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On me dit que Musso est plus lu que Russo ?

Okidoki

2ème livre de cet auteur que je m'envoie ; une partie de l'histoire se déroule dans un grill/dîner et pourtant,ce livre, encore une fois, c'est de la grande cuisine : personnages, descriptions, histoire, dialogues tout est bon.

Et cette fin...

Voilà vous avez 1 bouquin pour vos vacances et pour le prix en plus : un pullitzer et une adaptation par HBO, ça a quand même plus de gueule que le prix du cercle de Scrabble Des lecteurs de Télé Z et une adaptation par TF1, non ?

Ce Russo commence tranquillement à titiller mes chouchous écrivains américains.
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Deuxième livre que je découvre de Richard Russo, je suis toujours aussi emballée.
On entre petit à petit dans ce roman, les personnages sont nombreux, souvent paumés mais ils sont si attachants.
Il y a beaucoup de charme de tendresse et d' humour dans l' écriture de Richard Russo, j' y ai retrouvé le même ton, la satire et le regard doux-amers portés sur les hommes et les femmes qui peuplent ces histoires.
Mohwak et Empire Falls sont des villes qui se ressemblent ; un univers dans lequel je suis impatiente de replonger.
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Une fresque sociale, puissante et intelligemment construite. L'histoire mêle divers parcours individuels qui paraissent, au départ, indépendants les uns des autres, mais présentent au fur et à mesure du récit des liaisons plus ou moins étroites ; l'ensemble de ce réseau de relations ayant pour toile de fond le marasme d'un territoire du Maine, soumis au déclin des industriels les plus en vue : les Whiting. Les portraits des personnages sont extrêmement bien ciselés. L'analyse psychologique constitue, de mon point de vue, un point fort du roman. Peut-être certains passages s'apparentent-ils à des digressions et auraient pu être omis, mais globalement l'ensemble n'est pas loin des cinq étoiles !
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L'action se déroule à Empire Falls, une ville de l'état du Maine qui se meurt depuis la fermeture de l'industrie textile dirigée par la famille Whiting. Les habitants sont pour la plupart paumés. Parmi eux, nous retrouvons Miles Roby qui tient un snack-bar dans lequel passera une galerie de personnages qui laisseront leur marque.

J'ai beaucoup aimé plonger au coeur de cette ville dont la prospérité a chuté dramatiquement avec le temps laissant ses habitants moroses et désabusés. J'aime bien ces livres de style réaliste qui racontent le quotidien de gens qui ne sont pas des héros, mais qui tentent de trouver leur bonheur malgré les difficultés et les misères qui les tourmentent. C'est bouleversant de savoir qu'il y a sûrement des villes semblables dont la survie dépend d'une puissante famille.

Le déclin de l'empire Whiting est un long pavé qui se déguste tranquillement. le rythme est lent, l'auteur prend le temps de tout mettre en place, ce qui donne l'impression de faire partie prenante de cette histoire. Je me suis attaché à tous ces gens imparfaits, mais remplis d'une grande humanité.
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Quel livre! Une merveille.

Richard Russo nous donne rdv à Empire Falls, une petite ville qui autrefois fut pleine de vie grâce à ses usines textiles, mais qui aujourd'hui est à l'abandon.
Le peu d'habitants qui y reste se connaissent tous, et l'histoire se répète entre les générations.
Les parents espèrent une autre vie pour leurs enfants qui à leur tour deviennent parents, vivotent et travaillent à Empire Falls en espérant un avenir meilleur pour leur progéniture.
C'est l'histoire de Miles, pour qui cela avait pourtant bien commencé. Il était brillant, parti faire des études à l'université mais de retour à Empire Falls suite à un drame familial. Sur son lit de mort, sa mère refuse de le regarder, lui ordonnant de partir, de quitter cette ville, de faire autre chose de sa vie.
Et pourtant, des dizaines d'années plus tard, Miles est toujours là. En court de divorce avec sa future ex-femme, dingue de sa fille Tick, et secrètement amoureux de sa serveuse depuis qu'il a 17 ans.
Ce livre est un pavé. Et jusqu'aux 2/3 du livre, il ne s'y passe rien. Mais il vous envoûte, vous passionne. On est pris dans cette ambiance qui nous enveloppe.

Et puis soudain, quand on ne s'y attend plus, un drame est révélé à Miles, et là, tout s'accélère. La journée n'est plus assez courte pour lire! J'ai terminé les 200 dernières pages dans le train en priant pour que mon train arrive en retard afin que je puisse terminer le livre car impossible pour moi de quitter mon fauteuil sans savoir la fin!

Une écriture à couper le souffle, une histoire passionnante bien qu'il ne se passe rien. C'est dingue non? Bref, un prix Pullitzer bien mérité!

Lien : http://piccolanay.blogspot.f..
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Avec sa verve coutumière, son empathie habituelle et son intrigue toujours aussi ordinaire que passionnante, Richard Russo nous plonge dans le déclin d'Empire Fall. le déclin de l'empire Whiting se construit alors sur une méditation sur la volonté. L'immense romancier américain y brille une fois de plus par sa capacité à comprendre cette vie dite ordinaire et nous aide à en affronter le dramatique, le ridicule, bref l'universel.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Miles Roby en est le personnage principal, il mène une vie bien ordinaire dans une région sinistrée du Nord Est des États-Unis. Sa vie s'écoule sans surprise, morose…Entouré de sa fille et de sa future ex- épouse, deux femmes qu'il aime mais il ne sait pas exprimer ses sentiments. Cette ville est la propriété de la famille Whiting depuis des générations. On y trouvait des usines textiles prospères mais aujourd'hui celles-ci ont mis la clé sous la porte. La veuve Whiting est toujours là avec son argent elle manipule le peu d'habitants encore présents. Miles est gérant d'un grill, propriété de la veuve. Seul endroit de vie où se retrouvent des étudiants, des chômeurs, des retraités, un flic un peu tordu, un journaliste désoeuvré… Des personnages truculents, un livre que j'avais commencé puis abandonné, je ne regrette pas de l'avoir repris et d'avoir insisté. On s'attache très vite à cette ville moribonde et à ses habitants. Des flash-back nous font découvrir l'âme des personnages, un bon moment de lecture. Nena
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Richard Russo est une de mes vieilles connaissances (en roman, et je l'ai juste aperçu à un festival America) donc je ne me suis pas inquiétée de passer tant de temps dans l'Empire Grill, tenu par Miles, avec à la cuisine son frère, Charlène la serveuse dont il était (est?) amoureux, plus un peu de personnel, Buster et bientôt John Voss, un gamin mutique camarade de classe de sa fille Trick. Oui, ça sent l'affaire familiale, même si le gril ne lui appartient pas, mais à Madame Whiting, la terrible manipulatrice et omnisciente Madame Whiting, de la famille Whiting, naguère propriétaire d'usines et fabriques, et fournisseuse d'emplois.

De nos jours, Madame Whiting demeure riche, mais la ville périclite et le Grill a du mal à se maintenir à flot.

Parmi les habitués du Grill, le flic local et véreux convaincu à tort d'être ami de Miles, Janine l'épouse de Miles qui a demandé le divorce, l'amant de ladite épouse, aka le Silver Fox, oh j'allais oublier le père de Miles, un vieux roublard toujours d'accord pour récupérer un repas ou un billet.

Je ne vais pas parler de tous les personnages, en fait même les plus antipathiques ont des failles ou des moments de vérité, mais bah, certains sont quand même plus sympathiques que d'autres. Mention spéciale à une petite chatte noire qui a mis à mal mon amour de la gent féline, tellement la bête est sournoise.

Beaucoup de bavardages dans ce grill, avec des incursions dans un établissement scolaire, un terrain de base ball, etc., on peut avoir l'impression que ça n'avance pas, surtout qu'on revient parfois en arrière dans l'histoire, on apprend des choses inattendues.

Mais dans le dernier quart, ça s'accélère, et chut.

J'ai franchement aimé cette bande de personnages, c'est souvent tragique et aussi drôlement raconté, avec un gros sens de la formule, j'en redemande.

Les Whiting? "Les hommes de la famille partageaient bien des traits de caractère, notamment celui d'épouser invariablement des femmes qui leur gâtaient le vie" et "Les Whiting avaient pour autre malédiction que leurs épouses leur restassent fidèles."

"Elle répond jamais la journée, expliqua max. Elle branche toujours son répondeur.

-C'est à cause des gens comme toi que les gens en achètent, figure-toi. En fait, tu es un moteur de la recherche technologique."

"Janine lui avait suggéré de suivre un début de formation professionnelle dans la mode, et Tick avait répondu, méprisante, qu'elle y penserait peut-être après sa lobotomie. Janine avait été vexée au plus haut point, avant même de trouver le mot dans le dictionnaire."

"Tu as une idée du taux d'alcoolisme dans l'Allagash County? demanda Buster, pris d'un soudaine urgence.

- En général, ou quand tu es là-bas?"

"Janine était le genre de personnes qui, vous offrant trop souvent l'occasion de le faire, vous retirait tout plaisir à dire : 'Je t'avais prévenue'."
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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Il arrive qu'un livre nous ennuie, mais quand cela s'étend sur 600 pages, cela fait un peu beaucoup. Cette vie américaine ordinaire, ce bistro quelconque, ces couples qui se font et se défont, ces curés un peu fous, cette vieille bourgeoise décadente, rien n'a pu nous intéresser. Rien n'est là pour que l'on puisse se dire, au fil de la lecture, que l'on a bien fait d'attendre, que cela devient bon. Une seule chose me surprend: pourquoi n'ai-je pas lâché ce livre en route? Il va falloir que j'abandonne mes vieux principes. Quand ce n'est pas bon, on s'arrête, et on passe à autre chose.
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Avec ce roman Richard Russo remporta le prix Pulitzer en 2002. Ça me paraît étonnant, si peu de temps après les attentats du 11 septembre. On pourrait penser que le jury attribuerait le prix à un autre roman que celui-ci, qui raconte la vie d'un petit village. Surtout qu'un des concurrents de Russo était Jonathan Franzen avec Les corrections. Ce dernier, bien que publié peu avant que des avions n'entrent dans les Twin Towers, fut considéré comme prémonitoire pour la période post Nine-Eleven par beaucoup de critiques.
Ça ne veut absolument pas dire que Russo l'a volé, ce prix. Aux meilleurs passages le déclin de l'empire Whiting se lit comme un roman russe du 19ème siècle, où les personnages peinent à sortir de leur destinée, où l'action ne joue pas un rôle principal et où l'on sent une violence sous-jacente qui finira par ressortir. Inversement il y a des moment où tout ça sent un peu le cours d'écriture de fiction: ici un petite évolution de caractère, là un personnage avec un handicap pour bien montrer ce que la vie lui a infligé, ou encore un animal qui reflète l'âme de sa propriétaire. Très bien, monsieur Russo, vous avez dû apprendre ça pendant le troisième cours. le cours d'après c'était sûrement la rivière qui symbolise la vie qu'on n'arrête pas, avec les déchets qu'elle charrie, comme les déceptions qu'elle nous réserve.
Dans l'ensemble ce roman se lit avec plaisir, le personnage principal est sympathique, ça aide. le dénouement se fait dans l'épilogue, petit conseil, relisez le prologue à ce moment-là.
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