AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,27

sur 696 notes
Voici une lecture tout en suspense du début à la fin.
La plume de l'autrice, fluide et convaincante, a réussi à m'emmener exactement là où elle le voulait!

Le roman se passe dans un futur (proche?) qui laisse place à l'innovation : j'ai éprouvé la même gène que Clarissa, les mêmes doutes quant au nouvel appartement dans lequel elle vient d'emménager à Paris. Je me suis attachée à sa petite-fille également, qui apporte un rayon de soleil au récit!

Je n'ai pas vu les pages défiler, et quel bonheur de lire autant d'anecdotes sur Romain Gary et Virginia Woolf!

Je vous conseille ce roman, et n'oubliez pas : « suspense » en est le maître-mot ( je vous préviens ).
Commenter  J’apprécie          70
Ces fleurs de l'ombre demeurent mystérieuses jusqu'au bout, c'est leur principal attrait. Un arrière-plan de catastrophe écologique, une charge utile contre les robots, c'est en passant. Ce qui prime, c'est l'écrivain livré à ses démons intérieurs, pensées parasites ou projections paranoïaques. Comment survivre à la perte, à la mélancolie ? Les deux écrivains préférés de Clarissa ont trompé la vie en se donnant la mort à domicile. le premier enfant de Clarissa est mort dans son ventre. L'épreuve devient un sujet d'écriture : de l'influence des lieux sur la création artistique. Virginia Woolf et Romain Gary amènent Clarissa à écrire pour revivre.
C'est bien écrit, ça se lit avec intérêt, mais j'ai envie de dire tout ça ne laisse pas un souvenir impérissable. Néanmoins, je retiens le cri de révolte devant des lendemains trop policés. Cela n'engage que moi; ce roman agréable et touche à tout me laisse indifférent.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
Commenter  J’apprécie          70
Je voulais lire du Tatiana de Rosnay et je n'ai pas voulu regarder la quatrième de couverture pour ne pas être influencée dans mon choix. Bien sûr le début me semblait réaliste : Clarissa, une écrivaine peu connue, quitte soudainement un second époux et par hasard, trouve un logement dans une résidence réservée à des artistes comme elle. Elle n'est pas étonnée du modernisme de cette habitation bourrée d'intelligence artificielle et se prête au jeu : elle passe une journée dans le siège de CASA pour paramétrer son assistant virtuel qu'elle nomme Mrs Dalloway en référence à un de ses deux écrivains fétiches : Gary et Woolf. Et tout doucement la situation glisse vers l'étrange jusqu'au final un peu décevant. Finalement c'est écrit comme une légère dystopie ou un roman de science-fiction. Mais n'est pas Philip K. Dick qui veut. Un bon moment de détente cependant. J'ai eu du mal à lâcher le livre car je voulais savoir comment cela pouvait finir…
Commenter  J’apprécie          70
Paris, dans un avenir proche. Clarissa Katsef, écrivain, a quitté son mari pour des raisons qui seront dévoilées au fil du récit et intègre une résidence d'artistes un peu particulière. Ultramoderne, son appartement au huitième et dernier étage du bâtiment est géré grâce à  l'intelligence artificielle qui s'est largement développée et Clarissa bénéficie d'un assistant personnel virtuel qu'elle a malicieusement nommé Mrs Dalloway.

Au fil du temps, ce lieu qui devait servir de refuge à Clarissa commence pourtant à l'oppresser. Elle s'y sent de plus en plus mal et en révolte contre ce qu'elle ressent comme une intrusion et une volonté de la contrôler. Paranoïa, mal être, dépression, imagination débordante ou réalité d'une manipulation qui ne dit pas son nom ? C'est ce que le lecteur découvre au fur et à mesure du récit. Ou ce qu'il s'attend à découvrir. 

Tatiana de Rosnay nous transporte dans un futur pas si lointain où les catastrophes météorologiques et écologiques s'enchaînent (canicule, tempête, disparition des abeilles...) et où des villes comme Paris, où se déroule le roman, ont subi des attaques terroristes d'envergure (il ne reste de la Tour Eiffel qu'un profond cratère). L'intelligence artificielle a pris une place considérable et régit à peu près tout. Une base plutôt intéressante, d'autant qu'elle paraît assez réaliste et possible.

Mais ce n'est clairement pas dans le style de la science fiction ou de la dystopie que Tatiana de Rosnay excelle. Elle n'est jamais aussi à l'aise et accrocheuse que quand elle revient sur des terrains connus (Virginia Woolf, Romain Gary, l'identité et le bilinguisme). Pour le reste, j'ai assez vite perdu tout intérêt pour cette résidence sous surveillance en me disant que si c'était aussi insupportable il suffisait à Clarissa de s'en aller puisque après tout elle n'est pas prisonnière et que sa fille ainsi que son ex-mari, Toby, étaient susceptibles de l'accueillir.
Par ailleurs, plein de début de pistes sont explorées qui n'aboutissent jamais à rien (quid de cette Mia soi disant fan de Clarissa qui prend contact avec elle ? Ou de ce voisin, Jim, qui disparaît sans laisser de traces ? de cette histoire de poudre qui tombe du plafond dans sa tasse à thé ? Ou encore de ce point commun prometteur entre les résidents mis en lumière par la petite fille de Clarissa ?). Sans parler de la conclusion qui laisse clairement le lecteur sur sa faim et sans aucune réponse à toutes les questions qui ont été soulevées au cours du récit. 

Le tout est sans relief, désincarné, sans émotion. Sauf quand sont abordés les thèmes des écrivains (Woolf et Gary) ou de la perte d'un enfant où on sent poindre un peu de vie dans le récit. 

Une déception pour moi, car cette auteure a su plus d'une fois me toucher avec d'autres romans. Celui-ci ne restera pas longtemps dans ma mémoire. 
Commenter  J’apprécie          70
Je n'avais jamais lu de roman de Tatiana de Rosnay, j'ai donc commencé ma lecture sans à priori. J'étais même contente de pouvoir la découvrir avec ce nouveau roman. Cependant ce fut une lecture en demi-teinte. Les nombreuses thématiques, prises indépendamment sont intéressantes mais elles se sont finalement peu à peu perdues dans le récit et n'ont été, à mon sens, pas assez approfondies. Et la fin ... je vous avoue que je suis restée dubitative. Une fin ouverte qui n'a pour ma part pas fonctionné. le sentiment d'être laissée sur le carreau. D'avoir vécu toutes ces aventures sans jamais avoir de réponses...


J'ai donc démarré ma lecture enthousiaste, plongée rapidement dans ce Paris du futur où un terrible attentat a eu lieu des années auparavant entraînant la disparition d'un monument, de quartiers mais également de la faune et la flore. Nous sommes dans une époque où la nature a été ravagée, où la technologie a pris peu à peu le dessus. L'atmosphère oppressante est installée. Cette technologie nous la retrouvons dans la résidence CASA où les habitants triés sur le volet sont tous des artistes. C'est dans cet immeuble que notre héroïne et romancière Clarissa Katsef a posé ses valises. Elle vient de se séparer de son second mari. La cause nous l'apprenons au fil des chapitres dans son « carnet de notes ». J'ai d'ailleurs rapidement compris ce qu'il avait fait le bougre. Elle souhaite prendre ses distances et retrouver le calme pour écrire son dernier roman. Elle est bilingue et souhaite exploiter cette dualité des langues pour son nouvel ouvrage. J'ai beaucoup aimé cette thématique. Avoir deux langues maternelles, passer de l'une à l'autre sans distinction, rêver, penser , jurer dans les deux langues ou dans une seule? Choix conscient de la langue ? Clarissa est également sensible aux lieux. D'ailleurs je vous laisse deviner d'où vient son pseudonyme ;). Là également j'ai aimé cette approche et j'ai appris sur les auteurs cités.


Nous suivons ainsi le quotidien de Clarissa, son acclimatation dans ce nouvel environnement. Mais rapidement la romancière se sent épiée. L'omniprésence des caméras (sauf dans les toilettes) y est sans doute pour quelque chose. Puis n'oublions pas sa gouvernante virtuelle( dont je vous laisserai découvrir le nom) toujours à l'affût. Paranoïa ? Mais que cache réellement CASA ?


Attentats, appauvrissement des ressources, dérives de la technologie. Une dystopie qui nous montre vers quoi nous tendons malheureusement...
Puis une partie plus artistique avec la littérature, l'écriture, le pouvoir des lieux, les auteurs qui nous inspirent.
Enfin, les relations familiales sont également au coeur du récit.


Une lecture tout de même agréable avec des thématiques intéressantes mais il m'a manqué le petit plus. Roman trop court ? En fait je suis restée sur ma faim et je crois que ça a perturbé tout le reste après coup.
J'ai aimé la plume de l'auteure je ne vais donc pas m'arrêter là dans sa découverte. Et comme toujours ceci n'est que mon avis ;).


Vous l'avez-lu? Je suis curieuse d'avoir votre retour !
Commenter  J’apprécie          72
Un nouveau Tatiana de Rosnay c'est toujours l'espoir d'un bon moment de lecture. Ce roman ne fera pas exception je l'ai vraiment apprécié.
On y retrouve les thèmes chers à l'auteure, les lieux où l'on vit et les souvenirs qui y sont rattachés, les secrets dans les couples, le retour à soi-même mais dans cette histoire on y trouve en plus l'inquiétude face à l'invasion des Intelligences Artificielles (IA°.
La romancière Clarissa Katsef est à la recherche d'un appartement depuis qu'elle a quitté son mari à la suite d'une découverte qui l'a bouleversée et qu'elle ne peut lui pardonner.
Elle a la chance de pouvoir s'installer dans la résidence pour artistes CASA. Pour accéder à cette résidence très convoitée il faut en accepter certaines conditions.
Après quelques jours passés dans son nouvel appartement, Clarissa a le sentiment confus d'être en permanence surveillée, même son chat Chablis semble inquiet
Assistée constamment par une IA, elle commence à se demander quel est le but avoué de toute cette mise en scène. A-T-elle raison de s'inquiéter ou bien a-t-elle trop d'imagination?

Ce roman dystopique nous entraine dans un Paris dévasté par des attentats, dans un futur inquiétant.

Cette lecture est très prenante et se lit vraiment très bien, on oscille comme notre héroïne entre doutes et certitudes, seul petit bémol, une fin qui peut sembler un peu rapide.

Merci aux Editions Robert Laffont et à NetGalley pour cette lecture bien intéressante

#LesFleursdelombre #NetGalleyFrance
Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          70
Clarissa Katsef, écrivain, vient de quitter son mari et emménage dans un nouvel appartement au sein d'une résidence d'artistes. Cet appartement très spécial (caméras dans toutes les pièces, bilans de santé quotidien..) la met petit à petit mal à l'aise. L'histoire se déroule à Paris, dans un monde dévasté par les attentats et le dérèglement climatique. J'ai été un peu déçue par la fin même si elle laisse place à l'imagination..
Commenter  J’apprécie          60
Une romancière, Clarissa Katsef, fan de Virginia Woolf et de Romain Gary, d'où son pseudo, quitte son mari et emménage dans un appartement flambant neuf. Tout cela semble anodin mais nous sommes dans un futur proche (dix ans après les Jeux Olympiques de Paris donc 2034?). de terribles attentats ont frappé la plupart des capitales européennes, le climat est complètement déréglé, les insectes ont quasiment disparu donc plus de fleurs, ni de fruits. Et surtout : la technologie est omniprésente comme chez Clarissa : caméras de surveillance, assistant vocal, réseau de communication ... Certainement trop car Clarissa ne sent pas à l'aise chez elle, suspectant même d'être espionnée.
Un thriller efficace, agréable mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          60
Depuis que j'ai découvert Tatiana de Rosnay avec le magnifique Elle s'appelait Sarah, j'ai suivi ses parutions suivantes avec attention en en lisant quelques-unes. En voyant donc celui-ci dans le catalogue NetGalley, je n'ai pas hésité, sans même lire la quatrième de couverture et j'ai pour le moins été étonnée de découvrir en fait un roman d'anticipation, je ne m'y attendais pas. On retrouve en même temps avec plaisir ici les thèmes qui imprègnent tous ses romans : les secrets de famille, les non-dits et la mémoire des murs.

L'autrice met en scène une romancière, comme elle, Clarissa Katsef, qui emménage dans un appartement ultra connecté réservé aux artistes pour développer au mieux leur créativité. Sans indication temporelle précise, le lecteur comprend tout de même avec quelques indices que le récit prend place dans un Paris dévasté par un terrible attentat dans quelques années ou dizaines d'années lorsque les canicules seront meurtrières à grande échelle, les abeilles auront disparu et quand les drones auront remplacé la police. J'ai beaucoup aimé ce monde d'après imaginé par Tatiana de Rosnay, c'est un futur encore hypothétique mais qui semble tellement proche au lecteur au regard de ce qui se passe aujourd'hui, de la manière dont le réchauffement climatique est sous-estimé par les États ou dont la technologie et la domotique envahissent nos vies et nos intérieurs de plus en plus.

Comme je le disais en préambule, ce roman met une fois de plus l'appartement de l'héroïne au centre de l'histoire avec un accent futuriste. Clarissa se sent en permanence épiée chez elle, son assistante personnelle est omniprésente, une sorte de Siri 2.0 qui gère tout dans sa vie. Son impression de malaise vis-à-vis de son IA va sans cesse croître tout au long du roman. Cela ne manquera pas de vous faire froid dans le dos car nous ne sommes plus si loin d'une telle réalité… Je ne m'attendais pas à ce genre de roman à vrai dire et ce fut une vraie bonne surprise ! Je n'ai pas pu le lâcher d'autant qu'il y a quelques secrets qui vont se dévoiler petit à petit et le suspense est assez présent. L'intrigue est très agréable à suivre. L'autrice imprègne aussi le roman de son histoire personnelle en présentant cette héroïne comme une écrivaine franco-anglaise qui souhaite écrire son prochain roman dans les deux langues, une belle mise en abyme de ces Fleurs de l'ombre. J'ai apprécié aussi ce livre pour la personnalité de ce personnage auquel on s'attache facilement comme toujours avec Tatiana de Rosnay. Tout est maîtrisé, fluide, facile à lire ! Certains d'entre vous pourront être déçus par la fin ouverte qui ne nous donne pas les réponses à toutes nos questions sur cet appartement et le dessein de son créateur mais là n'était pas le coeur du roman et bien que cela ait été un peu frustrant, je n'ai pas été si désabusée par cette fin.

Bref, ce roman fut un petit coup de coeur ! J'y ai retrouvé tous les thèmes chers à l'autrice tout en découvrant un bon roman d'anticipation avec un personnage attachant. Comme d'habitude avec cette autrice, je savoure ses romans !
Lien : https://thetwinbooks.wordpre..
Commenter  J’apprécie          60
Tatiana nous entraine dans un futur proche et tout à fait réaliste : notre vie est devenue 2.0 à 100 %, tout est contrôlé par des robots et applications en tout genre, les courses sont livrés par drone, nous avons un assistant personnel virtuel. Les canicules se succèdent à rythme soutenu, la pollution a tout envahi, pire, les attentats ravagent le monde. Pas très glorieux mais il faut bien se l'avouer, c'est ce qui nous attend demain. Voilà un thème qui m'a passionné d'entrée de jeu !

Paris. Clarissa, une romancière à succès, quitte son mari et trouve un appartement dans la résidence CASA, spécialement réservée aux artistes en tout genre. Au départ, Clarissa est ravie de cette opportunité qui s'offre à elle de pouvoir loger dans une résidence ultraconnectée. Et puis, peu à peu, elle va être percluse de doutes : pourquoi son chat a-t-il l'air subitement terrorisé, comme s'il ressentait la présence d'un fantôme dans l'appartement ? Quel est ce bruit bizarre que Clarissa entend ? Et cette poudre versée à son insu dans son thé, que contient-elle, est-ce pour cela qu'elle se sent si fatiguée, comme vidée de toute énergie et essence vitale ??

Mme Dalloway, son assistante personnelle virtuelle, ne serait-elle pas en train d'espionner Clarissa ? Pour le compte de qui ? le libre-arbitre, la confidentialité des données numériques, la liberté d'autrui sont autant de thème traités avec justesse.

Les chapitres sont séparés régulièrement par le carnet de notes de Clarissa, où le lecteur va apprendre, au fil de ces annotations, pourquoi Clarissa a quitté son mari.

Les personnages sont décortiqués, Clarissa, tout d'abord, avec sa blessure non refermée, mais aussi sa petite fille, et que dire de Mme Dalloway ? J'ai oublié à plusieurs reprises qu'elle n'était que virtuelle.

Une lecture qui alterne les moments où l'on a du mal à lâcher le livre, et d'autres, plus calmes, plus lents, plus reposants, je dirais, car la charge émotionnelle transmise par l'auteur est assez éprouvante.

Malgré cela, mon ressenti reste mitigé. Je n'ai pas été convaincue par la fin, je suis restée sur ma faim (😀), et je déteste cela. C'est vraiment dommage. Je referme donc ce livre un peu déçue, et surtout frustrée (je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler).

Malgré tout, c'est un roman qui mérite d'être lu, ne serait-ce que pour les réflexions existentielles et sociétales qui y sont développées. Et aussi pour la plume de Tatiana, d'une légèreté et d'une justesse parfaite. Une lecture agréable.

#LesFleursDeLOmbre #TatianaDeRosnay #RobertLaffont
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
Commenter  J’apprécie          61




Lecteurs (1480) Voir plus



Quiz Voir plus

Elle s'appelait Sarah

Chez quelle maison d'édition ce livre a-t-il été d'abord publié ?

Phébus
Plon
Héloïse d'Ormesson

13 questions
400 lecteurs ont répondu
Thème : Elle s'appelait Sarah de Tatiana de RosnayCréer un quiz sur ce livre

{* *}