Beck, tome 4

Le niveau remonte, et c'est clairement les montagnes russes, chose à laquelle je vais m'habituer. Même si certaines choses parasitent toujours la trame principale, il y a clairement du mieux pour moi. Déjà, Koyuki passe un cap supérieur au niveau de la musique, mais en plus, il est de plus en plus mis en avant dans le manga, et cela a vraiment un impact positif sur l'ensemble.

Parlons tout d'abord de ce qui me chagrine (outre, le dessin). C'est histoire de harcèlement moral, bien qu'elle soit malheureusement assez commune au Japon, commence à devenir assez lourde. Montrer l'ijime est une bonne chose, cela je ne le renie pas. Déjà, parce qu'on peut voir ce que la personne qui en est victime vit, et clairement pour les bourreaux, ça peut être un déclic. Mais ici, c'est plus que glauque, et cela dure trop pour moi. Surtout qu'on sent que la partie qui fait le plus peur Koyuki n'est que du flan. le point positif par contre, c'est que cela semble passer au-dessus de notre héros, qui se consacre davantage à sa passion. Je ne dis pas que ça ne le touche pas, mais il a une échappatoire.

Concernant la musique d'ailleurs. La réconciliation avec Ryusuke fait du bien, surtout que cela permet à Koyuki de montrer que quoi il est capable. Et c'est vraiment ce sur quoi je voudrais que le mangaka s'attarde. On voit que notre héros est passionné et qu'il se donne à 200% dans son apprentissage. Il ne joue pas parfaitement, mais il a un plus indéniable. Et puis, il est encore jeune et vient tout juste de débarquer dans le milieu. Donc c'est un petit poussin à qui il faut donner une chance.

L'arrivée de Saku change aussi beaucoup de choses pour moi. Déjà, Koyuki a enfin un gamin de son âge avec qui trainer et qui ne semble pas être un futur délinquant sexuel. Un grand merci d'avoir fait disparaître le personnage du début, dont je ne sais plus le nom… Et puis Saku a ce caractère doux et nonchalant qui fera un bon duo avec notre héros. Koyuki a tout de suite su qu'ils allaient être meilleurs amis, et franchement, j'ai clairement eu cette même impression.

Autre point qui me fait de plus en plus aimer Koyuki : la natation ! Qui l'aurait cru ! Mais on voit que cette activité qui au début n'était pas vraiment un choix, se révèle être au top pour lui. Il est doué et cela en dit beaucoup sur son caractère. Izumi a vraiment eu le nez creux quand elle l'a lancé dans cette aventure.

Ce volume laisse entrevoir que l'histoire de la guitare Lucille et la manière dont Ryosuke est entré en sa possession ne sont pas anodines...
Koyuki rêve de s'acheter sa propre guitare mais continue de s'entraîner sur celle de monsieur Saito.
Il se fait harceler au lycée par Masaru du club de musique mais va faire la connaissance de Saku, un véritable ami qui partage sa passion pour le rock.
Koyuki est devenu un excellent nageur qui fait la fierté du club de natation (et d'Izumi et de Monsieur Saito). Maho est de plus en plus amoureuse de lui même s'il ne remarque rien.

4éme tome de la saga Beck. Et celui-ci continue à se pencher sur l'histoire de Koyuki, tout en y intégrant le groupe Beck de plus en plus clairement. Son nouvel ami Sakurai venant lui aussi se greffer à l'histoire de maniére efficace et pertinente. Si on peut toujours trouver cela trop court, ça reste un plaisir à parcourir malgré quelques ellipses un peu dérangeant ici ou là. Mais globalement, l'évolution de toute cette histoire me semble logique et ce manga aussi drôle que renseigné est toujours aussi bon !