À la lumière de nos jours

Je me suis laissé tenter par la belle couverture de ce roman de Clarisse Sabard, à la Bibliothèque.Ses romans se lisent facilement et heureusement, celui-ci fait près de 600 pages.
Histoires de femmes sur plusieurs générations, temporalités mêlées, secrets de famille, l'auteure reprend une recette qui marche.
J'ai dévoré la première partie et notamment l'histoire d'Eugénie, juste après la première guerre, qui à la suite d'un faux pas, se retrouve exilée de sa Touraine natale pour échouer à Paris, dans la zone, vaste bidonville aux portes de la ville. J'ai découvert l'existence de cette zone et la vie sordide de ses habitants par cette lecture, et j'ai aimé suivre la trajectoire d'Eugénie, qui partie de rien, va devenir avec son mari propriétaire de deux pâtisseries réputées. Elle est à la fois naïve, et décidée. Elle va prendre la vie à bras le corps et réussir à en faire une réussite.
J'ai aussi aimé le début de la vie de Suzette sa fille, qui deviendra cantatrice célèbre.
Pour des raisons qui seront dévoilées plus tard, Julia , petite-fille de Suzette ne connaissait pas l'histoire de ses ancêtres et va la découvrir à l'occasion de son retour en Touraine, après la mort de sa mère et une déconvenue professionnelle.
L'histoire de Julia s'entremêle avec le récit par son père de celle d'Eugénie, tout d'abord, et sa lecture ensuite du journal de Suzette, qu'elle a retrouvé caché dans l'ancienne maison de celle-ci.
La suite de la vie de Suzette, pendant la guerre sous l'occupation m'a beaucoup moins intéressée. J'ai trouvé que ni les personnages, ni les évènements ne sonnaient juste.
J'ai donc un peu décroché à ce moment, et la suite des aventures de Julia qui va démarrer une nouvelle vie à la fois professionnelle et amoureuse, dans le village où elle était revenue passer quelques jours n'ont pas suffi à rallumer mon intérêt. Malgré la présence de personnages secondaires attachants, j'ai trouvé cette fin trop prévisible.
Cela dit, l'auteure réussit à créer tout un monde sur plusieurs décennies, avec de nombreux personnages et des destins qui se sont croisés à plusieurs reprises. le tout reste très attachant.

Julia , en 2013, à Paris se trouve en pleine déception professionnelle car elle a été évincée d'une émission télévisée avec comme thème la pâtisserie.
Elle vient aussi de perdre sa mère d'un cancer. Ses parents sont divorcés et sa mère, dans une lettre, l'encourage à revoir son père, ancien vétérinaire en Touraine à Cressigny.
Elle part vers son village, revoit sa tante Méline, son père, sa grand-mère Suzette et son ancien amoureux, Ben. Les liens se retissent.
Elle entre dans le passé des personnages de sa famille et va se reconstruire peu à peu.
La période qui m'a le plus passionnée, c'est après 1918, dans un quartier de Paris appelé " la zone". Un quartier de baraquements où les blessés de la guerre ont été oubliés avec leurs misères et leurs souffrances, avec leur pauvreté.
- Eugénie, l'arrière grand-mère de Julia entre comme domestique dans une maison de riches bourgeois. Elle se lie d'amitié avec leur fille. Elle fait la connaissance de Marcel, un boulanger qui travaille comme ouvrier et ensemble, ils vont ouvrir une pâtisserie au pied de Montmartre. C'est une époque passionnante dans le livre.
- Suzette, la grand-mère de Julia a 90 ans , vit dans une maison de repos et veille sur l'avenir de ses deux petits-enfants, Julia et Alex qui montrent comme ses parents des talents de pâtissiers. La période la plus longue, trop longue à mon goût a été celle de la jeunesse de Suzette, de la deuxième guerre mondiale, de ses amours. Question de sympathie ou de longueur du roman.
- Finalement, Julia retrouve son père, Ben, son ancien amoureux envers qui elle n'éprouve plus de rancune.
Comme d'habitude, je rouspète sur le prologue car il faut attendre l'extrême fin pour savoir qui était Thomas.
J'ai pu de nouveau admirer l'imagination de Clarisse Sabard dans la première partie, sa très belle écriture.
D'accord, elle en fait un peu trop dans les scènes romantiques mielleuses, surtout entre Suzette et son amoureux rencontré juste avant 1940.
Je l'appréciais plus quand elle nous sortait des livres moins fournis comme " Ceux qui voulaient voir la mer" ou " Les lettres de Rose".
Le titre "À la lumière de nos jours" est très bien choisi car dans ce roman, chaque jour, chaque période apporte sa part de lumière.

Julia traverse une période difficile, après la mort de sa mère voilà qu'elle perd sa place de jury dans un concours de pâtisserie. Exauçant la dernière volonté de sa mère, elle part en Touraine voir son père avec lequel elle avait pris ses distances. Elle redécouvre ainsi Cressigny, le village de son enfance et retrouve sa famille paternelle. Avec l'aide de sa grand-mère Suzette et de son père, Julia va s'intéresser de plus prêt à l'histoire de ses ancêtres et tenter de comprendre qui elle est vraiment...

Comme pour le roman de Carene Ponte, je n'avais lu de Clarisse Sabard que ses romances de Noël. C'est donc grâce au prix Pocket que j'ai pu découvrir la plume de l'autrice dans cette saga familiale qui m'a tenue en haleine pendant ses 600 pages. J'ai aimé suivre Julia qui, pour se reconstruire, va interroger le passé et déterrer de terribles secrets. Nous plongeons d'abord dans les années 20, au cours desquelles Eugénie quitte sa campagne rejoindre sa tante à Paris et deviendra la première pâtissière de la famille, puis nous suivons sa fille Suzette pendant la seconde guerre mondiale, une période qui a laissé derrière elle beaucoup de blessures. Cette dernière partie est pour moi la partie la plus marquante de ce roman. Dans sa quête, Julia lève peu à peu le voile sur les non-dits douloureux de trois générations. L'alternance passé/présent est très agréable, je l'ai trouvé justement dosée et j'ai pris autant de plaisir à suivre l'histoire de Julia que celles de ses aïeules. La plume de l'autrice est si plaisante que je n'ai pas vu défiler les pages de cette jolie saga familiale pleine secrets et de rebondissements comme on les aime !

Un magnifique pavé
J'ai mis plus longtemps que d habitude à le lire et je regrette car j'aime lire ce genre d'histoire en continu.
Tout est dit dans le résumé avec les les Majuscules
C'est une histoire facil à lire pleine d'Amour pas mièvre du tout , une histoire de résistance pendant la guerre n une histoire de femmes pleine d'énergie comme je les aimé.
C'est Clarisse Sabard comme j'aime et que je continuerai à suivre.
Un très très bon moment comme j'aime en passer avec mes livres
Oh j'oubliais c'est une histoire de patisserie remplie de succulents gâteaux qui m'ont donné l'eau à la bouche.
Savourez ce livre

Lire un roman de Clarisse Sabard c'est s'assurer d'être complètement emporté dans l'histoire de ces personnages.Ce livre  est le sixième que je lis de cette autrice et je suis toujours subjuguée par sa plume.Elle nous emmène en Touraine où Julia se rend après le décès de sa mère. Elle retrouve , dans le village de son enfance, son père, sa tante et son concle, son cousin Alex, Ben et surtout sa grand-mère Suzette. Une grand-mère ravie de la voir revenir sur sa  terre natale et qui a bien envie que sa petite-fille reprenne la pâtisserie familiale. Entre retrouvailles familiales et révélations sur le passé de sa grand-mère, Julia est loin d'imaginer que tout ceci la touchera au plus profond de son âme et la fera renouer avec les siens.Cette histoire a été un vrai coup de coeur et on peut dire que Clarisse Sabard manie à la perfection la double temporalité. J'ai aimé suivre cette histoire de femmes sur plusieurs générations. Nous suivons d'abord Eugénie, l'arrière grand-mère de Julia, passant de la ferme familiale à Paris. Puis Suzette, la fille d'Eugénie, le petit rossignol de la famille. Des femmes au caractère fort, douées d'une volonté à toute épreuve mais dont le destin ne les a pas toujours épargnées. Secrets de famille, tragédie familiale, période sombre de la guerre , amitié et amour. Un mélange savoureux qui nous subjugue de la première à la dernière page. 

C'est l'histoire de Julia, une jeune femme d'une trentaine d'années, qui est de retour dans son village natal après plusieurs années d'absence. Dévastée par le récent décès de sa mère, elle va accomplir ses dernières volontés : celles de se réconcilier avec son père et de se rapprocher de sa famille paternelle. Julia va ainsi se retrouver plongée dans l'histoire de sa famille et découvrir la destinée de sa grand-mère et de son arrière-grand-mère.

J'ai adoré ce roman qui m'a transportée dans la vie de Julia, Eugénie et Suzette, trois femmes fortes et pleines de volonté qui ont traversé beaucoup d'épreuves. J'ai aimé découvrir leur histoire et apprendre à connaître ces femmes, à travers des chapitres se déroulant au début du XXème siècle. L'alternance entre le passé et le présent est très bien dosée et m'a donné toujours plus envie de poursuivre ma lecture et de percer les secrets des personnages. L'histoire est passionnante et je me suis très vite attachée à certains personnages comme Eugénie, Suzette ou encore Marcel.

A la lumière de nos jours est un roman passionnant, touchant et lumineux.

À la lumière de nos jours
de Clarisse Sabard auteur
Editions Charleston.

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« Quand on a l'impression de se battre contre des vents contraires, la réponse à nos maux se trouve souvent au coeur de nos racines »
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Les silences déconcertants . le coeur empli de tristesse . La nostalgie qui submerge Et les bouffées d'amour et de tendresse.
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« Je t'aime par dessus tout, Eugenie, je me fiche du passé . Seul l'avenir compte et doit monopoliser nos esperances. »
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[ nous sommes à la lumière de nos jours et c'est pendant que la lueur brille que nous devons avancer vers elle.]
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Un roman lumineux et émouvant parfois sombre.
Une jolie fresque familiale
De l'entre deux guerres à nos jours .
De femmes fortes et passionnées .
Courageuses et touchantes .
Le poids des secrets .
Les destins qui s'entrecroisent .
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FRESQUE FAMILIALE ✨️

Julia était une pâtissière renommée lorsqu'une désillusion professionnelle l'a fait chuter au plus bas. le moral dans les chaussettes, elle lit l'ultime lettre que sa mère lui avait lui avait adressée et décide de suivre ses dernières volontés, à savoir, renouer avec sa famille paternelle. Julia débarque alors en Touraine, retrouver ses racines. Son père est un peu renfermé et son cousin lui reproche son silence de ces dernières années. Mais sa grand-mère Suzette, qui rêverai de voir renaitre la pâtisserie familiale va l'accueillir à bras ouvert.
Ce séjour en Touraine va être l'occasion pour Julia de découvrir l'histoire d'Eugénie, son arrière-grand-mère qui en 1919, a quitté son village natal pour une nouvelle vie dans les faubourgs parisiens...

Lire Clarisse Sabard, c'est l'assurance de passer un doux moment. de se laisser porter par une belle plume et découvrir les destinées de femmes fortes et charismatiques. Une fois de plus, la magie a opéré. Si cette lecture n'a pas été le coup de coeur attendu, j'ai tout de même été embarquée dans cette histoire à double temporalité.

J'ai été admirative du courage d'Eugénie qui part de rien et va intégrer le milieu bourgeois grâce à un travail de domestique. J'ai adoré la partie historique sur "La zone" ce quartier de Paris où les blessés de guerres, les "gueules cassées" sont délaissés... Celle concernant Suzette, sa jeunesse et ses amours en pleine seconde guerre mondiale m'a un peu moins passionnée. J'y ai trouvé des longueurs et certaines scènes étaient un peu trop mielleuses à mon sens.

L'autrice évoque l'influence de l'héritage familial, notre construction personnelle qui dépend de nos racines et de ce que l'on sait de nos aïeux. Découvrir l'histoire de ses ancêtres pleines de courage et de générosité va aider Julia à se relever.

À la lumière de nos jours c'est une superbe fresque familiale pleine de rebondissements des années 20 jusqu'à l'Occupation. C'est un roman aux parties historiques très bien documentées, touchant et qui donne très envie de savourer des pâtisseries.
À déguster !

"Nous sommes à la lumière de nos jours et c'est pendant que sa lueur brille que nous devons avancer vers elle."

Déjà le 6e roman que je lis de CLARISSE SABARD. Cette fois ci il fait 600 pages !!

On est en 2013, on fait la connaissance de Julia qui va se ressourcer au coeur de la Touraine, en exauçant le dernier voeu de sa mère : qu'elle renoue avec son père.

On va ensuite plonger dans le Paris des années 20, car fidèle à elle-même, l'auteure va une nouvelle fois alterner présent et passé.

J'ai aimé retrouver la plume de Clarisse même si j'ai souffert de quelques longueurs en 2e partie et où j'ai parfois eu le sentiment de me perdre dans tous ces personnages.

Cela reste néanmoins un excellent moment de lecture.

Julia est dans le dernier tiroir du dessous : dans sa vie professionnelle et familiale, rien ne va plus. Elle a quitté un emploi stable dans une banque pour se lancer comme co-présentatrice d'une émission en vogue pour pâtissiers amateurs, forte de son statut de bloggeuse pâtissière reconnue. le hic ? le présentateur n'aime pas cette notoriété naissante qui lui fait de l'ombre. Aussi, Julia est-elle vite évincée au profit d'une nouvelle recrue, plus anodine.
Conclusion : Julia a perdu le goût de la pâtisserie et ses revenus sont néants. Côté famille, sa maman vient de décéder d'un cancer et elle n'a pas revu son père depuis des années, lui reprochant encore d'avoir fait exploser sa famille et fait fuir le seul homme dont elle ait jamais été amoureuse.
Aussi, lorsque le notaire remet à Julia une lettre de sa mère, celle-ci ne réfléchit pas et suit ses dernières directives, à savoir se rapprocher de son père, renouer les liens familiaux et découvrir le passé de ses ancêtres paternels.
Nous découvrons ainsi les parcours de son arrière-grand-mère et grand-mère qui, toutes les deux, ont eu une vie extraordinaire, de quoi faire reconsidérer par Julia les rapports à son père différemment, et entrevoir un futur possible en lien avec ce passé qu'elle découvre.
Un merveilleux moment d'évasion grâce à Clarisse Sabard et son roman « A la lumière de nos jours ». J'apprécie ces allers-retours entre présent et passé, qui apportent sens et cohérence à l'intrigue.
Je pourrais admettre cependant que le côté « ultra-exceptionnel » des vies racontées peut excéder certaines personnes…

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