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EAN : 9782849533000
176 pages
La Boîte à Bulles (07/11/2018)
3.81/5   87 notes
Résumé :
"La plus belle femme du monde..." ! Surnommée ainsi par son producteur, Hedy Lamarr se voit ouvrir les portes d'Hollywood après avoir fui l'Autriche nazie et un premier mari marchand d'armes. Femme de caractère, séduisante et croqueuse d'hommes (6 maris et de nombreux amants célèbres), Hedy aura du mal à exister pour autre chose que sa beauté... dans une industrie cinématographique régie exclusivement par des hommes, dans l'Amérique des années 1940-50. Et pourtant H... >Voir plus
Que lire après La plus belle femme du monde : The Incredible Life of Hedy LamarrVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Ce comprend une histoire complète indépendante de toute autre. Sa publication initiale a eu lieu en 2018. Il s'agit d'une bande dessinée en couleurs, comprenant 176 pages, avec un scénario de William Roy, des dessins et des couleurs de Sylvain Dorange.

Le 31 mars 1957, selon le principe de l'émission What's my line?, les candidats doivent trouver l'identité de l'invité, en posant des questions, alors qu'ils portent des bandeaux sur les yeux. En 7 questions, ils ont trouvé qu'ils ont en face d'eux la plus belle femme du monde, surnom donné à Hedy Lamarr (1914-2000). En 1929, alors que les autrichiens défilent dans la rue pour manifester contre le traité de Saint Germain en Laye, Hedwig Eva Maria Kiesler fête ses 5 ans avec ses parents et leur gouvernante. Elle reçoit une poupée qu'elle appelle Bécassine. Dans l'après-midi, elle organise une représentation de Hansel & Gretel avec ses poupées dans sa chambre. Son père entre et lui propose d'aller faire une promenade ; elle choisit d'aller dans les bois pour admirer la ville depuis les hauteurs. En revenant en ville, son père lui rappelle le fonctionnement des réverbères, et lui explique celui du moteur à explosion des voitures. Les entendant, un passant fait observer que ce n'est pas un sujet pour les filles.

En 1929, Hedwig a 25 ans et elle sait déjà réparer une boîte à musique mécanique. Répondant à un ami, son père indique qu'il se félicite qu'au sortir de la guerre, la révolution des moeurs profite à la jeunesse, et permet entre autres aux jeunes femmes de s'émanciper. En revenant du lycée, Hedwig Kiesler passe devant un studio de cinéma et elle rentre jeter un coup d'oeil à l'intérieur avec sa copine. L'après-midi même, Hedwig va voir sa mère dans son salon, en train de jouer du piano. Elle lui demande de lui faire un mot d'absence pour un cour du lendemain, qu'elle trafique ensuite pour le transformer en 2 jours d'absence. le lendemain elle retourne dans les studios de Sacha-Filmindustrie, pour essayer de faire un test en tant que scripte. Elle est reçue, mais le responsable lui indique qu'elle doit revenir le lendemain, pour son essai. Elle revient le lendemain et a la chance de tomber sur un tournage manquant de figurants. Elle joue son rôle de figurante et prend conscience qu'elle vient de découvrir sa vocation. le responsable du studio lui indique qu'elle peut revenir le lendemain pour être engagée comme scripte. À table, elle annonce ses intentions à ses parents, et son père la soutient lui indiquant qu'elle doit aussi prendre des cours de théâtre. En 1933, elle tourne dans un film intitulé Extase, tourné par Gustav Machaty, où elle apparaît nue se baignant dans une rivière.

Impossible de résister à la promesse d'un tel titre : la plus belle femme du monde. le sous-titre explicite le fait qu'il s'agit d'une biographie de l'actrice Hedy Lamarr. Qu'il ait déjà entendu parler ou non de cette actrice, il est vraisemblable que le lecteur ne connait pas tout d'elle, surtout au vu de la durée de sa vie. En face de la première page de bande dessinée, se trouve une courte bibliographie et filmographie répertoriant les références dont s'est servi le scénariste. Il y figure l'autobiographie Ecstasy and me : La folle autobiographie d'Hedy Lamarr (1966), sujette à caution. La bande dessinée suit Hewig Kiesler depuis ses 5 ans, jusqu'à la dispersion de ses cendres en Autriche, soit 80 années. Il commence par une émission de télévision où des participants associent immédiatement Hedy Lamarr avec l'appellation de Plus belle femme du monde. Il se termine avec une autre émission de télévision au cours de laquelle elle indique qu'elle est simplement une femme compliquée. À part dans les 20 dernières pages, elle est présente dans toutes les scènes. Arès coup, le lecteur réalise que l'auteur s'est essentiellement intéressé à la période allant de 1937 à 1949, puisqu'il y consacre 82 pages (de 56 à 137) sur un total de 176, soit près de la moitié. Il respecte scrupuleusement l'ordre chronologique. Il privilégie essentiellement des séquences de 2 à 5 pages, avec quelques exceptions en 1 page. Il a parfois recours à d'autres modes narratifs que la mise en scène des personnages, comme une lettre adressée par Hedy Lamarr à sa mère, 4 ou 5 unes de journaux, des couvertures de magazine, un flash d'actualités consacré à George Antheil, un dessin technique dans un brevet, et de rares facsimilés de ses films (Extase, Algiers, Ziegfeld Girl, White cargo, Jeanne d'Arc).

La narration présente donc de la diversité, évitant de ressentir une enfilade de faits arides énoncés chronologiquement. le scénariste a travaillé en concertation avec le dessinateur, de manière à produire une vraie bande dessinée, et pas un texte platement illustré. Outre les autres modes narratifs, le lecteur apprécie le travail de metteur en scène de l'artiste qui ne se contente pas de plans poitrine et de gros plans. Il montre les environnements dans lesquels évoluent les personnages, ainsi que la manière dont ces derniers interagissent avec eux, se déplacent en fonction de leurs caractéristiques. Il ne s'agit pas d'acteurs de théâtre sur une scène, mais bien de prises de vue de film. du fait de la pagination, il dispose même de la possibilité d'inclure des dessins en pleine page, comme Hedy Lamarr applaudie par les spectateurs du studio de télévision, la photographie du premier mariage d'Hedwig Kiesler, un train progressant sur un viaduc en pierre, la rénovation des lettres HOLLYWOOD, ou encore la Terre vue de l'espace. En pages 44 & 45, il montre comment Mandl couvre sa femme d'attentions dans les cases de la colonne de gauche, et la montée du nazisme dans les cases de la colonne de droite. le lecteur apprécie la richesse de la narration visuelle, à commencer par la qualité de la reconstitution historique qui atteste de l'époque où se déroule chaque scène, par les tenues vestimentaires, les accessoires, la technologie.

Sylvain Dorange a vraisemblablement réalisé ses planches à l'infographie, choisissant de ne presque pas utiliser de traits de contour pour délimiter les formes. C'est donc la différence de couleurs entre les formes qui fixe leur limite, leur tracé. Il utilise des couleurs assez douces, un peu sombres, le récit n'en devient pas sinistre pour autant, mais il ne tombe jamais dans une esthétique propre aux bandes dessinées pour jeune public. L'artiste dessine les personnages en simplifiant leur contour, mais en conservant le volume et la géométrie des formes. Les personnages présentent donc un aspect immédiatement lisible, plus tout public que les décors. C'est encore plus flagrant en ce qui concerne leurs visages, pour le coup très simplifiés. Dorange représente les sourcils d'un simple trait noir ou marron foncé (sauf si l'individu est blond), plus secs pour ceux des hommes, plus arrondis pour ceux des femmes. Les yeux apparaissent comme un point noir ou marron au milieu d'un ovale blanc. La peau des visages est lisse, et le nez de la plupart des personnages est exagéré, à mi-chemin entre réalisme et gros nez franco-belge. Cette façon de représenter les personnages les rend plus vivants, plus expressifs, mais aussi moins réalistes du fait de leur éloignement d'une photographie. le lecteur peut y voir une intention : celle de bien marquer qu'il s'agit d'une reconstruction qui ne se prétend pas être une reconstitution exacte des dialogues et des faits.

Le traitement des décors est un peu différent de celui des personnages. Il peut être plus précis, comme la représentation des façades d'immeubles à Vienne, l'aménagement du bureau du père d'Hedwig, le salon de musique de sa mère, l'aménagement autour de la piscine de la demeure de Mandl, la vue du ciel de Londres, la salle de bal du paquebot Normandie, ou plus impressionniste comme la vue de Vienne en contrebas. le lecteur peut donc bien voir chaque endroit, s'y projeter, et observer les personnages expressifs jouer leur scène. Par contre la simplification de la représentation des personnages induit une distanciation puisqu'ils sont stylisés, et non représentés de manière photographique. Cela n'empêche pas qu'ils soient reconnaissables et crédibles dans leur rôle. Les partis pris graphiques nourrissent une narration visuelle facile à lire, assez riche en détails et précisions, avec des individus habités par leurs émotions, sans qu'ils ne surjouent ou théâtralisent pour autant.

Grâce à ses dessins à l'apparence simple, la lecture s'avère facile et agréable, sans jamais ressentir l'impression de devoir ingurgiter d'importantes quantités d'informations plaquées sur des illustrations trop académiques. le lecteur découvre alors la vie mouvementée d'une femme sortant de l'ordinaire. William Roy évoque rapidement le contexte historique de l'après-guerre, propice à une forme d'émancipation des femmes et de la jeunesse. Il montre le père interagir avec sa fille, ce qui fait comprendre au lecteur comment elle a acquis de bonnes bases technologiques. Il montre aussi à quelle occasion la vocation d'actrice d'Hedwig est née. le scénariste a effectué des choix dans les faits qu'il rapporte, nécessité au vu des contraintes de pagination, ce qui oriente forcément le récit. Hedy Lamarr est montrée comme une femme très indépendante, sans qu'il ne soit porté de jugement de valeur sur les conséquences. William Roy n'évoque pas la manière dont elle a élevé ses enfants, où la raison pour laquelle elle a divorcé de ses maris 2 à 6. Il ne la montre pas non plus en train de travailler son jeu d'actrice, ou de tourner, ou encore son comportement professionnel pendant les tournages. Il montre différentes facettes de sa vie, au travers de scènes biographiques : sa relation avec Louis Mayer (celui de la Metro-Goldwyn-Mayer), sa relation avec son premier mari, sa relation de travail avec le compositeur et pianiste George Antheil (1900-1959), la soutenance de son brevet sur un système de guidage radio pour les torpilles, devant les décideurs de l'armée américaine pendant la seconde guerre mondiale, etc.

Au fil des séquences, l'auteur s'attache donc à montrer les facettes constructives d'Hedy Lamarr : sa réussite en tant qu'actrice, son inventivité d'ingénieur, sa ténacité. Ces réussites se font dans des milieux masculins, et montrent comment elle a été reçue à chaque fois. le lecteur voit donc comment l'un des premiers réalisateurs n'a vu en elle qu'une belle femme pour en exploiter le corps sur la pellicule, comment son premier mari ne la considérait que comme une épouse-trophée, comment sa beauté a contribué à sa fortune, comment les généraux ne l'ont pas prise au sérieux pour son invention parce qu'elle est une (belle) femme, comment son succès a décliné en même temps que sa beauté. Toutes ses relations avec les hommes ne sont pas négatives : Louis Mayer a reconnu en elle une actrice de premier plan, George Antheil a reconnu ses compétences d'ingénieur. William Roy fait donc d'Hedy Lamarr une féministe avant l'heure, ou plutôt une femme de caractère refusant de se conformer à l'image de la femme et à sa place dévolue dans la société, tout en bénéficiant d'une beauté physique extraordinaire. Cette dernière était à double tranchant, un don précieux pour son métier d'actrice, un poids conditionnant toutes ses relations avec la gente masculine, généralement pour le pire. À ce titre, cette bande dessinée est remarquable pour faire ressortir tous ces aspects, sans jamais être un cours magistral. le scénariste sait aussi manier la métaphore visuelle, en juxtaposant le devenir d'Hedy Lamarr à celui du signe formé par les lettres géantes du mot HOLLYWOODLAND, installé en 1923 sur une colline, et rénové et modifié en HOLLYWOOD en 1949. D'un autre côté, une comparaison de cette biographie avec celle disponible sur une encyclopédie en ligne fait ressortir plusieurs omissions indiquant que cette BD a été construite avec une orientation bien claire. En particulier, le lecteur constate que la vie d'Hedy Lamarr de 1949 à 200 (soit 50 ans) n'est guère évoquée, et que ses accomplissements sont tout présentés sous un jour positif, sans critique de leurs conséquences, ou de son caractère.

Le lecteur ne sait trop sur quel pied danser à la fin. Il a apprécié de découvrir une vie hors du commun, avec des dessins très agréables et faciles à lire. Au fur et à mesure, il a pris conscience des qualités littéraires de la narration, mais aussi du parti pris implicite du scénariste, de ne présenter Hedy Lamarr que sous un jour positif, la prise de recul ne portant que sur sa capacité à conserver le dessus dans un monde encore essentiellement patriarcal. Entre 4 et 5 étoiles en fonction du sens critique du lecteur, s'il estime que l'intelligence de la présentation prime, ou s'il éprouve quelques regrets devant une présentation discrètement hagiographique.
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Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir un film avec Hedy Lamarr. J'ai cependant beaucoup entendu parler d'elle ces dernières années. Plusieurs livres et émissions lui ont été consacrés mettant en avant sa beauté légendaire et son intelligence longtemps sous-estimée. (L'invention d'Hedy Lamarr a tout de même donné naissance au Wi-Fi.)

Ce roman graphique retrace son parcours. Née en 1914, elle grandit à Vienne où elle passe une enfance heureuse au sein d'une famille aisée. Elle est présentée comme une petite fille inventive, proche de son père qui souhaite qu'elle devienne une femme libre.

Adolescente, Hedy quitte l'école pour devenir actrice. À dix-huit ans, elle joue dans Extase (1933) du réalisateur tchèque Gustav Machatý. le film provoque un scandale en montrant pour la première fois à l'écran un orgasme féminin.

Elle interprète ensuite le rôle de Sissi sur scène et est rapidement courtisée par Fritz Mandl, un riche entrepreneur autrichien, marchand d'armes, qu'elle épouse en 1933. Mandl est un proche de Mussolini et du parti nazi. le parallèle qui est fait entre la vie luxueuse que mène le couple et l'actualité difficile m'a plu. Les vignettes très colorées font face aux unes de presse inquiétantes. Mandl se révèle extrêmement possessif avec son épouse. La jeune femme se retrouve enfermée dans une prison dorée. Elle est placée sous étroite surveillance.

Au bout de plusieurs années, elle parvient à s'enfuir. En 1937, elle arrive à Londres où elle rencontre Louis B. Mayer, le producteur américain, un être présenté comme extrêmement grossier. À Hollywood, elle tourne dans de nombreux films tels que Algiers avec Charles Boyer, La fièvre du pétrole et Comrade X avec Clark Gable, La dame des tropiques avec Robert Taylor, Ziegfeld Girl avec Judy Garland ou encore Tortilla Flat.

Pendant la guerre, elle se rapproche de George Antheil avec qui elle tente de mettre au point une invention sur le saut de fréquence. Mais elle ne sera pas prise au sérieux.

Ce livre reflète la misogynie ambiante de tout un système. J'ai apprécié les illustrations, les couleurs , la mise en page. On entre facilement dans l'histoire. L'ouvrage donne un bon aperçu du parcours de cette femme. J'aurais aimé que son tempérament et ses convictions soient un peu plus développés. Je pense compléter par la suite avec la lecture d'autres ouvrages sur l'actrice.

Considérée uniquement pour son physique avantageux, elle sera peu à peu oubliée. Il faudra attendre les années 1990 pour que l'on s'intéresse sérieusement à son invention.
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Hedy Lamarr est une personnalité tombée quelque peu dans l'oubli mais qui a eu une vie trépidante et assez surprenante.
Bourgeoise Autrichienne, première actrice a jouer un orgasme à l'écran, épouse malheureuse, comédienne de renommée internationale, inventeur...j'en passe et des meilleures.
Cette BD remet en avant cette femme d'une beauté exceptionnelle au destin riche et non conventionnel.
Le récit est très sympathique à suivre grâce à une narration légère teintée d'humour.
Le dessin est très sympathique également, j'ai vraiment adhéré au style épuré et presque stylisé savamment mis en couleur.
J'espère sincèrement que ce tome aura une suite car nombreuses sont les anecdotes émaillant la suite de sa vie.
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La plus belle femme du monde, c'est ainsi que le producteur de la MGM Mayer définissait hedi Lamar, jeune fille autrichienne ayant fuit son pays peu de temps avant la seconde guerre mondiale; c'est aussi Mayer qui sera à l'origine de sa chute et de son oubli comme savent si bien le faire les "pontes" d'Hollywood.
Hedi Lamar ne se résume pas à un joli minois, c'est une femme qui a de l'intérêt et une certaine réussite dans des inventions dont une, refusée par l'armée dans les années 40 qui sera reprise pour l'élaboration du WI-FI; elle recevra même un prix que son fils ira chercher en son nom.
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👗LA PLUS BELLE FEMME DU MONDE : The Incredible Life of Hedy Lamarr de William Roy & Sylvain Dorange👗

✨Hedwig Kriesler, alias Hedy Lamarr à l'écran, est née en 1919 à Vienne. Elle est la fille d'un banquier dans une famille juive huppée. Inventrice dès son plus jeune âge, son père l'incite à se cultiver dans tous les domaines. Hedy réalise son rêve en devenant actrice de cinéma. Elle tourne dans son premier film Extase qui fait scandale en Europe. Mariée à un marchand d'armes proche des régimes nazis, elle finit par s'enfuir aux Etats-Unis pour poursuivre sa carrière loin d'un mari possessif et autoritaire. Elle divorce et signe un contrat avec la MGM ce qui lui permet de tourner avec les plus grands.

Elle s'associe avec George Anthell et révolutionne les télécommunications avec un système de codage et brouillage des communications toujours utilisé aujourd'hui pour les GPS ou le Wifi.

Surnommé la plus belle femme du monde, elle est aussi une grande inventrice et sûrement l'une des femmes les plus intelligentes de sa génération.

Elle meurt le 19 janvier 2000 à l'âge de 85 ans après avoir arrêté de tourner depuis la fin des années 50 défigurée par la chirurgie esthétique. ✨

Quelle chouette bande-dessinée sur la vie d'Hedy Lamarr ! C'est une personnalité que j'admire beaucoup surtout pour ses talents d'inventrice. Les dessins et le travail des couleurs est très bien fait et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette BD qui se lit d'une traite.

Contrairement à la plupart des biographies, j'ai apprécié que ses relations amoureuses soient mises au second plan par rapport à son travail d'actrice et d'inventrice. Ils sont abordés plutôt en toile de fond biographique sans prendre le dessus sur le reste. C'était vraiment appréciable !

Je ne peux que vous conseiller cette lecture ! Désormais, j'ai envie d'en lire plus sur sa vie et ses talents d'inventrice.
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critiques presse (3)
Bedeo
16 octobre 2023
Les auteurs prennent le parti de ne pas chercher à expliquer l’ambiguïté et les contradictions du personnage, et c’est tant mieux. On y évite bien des écueils, trop courants lorsqu’il est question de destins de femmes.
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
30 novembre 2018
Brillante évocation de la vie d'Hedy Lamarr, actrice glamour des années 1930 à 1950, qui met autant en lumière les aléas du cinéma que les épisodes annexes de sa vie, notamment ses stupéfiantes qualités créatives, dans le domaine des sciences et des technologies.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
05 novembre 2018
Hedy Lamarr assuma sa double personnalité, mais elle eut visiblement le tort d’être née trente ans trop tôt. La plus belle femme du monde possède le mérite de la (re)mettre à l’honneur, comme ce fut aussi le cas, il y a peu, pour un certain Alan Mathison Turing.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Imaginez une actrice née en 1914, connue grâce à un premier film coquin et à son image de "plus belle femme du monde". Vous visualisez la scène? Elle quitte son Autriche natale et son mari nazi à la fin des années 1930, et entame une carrière à Hollywood. Jusque-là, c'est intéressant, mais pas extraordinaire, me direz-vous. Alors maintenant, imaginez qu'en plus d'être belle et de savoir jouer la comédie, elle s'y connaisse assez en sciences pour inventer l'essentiel. Vous pensez que je vous fais une blague: nous ne sommes pas assez avancés dans le XXème siècle pour qu'une femme cumule toutes ces qualités. Eh bien, je vais finir de vous convaincre! Figurez-vous que notre actrice, Hedy Lamarr, a inventé, avec le pianiste et compositeur américain George Antheil, l'étalement de spectre: pour que les torpilles atteignent plus de cibles sans être brouillées par l'ennemi, il fallait faire varier leurs fréquences. C'est ce que ces deux artistes ont déposé comme brevet et proposé à l'armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale. Et ce qui a mené à l'invention... du wifi! Alors, impressionné(e)?
~
Merci à La Boîte à Bulles de publier des romans graphiques sur des sujets qui méritent la lumière. Je ne connaissais pas du tout Hedy Lamarr, et désormais, elle me fascine. J'ai beaucoup aimé les dessins. L'actrice est effectivement sublime et son évolution de l'enfance à la vieillesse m'a convaincue. Quant à l'invention, elle est très simplement expliquée pour que tout un chacun la comprenne. Quelques vignettes m'ont d'ailleurs fait penser au Clos-Lucé. Et l'ensemble est très agréable à lire. Voici un livre que je rouvrirai.
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Voyez, mon cher, au sortir de la guerre, je suis ravi par la révolution des mœurs qui profite à la jeunesse. Les filles, notamment, ont gagné une vraie liberté : elles parlent facilement, savent ce qu'elles veulent, elles ne sont plus timides et prudes. On voit dans les rues des jeunes filles sans leur gouvernante. Elles font du sport, sortent avec leurs amis, ont une vie sociale riche. Cette nouvelle génération qui n'a de compte à rendre qu'à elle-même, a pris beaucoup plus d'assurance que la nôtre. Ce serait bien mesquin de notre part de vouloir empêcher nos filles de profiter de ces changements.
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À mon avis, les batailles sous-marines seront décisives dans l'issue de cette guerre. Malheureusement, les torpilles ratent souvent leur cible, car leur signal peut être brouillé très facilement par l'ennemi. L'idée serait de permettre à la torpille et à l'émetteur qui la guide, de changer arbitrairement la fréquence du signal. Ces sauts de fréquence devraient être parfaitement synchronisés.
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Fritz est très possessif. Il me tient à l'écart du monde extérieur. Il me couvre de bijoux, de belles toilettes, mais c'est surtout pour faire de mi la femme-trophée qui va éblouir ses invités, une dorure parmi les dorures, une décoration silencieuse qui doit se contenter de sourire au bon moment, le symbole de son incontestable réussite.
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-Vous croyez que les États-Unis vont entrer en guerre?
- Ça me semble inévitable.
-J’espère que ma mère va pouvoir quitter l’Europe. Je suis tellement inquiète pour elle.
- La traversée devient dangereuse… De plus en plus de navires de réfugiés sont coulés par les torpilles allemandes.
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Vidéo de William Roy
Spécial Eté ! Avant une petite trêve estivale !1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de cœurs de Jérôme et la librairie La planète Dessin à Paris !!! Et ce soir, ce n’est pas trois conseils de lecture mais plutôt la découverte des collections été des éditeurs à glisser dans les valises ! Lisez des BD et bonnes vacances. -Les incontournables du roman graphique(ALICE GUY Catel & Bocquet, LE CRÉPUSCULE DES IDIOTS Jean-Paul Krassinsky, GUIRLANDA Lorenzo Mattotti & Jerry Kramsky, MAGIC PEN Dylan Horrocks, QUATORZE JUILLET Bastien Vivès & Martin Quenehen, JOHNNY CASH - I SEE A DARKNESS Reinhard Kleist) chez Cas-terman -Version poche (La mémoire dans les poches Récit de Luc Brunschwig. Dessin d'Étienne Le Roux, Mauvais garçons Récit de Christophe Dabitch. Dessin de Benjamin Flao, La position du tireur couché D'après le roman de Jean-Patrick Manchette. Adaptation et dessin de Tardi, …) -La sélection BD poche (Seconds de Bryan Lee O'Malley, Glenn Gould de Sandrine Revel, Riche, pourquoi pas toi ? de Marion Montaigne, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Opération Copperhead de Jean Harambat, Noire d'Émilie Plateau, d'après Tania de Montaigne, Lip, des héros ordinaires de Laurent Galandon et Damien Vidal, Le Retour de la bondrée d'Aimée de Jongh, Le Mystère du Monde Quantique de Thibault Damour et Mathieu Burniat, Guantanamo Kid de Jérôme Tubiana et Alexandre Franc) chez Dargaud -Sarbacane 20 ans (L’Aimant Édition poche Lucas Harari, Le dieu vagabond Édition poche Fabrizio Dori, Dans la forêt Édition poche Lomig, Un travail comme un autre Édition poche Alex W. Inker) -La Boîte à bulles 20 ans (La plus belle femme du monde Dorange et Roy, Dans les vestiaires Le Boucher, L’immeuble d’en face Vanyda, Kaboul Disco Wild) -Collection Nomad Urban Comics 1,2,3 BD c’est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART#MANGA Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur :
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