S'il y a bien une chose que je déteste, quelle que soit ma lecture, c'est l'acharnement sur les personnages. Et c'est clairement ce que je ressens avec la lecture de ce tome vingt-trois de Beck. Et cela m'agace au plus haut point, parce qu'en plus de cela, j'ai clairement l'impression que
Harold Sakuishi tire sur la corde, en jouant encore avec des événements qui ont déjà eu lieu. On change de "méchant" et on recommence. Et cela ne s'arrête pas là. Je veux bien croire que tout ne peut pas être rose, mais on arrive quand même à plus de vingt tomes maintenant. Les déboires de Beck ont déjà pris une place énorme et cela continue. La trame actuelle était pourtant intéressante, et se focaliser sur ça aurait été tout aussi bien.
Pour résumer les galères du groupe : Ran fout encore la merde. Ce n'est pas un scoop, ce type est un gamin de cinq ans qui ne supporte pas le succès des autres. Et là, on joue sur la corde sensible. Il a fini de faire annuler tout ce que Beck entreprenant, il veut maintenant détruire le groupe. Bonjour la mentalité. Koyuki se place de plus en plus dans une situation compliquée vis-à-vis de Maho... Yuuta se la joue en mode "j'ai grave le melon, vous êtes des kleenex" (en clair, je vous ai bien utilisés, maintenant dégagez, il y a plus rien à voir), Ryu s'en prend à Koyuki en plein concert... Mais mince, sérieusement ! Je ne lis pas Beck pour me remonter le moral, mais je ne me suis pas non plus lancée dans l'aventure pour voir nos héros se faire taper sur la tête encore et encore. Et ils encaissent toujours.
Le problème, c'est que le côté "réaliste" perd de sa crédibilité avec cette surenchère. Sans compter que j'ai clairement perdu de l'intérêt avec la lecture de ce tome. J'ai fini par le lire en diagonale, tellement blasée par ce que j'avais sous les yeux. le plus ridicule étant que Beck a tellement de soutien, qu'il est un groupe génial avec un gros potentiel, qu'ils font tout pour s'améliorer, qu'ils se la jouent réglo... Et ils échouent, alors qu'à côté de cela, on voit des personnes qui n'ont pas énormément de talent ou une morale médiocre qui sont sur le devant de la scène. Je sais que cela existe, mais faire le parallèle entre ces deux phénomènes de plus en plus dans le manga en devient presque ridicule.
Donc un tome vingt-trois décevant au possible et la suite ne s'annonce pas des plus sympathiques... C'est dommage, encore une fois, car les points positifs sont totalement balayés.