Il paraît que ce livre est considéré par certains que le chef d'oeuvre de la littérature américaine. Il ne fait en tous cas aucun doute qu'il constitue une référence assez universelle.
Enthousiaste à l'idée de découvrir ce chef d'oeuvre, je me suis donc lancé dans cette courte lecture et ... je n'ai pas vraiment compris les raisons de cet engouement.
J'ai dû passer à côté de quelque chose, ou sans doute ma culture littéraire est-elle trop faible pour que j'ai pu saisir toutes les subtilités ou références cachées...
Ceci dit, cette lecture n'était pas déplaisante. On suit la fuite en avant d'un jeune homme qui est en train de vivre sa crise d'ado de manière assez concentrée.
Je n'ai pas retenu grand chose d'autre, je suis "passé à côté" comme on dit, et je suis le premier à le regretter!
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Holden Caufield vient de se faire exclure de son école. Ce n'est qu'une de plus. Il décide de ne rien dire à sa famille et de partir pour New-York quelques jours avant les vacances. le roman est écrit à la première personne et c'est le personnage lui-même qui nous raconte sa virée, avec son langage et son questionnement sur la vie...
Voici un livre dont tout le monde parle, mais je me sens un peu partagée.
Un peu déçue, même.
Il est vrai qu'il me restera quelque chose de cette lecture, la chute notamment.
Peut-être qu'une relecture s'impose ?
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Un classique de la littérature américaine qui me laisse un peu perplexe. J'avoue ne pas avoir cherché à savoir le contenu avant de m'y plonger. Une erreur peut-être. Dans tous les cas, malgré le peu de âges, c'est un livre vis-à-vis duquel j'ai mis du temps à rentrer dedans. Et encore, est-ce vraiment le cas?
Centrée sur l'adolescence à une époque où le concept est encore loin d'être assimilé ( que dire de l'adulescent), on sent le décalage profond entre l'époque racontée et la nôtre. Un truc tout bête : le cours de l'argent.
Au coeur de cette histoire, Holden. Ado blasé, dépressif, satisfait de rien, broyant du noir en permanence, pinaillant sur tout. Et pourtant, par endroits, heureux pour des choses d'apparence anodine et pourtant, pas tant que ça, lorsqu'on y pense... Sa soeur, le gant de son frère, une cabane dans les bois, les canards ( source d'inspiration pour les Sopranos?).
Je comprends que ce récit soit un classique mais pour le coup, je n'y étais pas préparée. Une lecture qui, je pense, doit se lire en s'attendant à tout ce vague à l'âme pour l'apprécier pleinement.
Challenge BBC
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Il se peut que je sois passée totalement à côté de ce livre, mais je n'ai pas accroché à ce livre. Je ne sais pas trop quoi dire sur L'attrape-coeur. En effet, comme je n'ai pas trop accroché à cet ouvrage, je ne peux pas réellement faire d'avis objectif. Après il se peut que comme je suis dans une semi panne de lecture où tous les livres que je lis, ne me plaisent pas, le fait que je ne sois pas rentré dans l'histoire soit dû à cela. Je pense que je le relirais une autre fois pour voir si je rentre dans l'écriture. Mais, je peux déjà dire que j'ai eu un peu de mal avec la vulgarité, dans le livre. il y a pas mal de répétitions, et j'ai trouvé que la vulgarité, était parfois forcée.
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Jeune garçon issu de la bourgeoisie new-yorkaise, Holden Caulfield se fait une fois de plus renvoyé de son lycée. A quelques jours des fêtes de Noël, le jeune homme de 17 ans s'enfuit de l'établissement scolaire et erre dans New-York en ruminant son incompréhension du monde et des adultes.Pendant 3 jours, écumant hôtels, bars et boîtes de nuit, Caulfield traîne son mal-être, son dégoût et son incapacité à s'adapter dans un monde qu'il juge infect et corrompu. Seuls les enfants, notamment sa soeur Phoebe, trouvent grâce à ses yeux.
Si Salinger avait pu prévoir l'effet marquant que son jeune héros provoquerait sur des générations et des générations de jeunes gens ! Il ne se doutait probablement pas à l'époque de l'engouement universel que Caulfield causerait ! Et il est étonnant de constater à quel point ce texte, écrit en 1945, a conservé toute sa modernité, mis à part quelques expressions surannées. Souligné par le langage très "parlé" de Caulfield, ce roman d'apprentissage capte avec beaucoup de justesse les désarrois souvent extrèmes de l'adolescence face au monde adulte.
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Lecture obligatoire pendant mes études d'anglais (donc, un MUST absolu) j'avais envie de voir ce que ça donne en français. Je crois que je me fais vieille car, si je peux encore ressentir le mal-être de l'adolescence, je dois dire que le livre ne m'apporte plus grande chose sauf ....... la fin, la fin était et est toujours aussi belle et aussi émouvante quand Holden déclare dans son langage cru: "Les gens dont j'ai parlé, ça fait comme s'ils me manquent à présent, c'est tout ce que je sais. ...... C'est drôle. Faut jamais rien raconter à personne. Si on le fait, tout le monde se met à vous manquer". Les trois étoiles sont pour ces dernières phrases avec lesquelles, à mon avis, Salinger rejoint le petit prince.
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