La Seconde Guerre Mondiale a apporté son lot de tragédies.
La défaite subie par nos armées en Juin 40 en est un des symboles.
Ce livre relate par le détail les combats qui se sont déroulés en Nord Deux Sèvres durant cette triste période.
On est ici bien loin de l'image véhiculée par beaucoup : à savoir un effondrement de l'armée française face à un ennemi supérieur.
Non la Campagne de France ne se résume pas à l'odieuse formule de Céline « neuf mois de belotte, six semaines de course à pieds. » 95 000 français sont tombés au champ d'honneur durant ces combats.
Comme dans beaucoup d'autres endroits en France, le nord Deux Sèvres y a tenu un rôle.
Que ce soit à Thouars, Bressuire, Parthenay ou Saumur des hommes se sont dressés et ont héroïquement combattu.
D'autre part, il apporte un témoignage poignant des conditions de vie de nos combattants après la signature de l'armistice.
Ainsi, on y apprend que des camps de prisonniers furent érigés dans la région d'Airvault.
De multiples combattants français issus des troupes coloniales y furent internés, dans des conditions souvant dramatiques ;
Ce livre est un bel hommage rendu à tous ces hommes. Merci aux auteurs de cet ouvrage de nous rappeler que les stèles érigées ici ou là sur nos routes départementales vont au delà. Elle marque au contraire notre plus profond respect envers ceux qui sont tombés pour défendre notre liberté.
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Dès son entrée en guerre contre la Pologne, le IIIe Reich a mis en place une stratégie nouvelle de combat alliant la mobilité, la force du feu des unités blindées, d'artillerie,d'infanterie mécanisee et l'appui aérien des chasseurs bombardiers de la Luftwaffe. Cette stratégie vise à bousculer les lignes de défense de l'ennemi, à terroriser la population presente à proximité des axes de pénétration, c'est la guerre-éclair.
Cependant, cette affirmation est contrebalancée par l'analyse de l'historien allemand Karl Heinz Kriezer qui explique que" la campagne de France fut une blitzkrieg improvisée mais réussie. Celle contre l'URSS fut planifiée mais ratée ".
"Messieurs, la situation est désespérée. Nous devons à l'honneur de la cavalerie de défendre les postes de Saumur, même si cela ne doit servir à rien. Ce qu'on fait les cadets de l'Alcazar de Tolede, ceux de Saumur peuvent aussi le faire".
P59 - Colonel Michon Commandant Ecole de Cavalerie de Saumur.