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Les archives de Roshar tome 5 sur 8
EAN : 9782253083726
864 pages
Le Livre de Poche (02/05/2019)
4.33/5   224 notes
Résumé :
La Tempête Éternelle s’abat de nouveau sur Roshar, balayant sans répit la terre de ses éclairs rouges, et réveillant sur son passage la véritable nature des serviteurs parshes. Les Néantifères sont de retour, et leur soif de vengeance n’a d’égal que la grandeur de l’armée qu’ils constituent.
Réfugié au-dessus de la tempête dans la mystérieuse et immense cité-tour d’Urithiru, le peuple aléthi se prépare à combattre les Néantifères.
Mais, peu à peu, Dal... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Avec ce cinquième tome de 850 pages, on peut parler de redistribution des cartes après les événements majeurs des tomes 3 et 4, le monde de Roshar est clairement en péril.
Pour commencer le retour des néantifères est acté, et les plus puissants d'entre eux ont des pouvoirs au moins équivalents à ceux des chevaliers radieux, si ce n'est plus, ensuite, les radieux eux-mêmes s'organisent et gagnent en confiance et en compétence, mais ils sont malheureusement toujours aussi peu nombreux.
En fait, l'intérêt principal de ce tome 5 est qu'il nous en apprend plus sur les sprènes, ces entités capables de fusionner avec certains humains ou parshes, les faisant évoluer vers un statut supérieur avec l'acquisition de certains pouvoirs, des sprènes issues d'un monde parallèle et qui sont eux-mêmes divisés. Ce tome révèle aussi la nature des adversaires de Roshar, telles les factions du "diagramme" ou des sangs de spectres, mais aussi et surtout des entités aux allures de divinités.
Le scénario est toujours aussi riche et copieux en informations avec beaucoup de digressions et quelques flash back utiles pour en apprendre toujours plus sur les différents personnages, d'aucuns trouveront peut-être ces épisodes un peu longs et superflus, mais ils apportent indéniablement quelque chose en rendant ce contexte toujours plus clair.
Voilà, je ne parlerai pas des personnages une fois de plus, sachez qu'il continuent à évoluer et qu'ils sont décidément originaux avec leurs qualités et défauts.
Pour conclure, je continue à être subjugué par la qualité de cette saga qui ne s'essoufle pas !
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Encore un demi-pavé.

Que dire de plus sur cette saga absolument énorme. Que dire de plus que je n'ai déjà dit au cours des quatre premiers tomes.
L'histoire des radieux avance, lentement très lentement, trop lentement.
Après les moments hautement épiques des épisodes précédents, ce tome est désespérément sans relief.

J'aime beaucoup la prose de Sanderson et je me suis immergé dans son monde et sa saga avec l'enthousiasme des débuts, mais je suis lassé des interminables développements sur plusieurs centaines de pages, pour n'avancer que de quelques mètres, voire centimètres. D'autant qu'on nous annonce encore 5 tomes (dix livres donc) pour conclure.

Il faudra donc que cette saga se termine sans moi. Irais-je lire un résumé une fois terminé ? Même pas sûr.
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Après des millénaires de répit, l'humanité doit faire face à une nouvelle Désolation - l'Ultime Désolation d'Abjection et de sa horde de Parshes. Mais alors que la force de frappe ennemie est sans pareille, la résistance des hommes est incertaine : les royaumes ravagés par la Tempête Eternelle sont méfiants et divisés, et une union salutaire semble improbable entre les monarques. Dalinar Kholin, général aléthi, chef des Chevaliers Radieux et Forgelien lié au Père -des-Tempêtes en personne compte cependant mener la coalition à bien. Hélas l'Histoire de son peuple et de sa personne n'éveillent pas la confiance de ses semblables, et ce n'est que difficilement qu'émergent quelques alliés pour dresser premier rempart face à l'ennemi. C'est à la cité légendaire d'Urithiru où réside l'armée aléthie que le sort de l'humanité se joue, alors même que influence de l'ennemi commence à s'y faire mystérieusement sentir. Shallan et Adolin mènent l'enquête sur l'étrange influence destructrice alors que Kaladin Béni-des-foudres fait du Pont Quatre des Radieux en devenir et que Dalinar, suivant les conseils du Père-des-Tempêtes, cherche à pousser Abjection à accepter un duel de Champions pour résoudre le conflit séculaire qui l'oppose aux fils d'Honneur.

Avec Brandon Sanderson, il arrive forcément un moment où on se répète. Parce que chaque livre est un régal, parce que ça envoie du pâté cosmique et parce que ça vole à un niveau purement stratosphérique. Et à la longue, moi je sais plus trop quoi vous dire sur Les archives de Roshar. Vous n'avez pas lu le bonhomme ? Nan mais vous attendez quoi pour vous plonger dans la quintessence de la Fantasy, hein ?! A un moment j'aurais beau hurler sur tous les toits que c'est géant et que c'est bon pour vous et pour votre moral, c'est vous qui décidez d'écouter la pauvre Choupaille (ou pas) et de dégainer la carte de crédit (ou pas). Donc, partant du principe que j'ai déjà fait le tour du côté épique, complexe comme il faut, travaillé à mort et ultra profond de la saga dans la précédente chronique (ici), on va ce coup-ci s'attaquer au fond et faire le tour de ce qui m'a plu et déplu dans cette bombe littéraire. Parce que ouais, ç'a beau être excellentissime et d'un niveau rarement égalé d'après moi, moi et moi, j'ai failli pinailler à deux-trois reprises - et c'est pas plus mal d'avoir pour une fois à y redire sur du Sanderson : ça fait du contenu un peu nuancé (preuve qu'ici on est honnête, oui oui) !

Pas de panique, on commence avec du lourd : les méchants. Pas de bol pour l'humanité, les esclaves d'hier sont devenus les tyrans d'aujourd'hui suite au passage de la Tempête Eternelle. En plus des caprices climatiques qui jettent littéralement les cités à bas, les Parshes accèdent à la conscience et après un petit millénaire de servitude, ils sont pas franchement prêts à faire des concessions. Les Hommes sont parqués comme des bêtes et oeuvrent aux grand projets d'Abjection que les généraux Fusionnés veillent à mener à bien avec beaucoup de zèle … mais aussi avec beaucoup de Néantiflamme histoire de jouer à armes égales avec les Radieux - bah oui, autrement c'était beaucoup trop facile pour la team Dalinar dopée à la Fulgiflamme. Pourtant au delà de ces vilaines gens fort attendus, Justicère c'est aussi le livre de la surprise. le livre des Radieux promettait des Parshes menés d'une main de fer et c'est ce qu'on a, mais Justicière va plus loin encore et donne vie aux récits que les Hommes du vieux Roshar se murmuraient au coin de feu pour se foutre la trouille. Et oui, avec Abjection qui s'en revient Roshar a également droit au retour des Incréés : neuf haut-sprènes badass prêtes à faire fondre sur le monde le fléau que chacune d'elle incarne. Comptez avec ça un mystérieux Champion maléfique dont ont fait planer la menace pendant mille cinq cent pages, et on a une équipe d'opposants par-faite.

Ah, et je vous laisse voir vous même l'identité du Champion des forces obscures, vous allez trop apprécier.

Mais des antagonistes « méchants sans raison », ça tiendrait pas debout et ce serait trop léger pour Sanderson. L'auteur prévoit donc de grosses révélations qui remettent l'intégralité de l'histoire en perspective et offrent un jour nouveau sur la Félonie des Radieux dont on entend causer depuis trois tomes déjà - enfin, 3 x 2 tomes en VF (c'est que ça commence à faire long, tout ça ...). Justicière, c'est un donc double volume qui nous fait avancer sur deux tableaux à la fois : il y a l'axe « se battre au présent » et l'axe « comprendre le passé » et on jongle très habilement entre l'un et l'autre. C'est pas toujours évident de s'y retrouver parce que c'est très complexe et que la lecture des premiers volumes remonte à loin, mais ça fait du bien de sentir que la machine s'est définitivement mise en branle - notamment grâce à un Abjection qui cesse d'être un concept abstrait pour s'incarner à plusieurs moments clés et dialoguer pépère de l'apocalypse avec nos héros. La tournure politique que prend ce tome y est aussi pour beaucoup dans sa complexité : il y a des personnages qui fleurissent de partout et une volonté de jouer sur l'international plutôt que de rester centré sur Alethkar - et il était temps que l'idée d'une coalition germe, non didju !

Question héros justement, Justicière est un tome hyper satisfaisant … mais aussi diablement touffu. C'est le livre de l'évolution, encore plus que ses prédécesseurs qui plaçaient déjà la barre de la psychologie très haut, mais à tel point que ç'a en devient ici un peu trop lourd par moments. Comme chaque opus avait jusqu'à présent ses figures de proue, Justicière ne fait pas exception : ici la star, c'est Dalinar Kholin. Je vous rassure, on a toujours beaucoup à vivre aux côtés de Shallan, Kaladin et Adolin ... mais cette fois c'est pas eux qui tiennent les rennes du récit. En bon (presque) cinquantenaire, Dalinar a derrière lui beaucoup de vécu, mais surtout beaucoup de zones d'ombre. Ce troisième tome, c'est l'occasion pour Sanderson de faire le point sur le personnage et de fouiller dans sa vie pour nous en déterrer tous les petits secrets qu'on n'aurait certainement pas imaginés vu le character-building qu'on nous sert depuis cinq ans. Dalinar, c'est la droiture, la loyauté, le good-guy de Roshar ... sauf que non, grosse désillusion : une vingtaine de flash-back remettent le personnage à sa place et lui apportent un côté obscur inattendu mais carrément bienvenu. Ces chapitres sont redondants et longuets, je les voyais venir un peu à reculons, mais à l'idée d'en apprendre plus on finit par laisser couler ... et même par en redemander - si, si ! Ca s'articule finalement à merveille avec le point final de ce troisième tome, et honnêtement la fin aurait pas eu le même panache sans tout ce bagage qu'on nous déballe.

Attention toutefois, Justicière ne mise pas tout sur le même cheval. Comme je vous le disais, Shallan, Kaladin et Adolin sont de la partie et mis à part ce dernier dont la bonne humeur et l'humilité sont toujours au beau fixe (et heureusement, un peu de constance psychologique, ça fait du bien !), gros ménage introspectif en perspective pour Shallan et Kaladin. Sans vous en dévoiler plus qu'il n'en faut, sachez qu'on est clairement dans un tome de transition où chacun doit faire face à sa façon à ses nouvelles responsabilités de Chevalier Radieux. Shallan pousse le mensonge si loin qu'elle peine à savoir qui elle est désormais, Kaladin lutte pour sauver la veuve, l'orphelin et les chatons dans une guerre où rien n'est finalement tout noir ou tout blanc ... et milieu de tout ça, Sylphrena et Motif angoissent de voir leur Radieux respectif se torpiller. Ce n'est pas tous les jours qu'on voit des développement pareils, alors par pitié si vous êtes portés sur la chose et encore étrangers au Cosmère de Sanderson, allez-y les yeux fermés : y a du très beau monde - quel que soit le bout par lequel vous choisissiez de démêler la pelotte.

Bref le Cosmère en a dans le bide, et pour ceux qui veulent creuser à fond l'oeuvre monumentale de Sanderson (Roshar inclus) je recommande très franchement la Coppermind Wiki (ici) sur laquelle je n'ai passé « que » quelques heures la semaine dernière (hum...).

Et même si j'avais dit que cette fois-ci j'attaquais le fond sans vous rabâcher les oreilles avec les scènes épiques de pure folie auxquelles on a droit dans Justicière ... je résiste pas à l'envie de vous en toucher quelques mots quand même - c'est beaucoup trop énorme pour être contourné, que voulez-vous ! Parce que si certains passages sont effectivement un peu longuets à force d'enfoncer le clou, on a encore droit à deux cents cinquante pages du feu de dieu en fin de second volume - une constante d'un tome à l'autre que je suis heureuse de voir taper dans le mille à chaque. foutue. fois. le genre de scène millimétrée qui vous colle les frissons, les larmes aux yeux inavouables qui vont avec et le coeur qui cogne dans les oreilles tellement c'est du haut vol et qu'on n'en lit pas des aussi bonnes tous les jours. Quand tu relèves les yeux du bouquin en te disant « voilà, c'est pour ça que je lis » tu sais que ta vie à dilapider des fortunes en bouquins et des heures en solo vaut le coup d'être vécue. Rien que ça. Parait-il qu'il y a encore deux tomes en V.O au programme ainsi que cinq autres pour former un préquel ; comme d'habitude, je ne me rue sur rien mais j'en bous pas moins intérieurement. Sérieusement : commencez cette saga, je crois que c'est le meilleur conseil que j'ai pour vous.
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
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C'est avec un immense regret que j'abandonne cette lecture. Par là, j'abandonne aussi de lire la suite de Roshar et même probablement tout l'auteur. Pourquoi ?Et bien parce qu'il y a beaucoup trop de choses qui m'énervent mais que dans ce tome ci, ça a atteint un espèce de point de non retour. J'avais eu énormément de mal avec le T1 La voie des Rois, mais les tomes suivants, j'avais aimé, malgré quelques longueurs et quelques éléments qui me dérangeaient par ci par là sans jamais vraiment définir quoi exactement. Sauf que dans Justicière, j'ai l'impression que ça prend une dimension encore plus présente et ça semble être un concentré très intense de choses que j'aime pas et en particulier tout l'aspect Religion / Mystique. le discours omniprésent sur la religion, sans qu'on sache jamais vraiment quel est le propos de l'auteur, me dérange et me met vraiment mal à l'aise, car j'ai l'impression d'être manipulée et qu'on veut me faire adhérer à des dogmes religieux. Ne pas avoir de religion, c'est perçu comme pas bien du tout. Et j'avoue que depuis que je sais que l'auteur est Mormon, ça me gêne encore plus car on sent bien dans la construction de son univers qu'il y a une influence de cette doctrine. Et ça me gêne, que ce soit pas clairement explicite et qu'on fasse croire qu'on questionne la religion alors que c'est le contraire. Bref, mais ensuite il y a cet aspect mystique ou mythologique que je n'aime pas non plus. Les radieux, le tout puissant (toujours pas compris c'est quoi/qui), les visions toujours plus wtf auxquelles on comprend toujours rien, les créatures chelou dont la nature n'est toujours pas connu, les persos qui deviennent des figures presque mythologiques ou divines, la meuf qui développe un genre de TDI peu convaincant... Je sais pas, c'est trop.Le récit est vraiment très lent et honnêtement je serai bien en peine de faire un résumé des évènements à 60% du livre tellement c'est vide. Un gars part en voyage sans qu'on sache pourquoi, il y a une enquête policière, des visions télécommandées, des réunions politiques Skype qui ne mènent à rien, des phrases pour dire que ce bâtiment est chelou sans qu'on sache jamais pourquoi. Flemme. Flemme de lire 2000 ou 4000p de plus pour comprendre et savoir. Sorry, j'ai pas le temps pour ça. La direction prise par la saga et l'écriture ne me vont pas, donc je ne vais pas continuer de m'infliger ça. C'est avec un immense regret que j'abandonne cette lecture. Par là, j'abandonne aussi de lire la suite de Roshar et même probablement tout l'auteur. Pourquoi ?Et bien parce qu'il y a beaucoup trop de choses qui m'énervent mais que dans ce tome ci, ça a atteint un espèce de point de non retour. J'avais eu énormément de mal avec le T1 La voie des Rois, mais les tomes suivants, j'avais aimé, malgré quelques longueurs et quelques éléments qui me dérangeaient par ci par là sans jamais vraiment définir quoi exactement. Sauf que dans Justicière, j'ai l'impression que ça prend une dimension encore plus présente et ça semble être un concentré très intense de choses que j'aime pas et en particulier tout l'aspect Religion / Mystique. le discours omniprésent sur la religion, sans qu'on sache jamais vraiment quel est le propos de l'auteur, me dérange et me met vraiment mal à l'aise, car j'ai l'impression d'être manipulée et qu'on veut me faire adhérer à des dogmes religieux. Ne pas avoir de religion, c'est perçu comme pas bien du tout. Et j'avoue que depuis que je sais que l'auteur est Mormon, ça me gêne encore plus car on sent bien dans la construction de son univers qu'il y a une influence de cette doctrine. Et ça me gêne, que ce soit pas clairement explicite et qu'on fasse croire qu'on questionne la religion alors que c'est le contraire. Bref, mais ensuite il y a cet aspect mystique ou mythologique que je n'aime pas non plus. Les radieux, le tout puissant (toujours pas compris c'est quoi/qui), les visions toujours plus wtf auxquelles on comprend toujours rien, les créatures chelou dont la nature n'est toujours pas connu, les persos qui deviennent des figures presque mythologiques ou divines, la meuf qui développe un genre de TDI peu convaincant... Je sais pas, c'est trop.Le récit est vraiment très lent et honnêtement je serai bien en peine de faire un résumé des évènements à 60% du livre tellement c'est vide. Un gars part en voyage sans qu'on sache pourquoi, il y a une enquête policière, des visions télécommandées, des réunions politiques Skype qui ne mènent à rien, des phrases pour dire que ce bâtiment est chelou sans qu'on sache jamais pourquoi. Flemme. Flemme de lire 2000 ou 4000p de plus pour comprendre et savoir. Sorry, j'ai pas le temps pour ça. La direction prise par la saga et l'écriture ne me vont pas, donc je ne vais pas continuer de m'infliger ça.
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Encore une franche réussite, Brandon Sanderson sait décidément bien ce qu'il fait.

Les aléthis se sont réfugiés à Urithiru, à l'abri des tempêtes et des nantifères. Maintenant que les Radieux se sont révélés, il faut qu'ils prennent leur envol. Avec eux à ses cotés, Dalinar oeuvre à unifier les différents pays dans leur lutte contre les nantifères. Même si il a réussi à leur faire comprendre qu'il n'était pas fou, on a toujours peur de lui et rares sont les dirigeants à répondre favorablement à ses demandes par peur qu'il en profite pour essayer de conquérir leur pays.
En effet il traine derrière lui son passé, quand il était surnommé "l'épine noire", le conquérant. Pas exactement un homme de paix.

Shallan de son coté continue à faire évoluer ses pouvoirs à l'aide de Motif. Mais elle commence à se prendre à force de multiplier les personnalités. Surtout quand ces personnalités l'aident à surmonter les faiblesses de la sienne.
Adolin, Kaladin et Ranarin continuent dans leurs lancées, chacun de son coté, pour trouver leur place dans ce monde en complète évolution.


Quel plaisir, comme toujours avec cette série.
J'aime bien l'alternance des points de vue qui donne du rythme à l'ensemble. C'est assez maîtrisé ici.

J'avoue que le problème en général avec ce genre de narration c'est qu'on développe toujours des préférences pour certains personnages en fonction de ce qui leur arrive, et souvent quand on est en plein avec un personnage c'est limite un déchirement de devoir en changer au pire moment.

Mais la pas de problème de ce genre, donc c'était bien. Bon j'ai toujours de petites préférences, c'est inévitable, ce qui fait que certains passages paraissent plus long que les autres mais rien de vraiment gênant.

On est vraiment sur un tome centré sur Dalimar. On voyage dans son passé, on comprend l'homme qu'il était et du coup on aime encore plus celui qu'il est devenu en comparaison. Je ne pensais pas qu'un personnage qu'on suivait depuis le début en détail puisse avoir autant de secrets, ça a été une bonne découverte.
Shallan m'a fait un peu peur, elle se cache de plus en plus derrière ses personnalités multiples. On sent qu'elle en devient accro. Elle ne sait même plus laquelle est la vrai Shallan au final.
Ça fait aussi bizarre de beaucoup moins voir Kaladin au final, des trois personnages principaux c'est celui qui est le moins présent ici et qui a le moins de scènes essentielles. J'ai bien aimé par contre d'avoir le retours des points de vue multiple des hommes de point. Ceux ci évoluent beaucoup et sous la houlette de Kaladin commencent à devenir eux même des Radieux.

Le gros changement dans ce tome pour l'instant, c'est que les scènes d'interlude des tomes précédents commencent à avoir vraiment beaucoup de sens. Elles s'intègrent finalement au récit principal, arrivant même sur le devant de la scène à certains moment
Quel plaisir par exemple de voir la rencontre entre Dalinar et Lift, ce passage était hilarant !

D'ailleurs ça me donne vraiment envie de relire les précédents pour voir tout les points développés dans les interludes que j'ai pu oublier parce que sur le coup ils ne faisaient pas beaucoup de sens à l'époque.

Bref, au final un excellent demi-tome. le rythme ne semble pas lent car il se passe toujours quelque chose d'important. Même les flashback de Dalimar sont bien intégrés et nous permettent de bien comprendre les réactions des autres personnages à son égard.

Je l'ai lu très rapidement pour un livre de cette taille et j'ai passé un excellent moment. La suite n'a évidemment pas tardé, je n'ai même pas pu attendre le mois que je m'étais fixé pour la commencer.


18/20

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Qu’est-ce que c’est au juste, demanda Motif en bourdonnant, qu’un chaperon ?
C’est quelqu’un qui surveille deux jeunes gens quand ils sont ensemble, pour s’assurer qu’ils ne fassent rien d’incorrect.
Incorrect ? Répéta Motif. Comme par exemple… diviser par zéro ?
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Avancer sans faillir et convaincre vos ennemis qu’ils étaient pratiquement déjà morts. Ainsi, ils résisteraient moins lorsque vous les enverriez au bûcher.
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- L'autre jour, intervint Skar, il parlait de ce qu'il fait là-bas. Ça donnait franchement l'impression qu'il apprenait à lire.
Les hommes remuèrent d'un air gêné.
- Et alors? dit Kaladin. Quel est le problème? Sigzil sait lire sa propre langue. Bourrasques, même moi, je sais lire les glyphes.
- Ce n'est pas pareil, répliqua Skar.
- C'est féminin, ajouta Drehy.
- Drehy, soupira Kaladin, vous fréquentez littéralement un homme.
- Et alors?
- Ouais, qu'êtes-vous en train de dire, Kal? aboya Skar.
- Rien! Je pensais simplement que Drehy pourrait éprouver de l'empathie...
- Ce n'est pas très juste, répondit Drehy.
- Ouais, ajouta Lopen. Drehy aime les autres types. C'est comme si... il voulait passer encore moins de temps avec les femmes que nous autres. C'est le contraire du féminin. On pourrait même dire que ça le rend encore plus viril.
- Ouais, acquiesça Drehy.
Kaladin se frotta le front, et Rlain compatit. C'était triste que les humains se voient contraints d'adopter constamment la forme d'accouplement. Ils étaient toujours distraits par les émotions et les passions charnelles, et n'avaient pas encore atteint un stade où ils pouvaient ignorer tout ça.
Il éprouvait de l'embarras pour eux - ils se souciaient simplement trop de ce qu'une personne devait ou ne devait pas faire. C'était parce qu'ils n'avaient pas de formes entre lesquelles alterner.
P.806
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À qui bénéficie ce monde terne où mes semblables se perdent dans d’interminables chamailleries, sans lumière pour les guider, et où les vôtres ne valent guère mieux que des cadavres?
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Lors d’une guerre, le terrain d’entente n’est atteint qu’après la mort de beaucoup de gens – et seulement lorsque les gens importants commencent à redouter de perdre.
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