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EAN : SIE182491_229
Flammarion (30/11/-1)
2.5/5   2 notes
Résumé :
« Les classiques de l’art » sont de très beaux livres d’art, avec 64 planches en couleurs et des centaines d’illustrations en noir, et des ouvrages de référence indispensables, reproduisant la totalité de l’œuvre peint d’un grand maître.
En effet, cette collection unique au monde apporte pour un prix très avantageux le catalogue scientifique de tout l’œuvre peint d’un artiste. Chaque ouvrage contient une étude introductive, la chronologie de la vie et de l’œu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'introduction de Pierre Georgel m'est apparue un tantinet pédante, et guère instructive.
Suivent des extraits du journal de Delacroix. Puis des extraits de critiques diverses, Delécluze, Stendhal, Musset, Gautier, Dumas, Focillon ….
Puis des reproductions pleines pages de ses oeuvres majeures précédées d'une table,
Et pour terminer après une chronologie des faits marquants de sa vie, le catalogue de toutes les oeuvres qui lui sont attribuées illustrées par des vignettes N & B : le plus intéressant à exploiter, à mon avis dans cet ouvrage.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je ne vois rien de nouveau en lui, mais je signale des désirs intelligents pour rendre les belles qualités des maîtres. Si comprendre est égaler, Delacroix égale les plus grands, car il paraît bien les comprendre.

Là où beaucoup de gens croient voir des créations nouvelles, je ne vois moi que des efforts malheureux pour reproduire les plus belles choses connues.
(Th Couture, Méthode et Entretiens d’atelier, 1867)
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Les témoignages du temps nous transmettent l’image d’un parfait homme du monde, qui joue la comédie sociale avec ce qu’il faut de connivence et ce qu’il faut de lucidité. On a parlé de masque : c’est oublier qu’il est chez lui dans cette société distinguée, dont il partage les valeurs et par la même occasion les conventions.

La rigueur, sans doute, l’emporte souvent sur le libéralisme, elle l’induit à une certaine sécheresse et lui inspire d’étroites maximes. Cette morale un peu trop froide pour être une sagesse complète porte la marque d’une santé fragile, d’un tempérament mélancolique.

Il croit aux vertus de l’ordre et de la stabilité, qui garantissent une liberté relative à l’individu et assurent la permanence des valeurs éprouvées par la durée.
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Il trouvait toujours la journée trop courte pour étudier les moyens d’expression. C’est à cette préoccupation incessante qu’il faut attribuer ses recherches perpétuelles relatives à la couleur, à la qualité des couleurs, sa curiosité des choses de la chimie et ses conversations avec les fabricants de couleurs. Par là il se rapproche de Léonard de Vinci, qui, lui aussi, fut envahi par les mêmes obsessions.

Eugène Delacroix était un curieux mélange de scepticisme, de politesse, de dandysme, de volonté ardente, de ruse, de despotisme, et enfin d’une espèce de bonté particulière et de tendresse modérée qui accompagne toujours le génie.
(Ch. Baudelaire, L’œuvre et la vie D’Eugène Delacroix 1863)
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M. Delacroix n’est pas seulement coloriste ; il a le don, si rare en peinture, du mouvement : ses personnages remuent, gesticulent, courent, se précipitent ; la toile semble les contenir avec peine…… et pourraient se retourner s’ils le voulaient ; sans se soucier d’être jolis ou beaux, il sont tout à leur affaire et ne se distraient pas de l’action pour faire leur torse ou leur tête dans un coin, à l’adresse du spectateur : comme les acteurs anglais, ils tournent souvent le dos au public et ne regardent que leur interlocuteur, au mépris des conventions du théâtre.
(Th. Gautier 1855)
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« Le beau, a-t-il écrit, est le fruit d’une inspiration persévérante qui n’est qu’une suite de labeurs obstinés ».

Il se défend de la virtuosité comme du diable (« Cette infernale commodité de la brosse ») et il applique son métier à une esthétique résolument classique, hostile aux écarts de la main comme aux divagations de l’esprit. On ne le voit pas souscrire aux spéculations radicales de quelques idéalistes, qui rêvent d’une peinture libérée de la vraisemblance, sinon de l’imitation, ou soustraite aux contraintes matérielles.
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