jeux,
Comme au dimanche arranger ses cheveux.
Approchez donc, tournez-moi votre joue.
Vous rougissez ? il faut que je me joue.
Vous souriez : avez-vous . point ouï
Quelque doux mot qui vous ait réjoui ?
Je vous disais que la main j’allais mettre
Sur votre sein : le voulez-vous permettre ?
Ne fuyez pas sans parler : je vois bien
A vos regards que vous le voulez bien.
Je vous connais en voyant votre mine.
Je jure Amour que vous êtes si fine,
Que pour mourir, de bouche ne diriez
Qu’on vous baisât, bien que le désiriez ;
Car toute fille, encor’ qu’elle ait envie
Du jeu d’aimer, désire être ravie.
Témoin en est Hélène, qui suivit
D’un franc vouloir Pâris, qui la ravit.
Je veux user d’une douce main-forte.
Hà ! vous tombez, vous faites jà la morte.
Hà ! quel plaisir dans le coeur je reçois !
Sans vous baiser, vous moqueriez de moi
En votre lit, quand vous seriez seulette.
Or sus ! c’est fait, ma gentille brunette.
Recommençons afin que nos beaux ans
Soient réchauffés de combats si plaisants.
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Pierre de Ronsard – Anthologie des 'Amours' lue par Jacques Roubaud (1971)
Un cassette audio enregistrée par Jacques Roubaud après 1971 à l'attention de sa mère.
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