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L'Argonos, un vaisseau gigantesque, erre depuis des centaines d'années dans l'espace à la recherche d'une planète habitable. En réalité, la société qui vit à l'intérieur semble se contenter de cette vie errante, jusqu'au jour où il vont rencontrer un vaisseau non humain encore plus gigantesque, il semble abandonné, et endormi depuis bien plus longtemps encore.

En lisant les quelques critiques sur ce livre, j'avais un peu peur de m'y lancer, à cause de l'aspect religieux, en effet, les chrétiens détiennent un pouvoir non négligeable dans cette nef. J'avais été un peu échaudé par “Le moineau de dieu” de Mary Doria Russell, où cet aspect religieux était assez plombant, mais réconcilié avec ce thème avec Eifelheim, pourtant très exigeant la dessus. Ici, j'ai trouvé la religion plutôt en retrait, elle apporte quelques questionnements, mais il faut surtout y voir une volonté de rapprochement avec le Léviathan de la Bible, du livre de Job ou du livre de Jonas (ça mériterait un analyse plus poussée des intentions de l'auteur), qui donne la structure du récit et l'évolution du personnage principal, Bartolomeo. Mais la question de la foi reste assez succincte, les débats là-dessus ne viennent jamais enfumer le récit et je trouve même que le personnage de Père Veronica apporte un plus au récit par son flegme et son côté contemplatif et éthique. L'auteur ne s'est pas fourvoyé en ne donnant qu'un seul aspect de la religion, au contraire, ça part dans tous les sens et donne une riche diversité aux personnages et leur procure une capacité d'évolution judicieusement exploitée.

Pour ce qui est de l'aspect science-fiction, j'ai vraiment accroché à cette histoire de nef en perdition, niveau suspense, tension entre les personnages, et même son côté thriller avec les découvertes macabres, la lecture est totalement tendue, pas de temps morts, et j'ai adoré la fin, forcément frustrante mais elle ne pouvait pas être autrement.
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Enfin j'ai lu La Nef des Fous, un livre de plus sur ma quête du roman ultime avec pour sujet "vaisseau générationnel interstellaire".
Bon je n'irais pas jusqu'à dire qu'il m'a plu mais il se laisse lire, au moins il y a une vraie fin, une vraie trame, un personnage principal handicapé (ça c'est assez peu courant donc c'est cool)...
Le vaisseau est sympa quoique complètement improbable, sans explication logique ni description détaillée qui aurait pourtant été bienvenue.
Apres que dire, je n'aime pas les récits ou les trucs d'horreur donc certains passages m'ont déplu. Mais c'est le jeu aussi, je peux pas rester indéfiniment dans des lectures bisounours.
L'Humanité parle toujours Anglais, on est ravis de voir que les langues et les religions n'ont pas évolué.
Et pour finir le côté religion, placé là, j'ai pas capté le concept ni l'intérêt.
En résumé une lecture pas désagréable, sans plus.
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L'Argonos est un vaisseau-cité sillonnant la Galaxie, comptant à son bord plusieurs milliers d'êtres humains. Habitants ou passagers ? La question se pose, car si cette odyssée a une origine et un but, tous deux se sont perdus dans les mémoires depuis plusieurs siècles.

La nef des fous est le récit des évènements qui constituent vraisemblablement la période la plus critique de l'Histoire de cette petite communauté.

J'ai passé un très agréable moment de lecture, sans pour autant avoir été scotché par l'ambiance ou l'histoire.
On est sur un récit d'aventures et d'exploration spatiale que je qualifierais vaguement de classique. L'action se déroule, tour à tour et de manière équilibrée, sur une planète inconnue, dans un vaisseau alien abandonné, et dans l'Argonos lui-même.

Déjà, il faut reconnaître que les 400 pages de ce roman se lisent sans aucun effort, ce qui compense largement la présence de certaines longueurs, pour ceux qui les remarqueraient. le style est sobre et agréable, axé sur le récit et les dialogues. Les chapitres courts et homogènes (10 pages) contribuent à la fluidité de la lecture. Point de twists, point de cliffhangers. Ici la tension narrative est assurée pas la seule mécanique de la lente exploration et du suspense qu'elle suscite, avec son lot de mystères et de dangers.

Le héros et narrateur de l'histoire – Bartolomeo Aguilera – a la particularité d'être né avec des bras atrophiés, handicap qu'il compense à l'aide de prothèses métalliques. Comme dans Roche-nuée, la difformité du héros fait de lui une personnalité atypique à l'esprit particulièrement brillant. Mais alors que dans le roman de Garry Kilworth, le background du héros est essentiel à l'histoire et particulièrement bien exploité, celui de Bartolomeo sonne un peu creux ou artificiel : j'ai passé les quatre-cinquièmes du roman à m'interroger sur ce choix précis de difformité, avant d'en comprendre la raison.

Puisque j'en suis aux personnages, à l'exception notable de Père Veronica je les ai trouvés tantôt ternes, tantôt inconsistants. C'est l'aspect qui m'a le plus gêné, sans être rebutant.
La rivalité opposant l'évêque Soldano et le capitaine du vaisseau – Nikos Costa – sert de fil conducteur. Pourtant, la lutte de pouvoir qui nous est vendue n'impressionne pas. Nikos semble manquer de force de caractère de manière récurrente, tandis que l'évêque tarde à démontrer sa dangerosité.
La relation entre Bartolomeo et Nikos (une vieille amitié trahie) avait du potentiel, mais je l'ai trouvée par trop erratique.
Finalement, c'est peut-être le personnage de Bartolomeo qui m'a le plus posé problème : héros à la personnalité atypique et insaisissable, malaimé mais confident de tous, ses propres motivations ne sont jamais explicitées, et ses choix parfois peu logiques.

Les grandes qualités de ce roman sont à mon avis :
- le récit d'exploration dont la progression savamment dosée parvient à maintenir constant l'intérêt.
- le thème du religieux, porté par les discussions très intéressantes entre Bartolomeo et Père Veronica, mais aussi et surtout par le vaisseau lui-même et la cathédrale qu'il abrite en son sein.

Le découpage en grandes parties est assez perturbant, car on a l'impression d'une juxtaposition sans fil conducteur. Heureusement, les cent dernières pages permettent de recoller les morceaux en offrant au moins une hypothèse explicative. Ces cent dernières pages sont par ailleurs particulièrement rythmées, avec une accélération de la tension et… oui : il se passe vraiment des choses à la fin, et l'auteur fournit certaines réponses aux questions posées, sans que le mystère autour des aliens soit complètement élucidé.

Dans la première partie, l'insurrection développe de manière significative la thématique de la lutte des classes au sein du vaisseau. Cette thématique m'a semblé un peu hors sujet avec le recul. Une histoire dans l'histoire.

Le thème de la confrontation avec une intelligence non humaine dont on ignore quasiment tout m'a rappelé les romans de Jean-Michel Calvez. En particulier, la question du choix d'attaquer le premier ou pas et ses conséquences, est traitée plus en détail dans l'Arène des géants, du même auteur.

Celles et ceux qui auraient souhaité une lutte pour le pouvoir plus appuyée peuvent essayer Pyramides, de Romain Benassaya. Je n'ai pas aimé ce roman, mais il est centré sur les intrigues, et traite par ailleurs des thèmes de l'exploration et de la colonisation.

J'ai aussi pensé à l'excellent Déchronologue, de Stéphane Beauverger, qui dans un univers complètement différent, tisse une histoire complexe autour d'un vaisseau très singulier. Aventures et exploration sont également au rendez-vous.
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La Nef des Fous aurait pu être une bonne lecture pour mon début de vacances. Un roman de science-fiction avec un titre pareil offrait une belle promesse de péripéties enlevées, de personnages hauts en couleur, de retournement de situations, etc. Mais l'auteur, Richard Paul RUSSO n'a pas rempli le contrat. On suit un personnage qui sert de bras droit au capitaine d'un immense navire interstellaire, perdu dans l'espace depuis des centaines d'années, errant de systèmes solaires en systèmes solaires, rempli d'humains qui ne savent plus d'où ils viennent exactement (après une révolution le journal de bord a été détruit) ni où ils vont (ils cherchent d'autres communautés humaines mais sans enthousiasme). le navire est sous la tutelle d'une église conduite par un évêque calculateur et sans scrupules. Cet évêque se dit porteur d'une mission divine : convertir l'ensemble de la galaxie.
Ce navire croise d'abord une planète où l'on trouve des humains, mais tous morts. On quitte cette planète sans aucune explication sur la nature ou l'origine du drame. On se retrouve près d'un navire interstellaire encore plus grand, et d'origine alien. L'exploration du navire alien tourne bien entendu à la catastrophe. On voit comment le héros passe d'une idée et d'une stratégie à l'autre, comment le capitaine, les équipes du navire, l'église et tous les autres s'organisent pour s'en sortir, mais sans fil directeur, sans idée novatrice, sans propos vraiment original.
Les personnages secondaires sont comme le roman, on reste sur sa faim. Ils s'insèrent très bien dans l'histoire au début, et puis leur rôle tourne court.
Même une histoire d'amour pourtant prometteuse est conduite dans un cul-de-sac.
Je suis donc très surpris que ce roman ait reçu le prix Philip K. Dick. Il n'arrive pas au dessous de la voûte plantaire de cet immense auteur.
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Un succédané de Jason et les Argonautes à la recherche de la toison d'or …

Une ébauche du tableau de la nef des fous de Jérôme Bosch …

Un Notre Dame de Paris de Victor Hugo en 2.0 …

Oui la Nef des fous de Richard Paul Russo c'est un peu tout ça mais c'est surtout un roman de science-fiction qui a été écrit en 2001 et qui a obtenu dans la foulée le prix Philip-K. Dick en 2002.

La nef des fous c'est l'Argonos, un vaisseau qui navigue dans l'espace depuis des siècles. On ne sait pas ni d'où il vient ni où il va. On ne sait même pas qui l'a construit. On ne sait plus comment le réparer comme on a du mal aussi à le faire naviguer. On vit dedans depuis si longtemps qu'on ne se pose plus aucune question. Il existe, il est là, construit autour d'une magnifique et immense cathédrale gothique comme un mystère de plus qui l'accompagne.

A bord, on trouve Bartolomeo Aguilera, conseiller particulier de Nikos Costa capitaine du navire spatial. Bartolomeo est né difforme mais appartient heureusement pour lui à l'Elite, aux gens d'en haut qui profitent de leur statut pour dominer et exploiter l'ensemble des passagers. Face à cette Elite, il existe un contre-pouvoir religieux avec sa tête l'évêque Soldano. Personnage retord et sans morale, Soldano n'a qu'une seule obsession, prendre le commandement coûte que coûte de l'Argonos. Autour de lui plusieurs prêtres dont le fameux père Veronica, une magnifique femme qui ne rend pas indiffèrent Bartolomeo. Enfin au fond de la nef dans les hangars et les machines, le reste de l'équipage, les soutiers corvéables à merci, une vraie cour des miracles avec à leur tête le nain Pâr, intelligent et rusé mais aussi trafiquant à ses heures perdues.

Voilà le décor est planté ! Vous pouvez maintenant vous glisser dans l'histoire sans effort grâce à l'écriture fluide et addictive de Richard Paul Russo. Vous allez vivre une histoire qui rappelle pour ceux qui aiment la SF, le Rendez-vous avec Rama d'Arthur C. Clarke et pour les non-initiés, vous aurez l'impression de flirter avec le roman de Victor Hugo Notre Dame de Paris mais cette fois-ci à la sauce science fictionnesque. Vous allez assez vite vous retrouver dans la peau du personnage principal Bartolomeo, le roman étant écrit à la première personne du singulier. le narrateur va vous prendre par la main et vous emporter dans son histoire. Vous vous identifierez complétement à lui. Vous allez trembler, vous révolter et ressentir avec lui son aventure. Une fois le livre ouvert, on ne peut plus le refermer ; et pour les allergiques au genre, aucune inquiétude car pas besoin d'avoir des connaissances en mécanique quantique pour comprendre le scénario. Si les personnages sont riches en couleur, profonds et attachants, les intrigues et les rebondissements sont multiples et les valeurs humaines présentes.

Tous les ingrédients sont donc réunis pour en faire un vrai roman estival. Vous serez certain de passer un bon moment de lecture. C'est aussi un livre idéal pour faire ses premiers pas en science-fiction. Si toute histoire a une fin, on aimerait bien avoir dans le cas de la Nef du fou, une suite pour continuer à partager cette belle aventure avec Bartolomeo et les autres « Argonostes».


« Plus je m'avançais dans cette salle, plus il m'était difficile de repousser l'image de son corps brisé, la chaleur de son sourire, le souvenir de ce parfum de miel et de cannelle. »
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Encore un auteur que je découvre, même si La Nef Des Fous me fait de l'oeil depuis un moment. Deux romans de traduits en français seulement, très peu d'infos à glaner sur les internets, la même description Wikipedia en boucle qui tient en un paragraphe... On se concentrera donc sur le bouquin en lui-même, et c'est pas plus mal.

Notre narrateur se nomme Bartolomeo et fait partie de l'équipage de l'Argonos, vaisseau traversant l'univers depuis tant de générations qu'ils en ont oublié leur but d'origine. Les infos sont minimes. On sait que la Terre n'est plus habitable, que l'humanité s'est essaimée sur d'autres planètes un peu partout dans l'espace, que la place du religieux dans leur mission devait être importante... et c'est à peu près tout.
Jusqu'à ce que notre astronef capte un signal en provenance d'une planète inconnue rapidement baptisée Antioche. Un monde autrefois peuplé, mais apparemment désert après une exploration relativement approfondie des lieux. Celà pris du temps, avant de trouver les premiers ossements. Rien d'extraordinaire au début, mais ça dérape pourtant assez vite, et nous voilà plongé dans l'horreur absolu.

De la Sf teinté d'épouvante, ça démarre très bien pour moi, sans compter le halo de mystères entourant l'Argonos - de même que pour Antioche - je suis décidemment gâté. Les chapitres sont courts, accentuant le piège page-turner dans lequel je suis tombé, dégommant ce livre en quelques heures à peine.
J'ai vraiment apprécié les personnages, principaux ou secondaires, très réussis malgré certains côtés clichés. Bartolomeo, de par sa position de conseiller du capitaine, nous place au premières loges et nous distille toutes les indiscrétions du vaisseau. Indiscrétions accompagnées de cachotteries, complots et trahisons, l'intrigue n'est pas avare dans ce domaine, croyez-moi. J'imagine que la vie en huis-clos tout le long de son existence n'est pas un facteur plutôt favorable à l'apparition d'une communauté de bisounours, mais je peux me tromper.

Le récit est enivrant, le rythme haletant, et les mystères sont savamment dosés par Russo. C'est donc regrettable que quelques détails viennent noircir le tableau. L'intrigue n'est pas exempte de tout défaut, et on notera quelques facilités, voire quelques raccourcis assez grossiers à mon goût.
D'autre part, je sais que c'est sympa de laisser quelques questions sans réponses à la fin d'un livre, le lecteur pouvant s'imaginer tout un tas de choses, mais là je trouve que l'auteur aurait pu se dévouer un peu plus, car il y a vraiment une frustration doublé d'un goût d'inachevé en refermant la dernière page.

Plus j'apprécie une lecture, plus je peux être dur avec les quelques défauts que je vais y trouver. La Nef Des Fous n'aurait peut être pas postulée à une place dans le Hall of Fame de la Sf, même avec ses imperfections gommées, mais cette oeuvre présente de très sérieux arguments, dont une efficacité redoutable. Une très bonne lecture, que je recommande aux amateurs, et qui donne envie d'aller jeter un oeil au reste de son oeuvre, mais le choix sera malheureusement vite limité.
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C'est le résumé très intriguant, ainsi que la belle couverture (qui est en totale adéquation avec le livre) qui m'ont poussée à lire ce roman et je dois dire que je ne regrette pas du tout.

On suit Bartoloméo, un personnage né avec des handicaps physiques dont il s'est parfaitement adapté et qui se décrit comme le conseiller officieux du capitaine de L'Argonos, un vaisseau qui abrite toute une population. Ils "errent" depuis des années de planètes en planètes n'ayant aucun but précis. Mais un vent de nouveauté va faire s'agiter tout ce beau monde quand ils interceptent un signal émis d'une planète. Ils vont alors vouloir découvrir qui émet et si une population subsiste dessus.

Dans l'ensemble, ce fût une agréable lecture. Si le début est assez lent, le rythme devient plus soutenu à partir de la découverte de la planète, l'auteur nous emmenant à en savoir toujours plus, attisant notre curiosité comme celle de Bartoloméo. J'ai vraiment été happée par toutes les découvertes et j'ai adoré ce sentiment face aux mystères et à l'inconnu. le récit est écrit à la première personne, nous immergeant totalement avec Bartoloméo.

Bartoloméo est un personnage que j'ai beaucoup aimé. Il évolue tout au long du roman. D'homme de l'ombre, il va commencer à prendre position et s'affirmer, même s'il s'en mordra les doigts face à des prises de positions qui auront des conséquences assez sombres. J'ai beaucoup aimé le traitement de ce personnage par l'auteur. Par contre, niveau personnages secondaires on est un peu en reste. Il y en a mais ils ne sont quasiment pas développés.

De même, même si j'ai passé un bon moment avec ce livre, je suis restée un peu sur ma faim. Il y a beaucoup de mystère dans ce roman. On ne sait pas d'où vient le vaisseau ni pourquoi il a été construit. Pas mal de points sont également assez flous et l'auteur ne répondra pas à toutes les questions que l'on peut se poser.
Autre point, on sent que l'auteur a voulu aborder des sujets importants comme la lutte des classes. Malheureusement, ça fait un peu un flop car au final il ne fait qu'esquisser sans réellement approfondir et à la fin du roman, on se demande franchement l'intérêt que cela a. C'est comme s'il avait absolument voulu parler de ce sujet, amenant une sous-intrigue dessus mais sans l'approfondir. Cela donne une impression de "tiens, je colle ça là et après on en parle plus".
Bref, si c'était pour le traiter comme ça, autant ne pas le mettre, ça n'apporte rien au récit au final.

Donc dans l'ensemble, une bonne lecture, intéressante, mystérieuse et assez addictive, avec malgré tout des points légèrement décevants comme des questions restées sans réponse, des personnages secondaires pas assez creusés et des sujets pas assez approfondis à mon goût.
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Mon tout premier roman de science-fiction, et oui! Ça faisait vraiment longtemps qu'il prenait la poussière dans ma bibliothèque parce que je n'étais pas certaine d'apprécier. Finalement, ce fut une belle découverte, surtout pour la plume de l'auteur.
L'histoire était bien garnie d'action et de rebondissements. J'avais de la difficulté à arrêter de lire tellement j'étais plongée dans les événements.
Les personnages étaient très complets et m'ont étonnamment tous plu.
J'ai moins aimé le côté religieux, voir même fanatique, qui ne m'a pas du tout accroché. Certains moments étaient un peu long ou redondants.
Dans la généralité, c'était un bon livre et j'ai envie de découvrir plus de romans de ce genre.
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Bonjour les amis,

LA NEF DES FOUS, de l'auteur Richard Paul Russo.

Voici un livre de science-fiction qui est vraiment très bien écrit une fine plume agréable à lire, sans trop de fioritures qui aurait gâché toute la magie de cette histoire.
Je ne connaissais pas cet auteur, c'est ma fille qui m'a conseillé de le découvrir à travers ce livre.
Il est vraiment bien écrit, une histoire très bien ficelée, et la narration est très appréciable.
Je vous invite à vous plonger vous aussi dans la nef des fous, en compagnie de personnages très attachants pour un voyage palpitant, mystérieux, angoissant et qui ne vous laissera pas indifférent.

Bartolomeo et le personnage principal de cette aventure des plus spectaculaire, il est le bras droit du capitaine du vaisseau. Il me fait penser au bossu de notre Dame. C'est un être handicapé physiquement qui fait naître la crainte de ses difformités.
Il va jouer un rôle important dans la découverte d'une planète et d'un vaisseau qui je vous assure ne sera pas de tout repos.
L'inquiétude et l'angoisse vont être son quotidien car la vie des membres du vaisseau va être entre ses mains, chaque décision devra être prise avec beaucoup de recul.
Mais ce qu'il va découvrir au fil de son aventure va être abominable et il va devoir tout essayer pour les sauver.
L'intrigue tient en haleine du début à la fin, les personnages secondaires sont bien d'écrits et ont une réelle épaisseur, le mystère s'épaissit au fur et à mesure de l'histoire.

J'ai eu un coup de coeur pour ce livre de science-fiction !

Je remercie tout particulièrement ma fille pour cette découverte et je pense découvrir d'autre livre de cet auteur comme ''LE CIMETIÈRE DES SAINT ''qui me semble vraiment intéressant.

QUATRIEME DE COUVERTURE :

L'Argonos est un monstre de métal. Un vaisseau démesuré qui nourrit en son sein des milliers d'êtres humains depuis des générations. Nul ne sait plus dans quel but, nul ne sait plus pour quelle destination. L'Argonos erre d'étoile en étoile, mais pour y trouver quoi ? Bartolomeo Aguilera est un monstre de chair. Contrefait, sans bras, enferré dans un exosquelette, mais doté d'une intelligence hors du commun. Conseiller du capitaine Nikos Costa, il sera ses yeux au sein de l'équipe d'exploration d'Antioche, une planète depuis laquelle l'Argonos a capté une transmission probablement humaine. Une colonie ? Sans doute. Mais aussi un carnage, des centaines de corps pendus à des crochets comme de vulgaires morceaux de viande.Que s'est-il passé sur Antioche ? Pourquoi une telle atrocité ? Et surtout, commise par qui ?
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L'attente interminable.......

Que s'est-il passé sur Antioche ? Pourquoi une telle atrocité ? Et surtout, commise par qui ? : tels sont les questionnements que nous propose la quatrième de couverture de ce livre. En refermant ce livre vous arriverez à la triste conclusion que vous n'en savez toujours rien... quelle désolation !
On s'attend à une rencontre humains/extra-terrestres, mais celle-ci ne vient jamais. Frustrant !
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