Qui, d’entre nous, n’a connu une certaine dépendance amoureuse à un moment de sa vie ? Délicieuse et naturelle dans les débuts fusionnels de l’amour, la dépendance peut devenir une prison lorsqu’elle s’installe insidieusement dans la relation et entrave le processus de croissance des partenaires. Des comportements de soumission et de domination réciproques se font jour, empêchant chacun d’être soi et d’être libre.
Peut-être est-ce de nous sentir important, d’avoir de la valeur, d’avoir une place, d’être reconnus pour ce que nous faisons de bien, d’être indispensables à la vie ou à la survie d’un parent, de nous sentir exister.
La dépendance amoureuse peut exister en dehors de la passion et cette dernière n’en est que l’expression la plus romantique. D’autres formes de dépendance sont moins extrêmes, plus subtiles. Il existe des dépendances légères, des dépendances raisonnables et raisonnées. Il existe aussi des dépendances très toxiques et destructrices auxquelles on s’est habitué au fil du temps ou dont on ne parvient pas à sortir.
La dépendance amoureuse est à la fois source de grands bonheurs et de grandes souffrances. Elle est une étape naturelle de la relation de couple quand elle accompagne les premiers temps de découverte et d’émerveillement réciproques : l’autre est le centre de notre vie !
Parfois les carences affectives sont si grandes qu’elles nous amènent inévitablement à vivre des relations amoureuses toxiques et destructrices.